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Poésie libre
sourdes : Trop plein de mots troués !
 Publié le 03/11/18  -  9 commentaires  -  1283 caractères  -  158 lectures    Autres textes du même auteur

« Mon mal meurt mes mains miment
Nœuds, nerfs, non anneaux. Nul nord
Même amour mol ? Mames, mord
Nus nénés nonne ni Nine »
Robert Desnos


Trop plein de mots troués !



Fuis le vent et envole-toi vite du haut du feu
Le haut s’enfuit et s’en fout des fous fuyants
Les vitres vouent à vous qui les voyez en vérité
Tout un tohu-bohu de toi tatoué à tâtons

Monte un moment sur ton âme qui s’émiette
Pain perdu dans un pas de plus qui s’épluche
Peau de poire apeurée dans des pleurs pochée
Prie pour si peu qui n’y peuvent pas plus

Croyez-en qui a décrié tout cru les cris des corbeaux
Brûlés des bruits bruissant dans des bras cuits
Aux cimes des crêtes crimes des quêtes carnassières
Qui court accourt dans les cours carrées du cœur

Rabroue un rire dérangé d’un retour risqué
Sans suer les saveurs suintantes d’un suaire
Visage sage à son âge dans sa cage de ravages
Fils sans fil défile sans force défibrillée

Froid n’effraie pas mon frac fourré de fou-rire
Mijote ma mémoire mouillée en marge de la mer
Méditerranée terre amère et mère morte
Père perdu de part et d’autre d’une paire de pieds

Soulève la sève des savoirs soutenus en silence
Réveille un rêve ravivé de vive voix au vent vibrant
Éteins les teints des tintamarres dans l’étain troué
Des casseroles recuites aux quatre coins des continents


 
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   Anje   
21/10/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
Contemporain.
Ce Trop plein de mots troués est un trop-plein d'allitérations qui se termine en tintamarre de tamtam et j'y perd mon latin.
Il y a véritablement un important travail que je salue mais sans accrocher.

   Castelmore   
22/10/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Presque plus plaisant qu'un pavé parnassien,
La forme folle facilite la fuite du fou rire
Virus vital qui m'a vrillé le ventre ... en vérité ...

Merci pour ce délire

Castelmore en EL

   lucilius   
24/10/2018
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Si certains éprouvent du plaisir à lire des phrases qui n'ont ni queue ni tête, moi pas. L'exercice est téméraire peut-être ! Je le trouve plutôt maladroit.
La forme impérative tantôt au singulier, tantôt au pluriel, dénote.
Trop de vers aux mots enchevêtrés qui perdent tout leur sens : "Pain perdu dans un pas de plus qui s'épluche, Peau de poire apeurée dans des pleurs pochée Prie pour si peu qui n'y peuvent pas plus…".
L'absence de ponctuation ajoute son grain dans ce joyeux désordre.

Au moins le titre est-il parlant !

   Anonyme   
3/11/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
Une pléthore d'allitérations qui s'enchaînent. Certes, je salue le travail ; cependant je trouve que c'est au détriment d'un sens quelconque dans ce texte.

" Fuis le vent et envole-toi vite du haut du feu " ce vers me paraît intéressant.

L'ensemble n'a pas suscité mon intérêt.
A vous lire une prochaine fois.

   papipoete   
3/11/2018
 a aimé ce texte 
Pas
bonjour sourdes
Un poème peut être long, mais passionnant !
Un poème peut être complexe, mais intéressant !
Mais un poème doit se lire aisément, ne pas demander aux yeux une gymnastique, où des lasers fusent de tous côtés !
Sans vous dénier le travail qui fut le vôtre, pour monter ce fastidieux échafaudage, je vous avoue décrocher trop vite, perdre pied !

   Vincent   
3/11/2018
 a aimé ce texte 
Passionnément
bonjour ,

la poésie est avant tout de la musique

et j'aurais bien voulu écrie cette partition

la poésie n'a pas de sens mais doit évoquer des sensations

et votre texte le montre

je voudrais bien savoir s'il est spontané

car j'avoue ne pas trop aimer le côté besogneux

bref j'ai adoré

   Stephane   
3/11/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Bonsoir sourdes,

L'exercice n'est pas si aisé et les allitérations s'enchaînent à un rythme effréné.

Personnellement j'apprécie l'exercice, même si le sens des vers est difficile à cerner dans la plupart d'entre eux.

Bonne soirée,

Stéphane

   Lariviere   
4/11/2018
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour sourdes,

Voilà un texte que même Boby Lapointe aurait du mal à déclamer sans fourcher...

J'avoue que j'apprécie l'exercice et j'ai aussi apprécié le "délire" de la forme, entre B. Lapointe effectivement et Mallarmé...

Je trouve que ca fonctionne bien sur les deux premières strophes, ensuite l'aspect exercice prend trop le pas sur la cohérence d'ensemble que l'on retrouve quand même sur les deux dernières strophes, il me semble.

Les éventuelles pistes seraient peut être de revoir certains passages et supprimer quelques allitérations pour occasionner au lecteur (et à son cortex) quelques pauses indispensables :

"Croyez-en qui a décrié tout cru les cris des corbeaux"

Par exemple, ce type de vers peut s'alléger à minima il me semble.

Il y a aussi la possibilité de raccourcir l'ensemble, par exemple en supprimant les deux strophes médianes, car un tel travail sur la musicalité demande beaucoup d'effort de concentration inconsciente de nos méninges ; un texte trop long dans le style devient impossible à capter pour le cerveau lambda d'un lecteur lambda, même opiniâtre....

Pour conclure, je salue l'exercice, même si quelques pauses (musicales) de temps à autre auraient été appréciables.

En espérant que ce commentaire puisse aide l'auteur dans sa démarche d'écriture, je lui souhaite une bonne continuation.

   Eki   
7/11/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
Du travail probablement dans cet exercice de style...mais ces vers sont trop alambiqués pour moi.

Eki reviendra vous lire


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