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Poésie contemporaine
Solstitium : Ton arôme
 Publié le 01/06/16  -  4 commentaires  -  2225 caractères  -  100 lectures    Autres textes du même auteur

À Roxane.


Ton arôme



Dis-moi : vers quel regard te laisseras-tu peindre ?
Quelle bouche dira mon sentiment se feindre ?
Puis dans ta gorge aussi ! Quelle âme y s'éteindra
Si marche, autant que j'aime, un autre dans tes pas ?

Dis-moi pour ce soleil qui coule dans mes veines
Et brûle par ton nom le battement des peines.
Dis-le, ce don des nuits que chante ton talent
Pour me transformer l’heure en arôme dansant.

Dis-moi : pourquoi j’entends le ciel claquer ta langue
Sur de noirs océans jusqu’à mon cœur qui tangue ?
Pourquoi l’aube a le goût du rire de tes yeux
Et la pluie celui de tes lèvres en feu ?

Parle-moi de ces mots d’où me viennent tes restes ;
De ces odeurs baisant le moindre de tes gestes.
Sur mes lèvres, le vide est venu par tes seins,
Tes bouches et ton cou sculptés par tous les Saints !

C’est insensé ! Depuis ton départ, l’azur tombe !
J’ai le poids de son cœur au milieu de sa tombe !
C’est insensé comme il tombe d’entre mes bras !
J’ai le vertige au cœur de le voir aussi bas.

J’ai l’instant de ma perte à traîner dans ton ombre,
Puisque l’astre est à toi, dans mes jours qu’il dénombre ;
Puisque l’astre est fécond ; qu’il féconde ton nom,
Dans mon esprit noyé, de ses brûlants rayons.

L’Orient même démontre, amoureux de la Terre,
Qu’il lui faut la bercer des plus belles lumières ;
Mais l’Orient dans mon âme est de toi ! Et mon corps,
Toujours à l’autre bout de la Terre, s’endort.

Je vois dans la nuit froide une mer alarmante ;
Le rêve à la surface où crie mon amante !
Je reconnais ta voix, avec moi, dans les flots,
Et je l’entends m’aimer quand s’éloigne l’écho.

Tu m’as pris la Beauté, tu m’en as fait une arche ;
Je te sais sublimer les routes où tu marches !
Mais le beau fait souffrir, tu sais, quand on est seul
Pour devoir s’en couvrir comme de son linceul.

C’est insensé ! Depuis ton départ, l’azur tombe !
J’ai le poids de son cœur au milieu de sa tombe !
C’est insensé comme il tombe d’entre mes bras !
J’ai le vertige au cœur de le voir aussi bas.


 
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   Anonyme   
20/5/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonsoir,

Un poème d'une grande qualité servi par des images plus belles les unes que les autres. Je trouve les tournures de phrases plutôt originales.

"C’est insensé ! Depuis ton départ, l’azur tombe !
J’ai le poids de son cœur au milieu de sa tombe !
C’est insensé comme il tombe d’entre mes bras !
J’ai le vertige au cœur de le voir aussi bas."

La répétition de ce quatrain (5è et 10è) est une idée originale qui ne m'a pas déplu, bien au contraire. De même, la répétition de certains mots à l'intérieur est voulu - cela va de soi - et suscitent la réflexion.

Bravo à vous,

Wall-E

   Pouet   
2/6/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bjr,

Une qualité d'écriture bien présente.

Ceci étant dit je ne suis pas totalement convaincu même si j'ai lu sans déplaisir votre poème. Le texte ne m'a pas touché plus que ça. Je ne sais pas trop pourquoi à vrai dire. Vous êtes bien avancé me direz-vous...

Je vais donc essayer d'expliquer mon ressenti.

Quelque chose de tout bête premièrement, la ponctuation. Trop présente. Les points d'exclamation et d'interrogation notamment, cela donne un côté emphatique qui me gêne.

Ensuite quelques tournures ou expressions rebattues à mon sens, par exemple l'idée de "marcher dans les pas de l'autre", l'expression "qui coule dans mes veines" (même si c'est le soleil j'en conviens), les "lèvres en feu" etc etc, je ne vais pas tout citer. La répétition de "lèvres" aussi dans deux strophes qui se suivent ne me semble pas très heureux.

Je pense aussi que le parti pris général, personnifier la nature à travers l'être aimé a tellement été utilisé en poésie que c'est un peu lassant. Mais je reconnais toutefois que c'est assez bien fait ici.

Bref voilà ce que j'ai pensé de votre texte au demeurant bien écrit mais sans réelle surprise. L'ensemble m'est apparu un brin grandiloquent.

Je vous félicite pour votre premier poème publié ici et vous souhaite longue vie parmi nous.

Cordialement.

   Lulu   
4/6/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour Solstitium,

j'ai eu un peu de mal à entrer puis à sortir de votre poème, dont je trouve qu'il aurait été plus sympa s'il avait été plus simple. Vos tournures de phrases sont complexes. Après la première question "vers quel regard te laisseras-tu peindre ?" dont il a fallu que je m'imprègne un peu avant de poursuivre, je suis tombée en perplexité devant "Quelle bouche dira mon sentiment se feindre ?" Se feindre, ce n'est guère commun, et trop complexe, ici, inutilement.

J'ai été étonnée par le mot "tes restes" dans "Parle-moi de ces mots d'où me viennent tes restes". De quoi parlez-vous là ? cela me semble peu élégant.

Par contre, j'ai bien aimé la simplicité de mots du genre : "Si marche, autant que j'aime, un autre dans tes pas", mais ces mots sont bien trop rares dans votre poème, je trouve.

Ensuite, je trouve que vous avez placé trop de phrases exclamatives. Pour moi, elles ont nui à ma lecture que j'aurais spontanément faite plus calme, les mots étant en eux mêmes suffisamment expressifs.

Bonne continuation.

   Zoe-Pivers   
11/6/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Plus tu me touches, plus tu me manques...
Dès le premier quatrain, ça touche et ça fait mouche.
Charme, sensibilité, personnalité... Avec un truc en plus, le rythme, je ne suis qu'une gueuse en poésie, et mon avis ne vaut pas grand chose, mais je ressens une grande facilité chez vous à garder l'harmonie quel que soit le rythme que vous donnez.

" Le rêve à la surface où cri/e mon amante ! " Joli ! :)

Merci beaucoup
Belle journée
Zoé


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