|
|
Anonyme
26/9/2022
a aimé ce texte
Bien
|
Mais vraiment. Quel dommage cette majuscule systématique en début de vers ! C'est ce qui m'a d'emblée sauté aux yeux, cette manière de hacher le propos, d'empêcher la pensée de voyager, de couler d'une ligne à l'autre. Selon moi. Un exemple, tiens :
Mes larmes sur le trottoir Pluie du soir Comme je regrette la distance entre les larmes et la pluie qu'ainsi vous installez alors même que vous les associez ! Si par ailleurs je trouvais votre poème médiocre sans doute ce détail formel me dérangerait-il moins, mais justement non. Le poème m'apparaît par ailleurs à la fois intense et délicat, expressif avec une pointe d'absurde sans en faire des tonnes (sauf dans le chapeau). Mon moment préféré : Je pense. À quoi ? j’ai oublié Faut-il être triste pour pleurer Ah oui, je regrette aussi la rime systématique, surtout le deuxième quatrain en « é » qui, à mon avis, fait « scie ». Je pense qu'un jeu d'assonances serait plus léger. Mais hein, ce n'est que mon avis. |
Anonyme
28/9/2022
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
Bonjour,
comme toujours, avertissement d'usage : j'ai un ton. Il n'est pas dirigé vers l'auteur, c'est juste mon ton. Pour compenser, j'ai une personnalité d'enfer. ;) J'ai apprécié cette petite poésie sans prétention, et pas si absurde que ça au final. L'Assommoir, à Waterloo ? Bref. Je regrette parfois l'usage d'expressions un peu plan plan ou trop entendues (la tête sans melon, le Et à la mort aussi très Cabrel, les larmes sur le trottoir, la pluie du soir en rime...) et la concision du poème qui le rend un peu... détaché... cela dit ce n'est pas sans coller au thème ni au traitement. Donc voilà. Et puis, la répétition de "dit", on aurait pu acquiescer mais alors ça ne rimait pas, n'importe quoi plutôt qu'à nouveau "dit"... enfin, ce n'est que mha Merci en tout cas pour le partage, curieuse de vous relire. Ananas, en EL PS : Je ne suis pas extatique, mais j'ai envie d'aller réveiller la table. |
Cyrill
6/10/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Bonjour,
Une poésie honnête – par là je veux dire que je ne suis pas absolument emballé – dont l’absurde est dit sur le ton léger d’un narrateur peut-être un peu alcoolisé, peut-être pas. Ça ne démarre pas très bien pourtant, le premier quatrain ressemble à une intro de devoir scolaire, du genre on pose le décor. Et la négation du vers 4 n’arrange rien, elle accentue l’effet cherche-rime. La suite est gentiment aberrante, un peu lunaire, avec tout de même des formules quelquefois assez bateau. Mais c'est cette futilité un rien désenchantée qui me fait apprécier ce poème. Merci pour la lecture. |
papipoete
12/10/2022
a aimé ce texte
Un peu
|
bonjour Source
Il pleut de mes yeux sur le trottoir, quand j'avise les " piliers " de l'assommoir... pourquoi je pleure ? de tristesse ? J'ai coché toutes les cases départ ; " je suis prête, faucheuse tu peux venir !" NB je n'ai pas tout décodé, mais suffisamment pour ne pas voir une franche rigolade, et même les chopineurs et leur sens de l'humour, n'y changeront rien, ça va mal... et la table fatiguée s'est assoupie. |
Lotier
12/10/2022
|
J'ai souvent parlé aux tables, le secret est d'avoir le front au contact.
« Je pense. À quoi ? j’ai oublié » Belle performance, c'est le début de la sagesse. « Il faut avoir dit oui À tous les aujourd’hui À tous les couteaux de la vie Et à la mort aussi » La sagesse de comptoir est profonde. Des échos des Rubaïyat d'Omar Khayyam… |
Anonyme
12/10/2022
a aimé ce texte
Bien
|
Bonjour,
Je n'ai pas trouvé ça absurde, même si c'est bancal, hips, ça tient debout ! Allez hop tous au bar ! Merci pour la cuite gratuite et e hips temps que vous avez passez dessus. Anna saoule |
Miguel
13/10/2022
a aimé ce texte
Bien
|
C'est très étrange, mais charmant ; simple, presque enfantin, et poétique. Cette table de tripot se voit élevée au rang d'interlocuteur comme dans une séance de spiritisme. Dire oui à la mort ... Montaigne n'écrit-il pas que "philosopher c'est apprendre à mourir" ?
|
Atom
22/10/2022
a aimé ce texte
Bien
|
Bien aimé cette séquence au bar qui malgré son apparente légèreté dévoile un instant de solitude et de vague à l'âme.
J'apprécie cette conversation avec la table, aussi absurde que cela puisse paraitre. Il n'y a personne assis en face du narrateur pour discuter et l'on imagine bien celui ci, la tête baissée, regardant la table en marmonnant, plongé dans ses idées éthyliques. |