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Chansons et Slams
Speeeech : Le cri des corneilles
 Publié le 04/10/16  -  10 commentaires  -  1155 caractères  -  182 lectures    Autres textes du même auteur

Hommage incertain aux vagabonds de vocations et aux nihilistes anarchoïdes qui ont le courage de leurs convictions.
En avant la musique, 123-123-123...


Le cri des corneilles



Un vol de corneilles
Entachait nos nuages
Drapait nos soleils
De sinistres présages
Car ces corvidés se riaient
De la subsistance
De nos corps vidés
De leur substance

Croa croa crois
Qu'à la sombre rigole
Qui sillonne ton bras
Tu dois d'être un homme.
Tu peux serrer les pognes
Tes idéaux trop bas
Ne leurrent pas qui connaît
L'odeur de la charogne.

Crois-tu que traîner
Tes deux pieds dans la boue
Ou qu'à force de gadins
T'écorcher les deux mains
Te vaudra de bons points
Comme te mettre à genoux ?
Laisse les caresses aux chiens
Viens danser parmi nous.

Crois-tu en ce ciel
Qui te sert d'horizon
Vers lequel tu te tournes
Quand chavire ta raison ?
Fie-toi à nos ailes
Qui à chaque battement
Là où ta foi séjourne
Ne brassent que du vent.

Ah corneille, je sais j'ai eu tort
De te prêter l'oreille
Tu n'as jamais saisi
Les métaphores
Ah corneille, ton rire de misère
Tes sinistres conseils
M'ont entaillé les chairs
Ton bec les dévore.


 
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   Johannes   
18/9/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Ce poème est écrit avec fluidité et j'ai apprécié sa lecture.
J'ai bien aimé l'image des ailes qui ne brassent que du vent.
L'ambiance générale est assez désespérée et convient parfaitement au sujet traité.

   Vincent   
20/9/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Ah corneille, ton rire de misère
Tes sinistres conseils
M'ont entaillé les chairs
Ton bec les dévore.

bonjour,

sincèrement je suis un peu ennuyé

pour commenté votre texte

car vous l'avez classé en chansons

et je le sens pas bien chanté

je le vois plutôt en poésie contemporaine

où il aurait sa place

j'ai juste bien aimé

   Proseuse   
22/9/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J' ai lu plusieurs fois ce poème, j' aime sa forme , les images subtiles et très expressives et le rythme cadencé où les mots s' entrechoquent de façon harmonieuse , la lecture est aisée et vraiment agréable, quant au fond je n' ai sans doute,pas tout explorer , je soupçonne l' auteur d' avoir mis ici plusieurs niveaux de lectures .. je vais donc lire encore !:-) mais, c' est une chose que j' apprécie aussi que d' avoir envie de revenir ... y goûter, la poésie, parfois, c' est comme une peinture abstraite on cherche, on cherche, on cherche encore, on croit avoir enfin trouver et pourtant on sait pertinemment que demain ... il en restera encore à trouver !
j' aime beaucoup ce passage .. ( mais pas que..)

Crois-tu en ce ciel
Qui te sert d'horizon
Vers lequel tu te tournes
Quand chavire ta raison ?
Fie-toi à nos ailes
Qui à chaque battement
Là où ta foi séjourne
Ne brassent que du vent.

Merci beaucoup pour ces beaux instants de poésie !

   Anonyme   
4/10/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour,

Une belle surprise que ce poème, ce matin.
J'ai beaucoup aimé certains passages: "Tu peux serrer les pognes
Tes idéaux trop bas
Ne leurrent pas qui connaît
L'odeur de la charogne." ou "Fie-toi à nos ailes
Qui à chaque battement
Là où ta foi séjourne
Ne brassent que du vent." , "Croa croa crois..." et celui-ci quand le langage des oiseaux rejoint celui de l'humain, c'est bien penser.
Joli mélange avec ces mots d'argots ( pogne, gadin) qui rappellent une autre époque, celles des grands champs de bataille des siècles passés où pire que la corneille régnait en maître le grand corbeau noir, dépeceur de cadavres. Les images sont puissantes.
Un bel hommage, bien écrit et original, à ces combattants de l'absurde.
A vous relire avec plaisir.

   papipoete   
4/10/2016
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour Speeeech,
<< Tu nous as vu passer dans le ciel, et as pris peur des présages que notre vol signifiait, mais ce n'est pas en trimant comme tu le fais, à t'écorcher les deux mains que tu gagneras ce qui est pour toi au-delà de l'horizon ! Viens, rejoints-nous ! >>
Le héros n'a que trop tendu l'oreille à ces oiseaux de mauvais augure, et maintenant son corps et son âme leur appartient ...
NB je regrette un peu l'image collée aux corvidés ( comme aux serpents ) celle du mal ; mais je songe en vous lisant, à un " barbu " au visage angélique sur " skipe " en train d'appâter un futur soldat d'Allah ...

   MissNeko   
5/10/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J aime vraiment beaucoup votre texte. Il est original, bien écrit. La plume est fluide.
Merci pour ce partage

   funambule   
6/10/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Le rythme est assez bien posé, un certaine fluidité assortie de clarté fait le reste. Il me manque un petit leitmotiv "synthétisant", ce manque obligeant à une certaine attention pour ne pas décrocher du déroulé; j'entends par là qu'une chanson ou un slam doit un peu mâcher le travail du "spectateur" attendu que l'effort doit venir en premier de celui qui souhaite être entendu dans ce registre. En revanche, le choix lexical, une certaine habileté, un brin d'audace et la force désabusée du propos relèvent bien l'ensemble... et j'avoue avoir passé un agréable moment à lire ce texte qui ne manque ni de personnalité ni d'originalité.

   Pouet   
6/10/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bjr,

J'ai bien aimé ce texte.

La première strophe ne me parle pas trop, je trouve notamment un peu "lourd" la rime "subsistance/substance", pas très coulant à la noneille.

J'aime beaucoup en revanche la deuxième strophe sans aucun doute ma préférée du texte. Franchement bien.

J'aime aussi par la suite "Laisse les caresses aux chiens" et d'autres tournures.

C'est dans l'ensemble assez sombre, désabusé.

Rien que pour la deuxième strophe ce poème vaut largement le détour.

   Anonyme   
7/10/2016
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai une vision personnelle (car unique et sûrement erronée) :
Les corneilles sont les "fous d'Allah", le narrateur un "repenti".

Premier quatrain : Des êtres dépourvus d'humanité.
Deuxième quatrain : Qui se moquent de nos défenses, tant ils sont habitués à côtoyer la mort.
Troisième
et quatrième quatrain: Nos foi et prières sont vaines
Dernier quatrain : regrets du repenti.

La forme n'est pas celle que j'affectionne le plus, mais le fait de donner libre cours à l'imagination est loin d'être déplaisant.
Je dirai nouveau, ludique, et surtout que ce genre est à développer.

   Speeeech   
7/10/2016
Merci pour votre accueil.
A ceux qui voient des barbus partout, ma réponse :
http://www.oniris.be/forum/a-propos-du-cri-des-corneilles-t22673s0.html#forumpost301557


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