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Poésie contemporaine
sqark : Un mouvement alternatif
 Publié le 03/01/16  -  8 commentaires  -  644 caractères  -  243 lectures    Autres textes du même auteur

Tiré de "D’autres vivent encore".


Un mouvement alternatif



Alternativement, trop vide ou trop remplie,
Notre vie va boitant dans les passions, qu’entourent
L’envie et le dégoût ; notre corps se déplie
Sans voir qu’on simplifie l’équation de l’amour.

Souvent trop affamés, parfois pleins de nausées,
C’est la vieille satisfaction qui nous ignore.
Je regrette l’erreur de l’Arche de Noé —
Dans chaque rue ses bataillons hurlent encore.

J’ai cru dans l’être humain jusqu’à l’aube d’été
Où j’ai rejoint le monde et l’odeur des tilleuls.
Je suis né dans les mains des rimes hébétées :
Nous sommes trop à deux mais pas assez tout seuls.


 
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   Anonyme   
11/12/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,
votre poème n'est pas simple et ( ceci est un ressenti très personnel ) , je n'aime pas me gratter la cervelle en poésie.
Je vous ai quand même relu, plus lentement mais la magie que je recherche n'était pas présente.
Ceci dit : J'aime beaucoup votre dernier vers.
:-)

   leni   
3/1/2016
bonjour Sqark

Il y a un mal de vivre exprimé dans ce poème Et il m'est parfois difficile
d'enchainer les idées....simplifier l'équation de l'amour????

Je regrette l’erreur de l’Arche de Noé —
POURQUOI??



Je suis né dans les mains des rimes hébétées :
Nous sommes trop à deux mais pas assez tout seuls.

La nausée de Sartre??J'y ai pensé

Je n'ai ressenti qu'une douleur

Je ne note pas je respecte Votre écrit

Salut cordial Leni

   Raoul   
3/1/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Pour ce qui est du sens, si je comprends bien, c'est un passage à la question de la "nécessité" de vivre à deux, mais que pour l'instant faute de mieux… Amer, un peu.
J'aime assez le choix normé des quatrains d'alexandrins aux rimes croisées, comme si c'était un passage obligé pour s'exprimer, pour vivre…
Ce choix contraint à une écriture particulière, à des développements en 6/6 entraînant un "ramassé", une sécheresse dans le vers pas déplaisante du tout, assez moderne même et en phase avec la vie contemporaine, je trouve….
Certains vers sont plus forts que d'autres, mais le tout se tient et le mélange - l'opposition - entre le vocabulaire "technique" et le bucolique est intéressante, même si on frôle d'un peu (trop à mon goût qui n'est que le mien) près le "c'était mieux avant".
Quant au fameux Arche de Noé, (;-) on ne peut pas trop lui en vouloir, il avait tout de même inventé le vin avant… ) de quelle erreur est-il question : d'avoir sauvé des couples - femelle + mâle - ou l'ensemble des espèces animales ?
Texte "à thèse" pas inintéressant en tous cas, même si (et pour moi, c'est sur chaque poème de ce genre) je me demande si c'est de la poésie.

   Pussicat   
3/1/2016
Déjà, j'ai du mal avec l'entame, l'adverbe : "Alternativement," qui me semble arriver trop tôt / référence au titre.
Dans le vers 2, je n'aurais pas mis de virgule entre "les passions," et "qu’entourent", pour lire : "Notre vie va boitant dans les passions qu’entourent / L’envie et le dégoût ;"

J'ai l'impression de lire un texte, une prose, non une poésie, et pourtant j'aime le choix des rimes alternées, même si elles manquent de richesse : "entourent/amour./nausées,/Noé/ignore./encore/tilleuls/seuls" mais c'est un choix. Je pense que les rimes sont là pour leurs sens, c'est pourquoi j'ai l'impression que ce texte dépasse, déborde du cadre de la poésie pour s'en aller sur une réflexion plus profonde...

C'est pourquoi je me pose la question de la mise en forme...

"Je regrette l’erreur de l’Arche de Noé", ça j'aime bien !!!

"Nous sommes trop à deux mais pas assez tout seuls." un peu facile...
bon, ça n'a rien à voir avec votre texte mais perso, j'aime la solitude.

Est-ce de la poésie, une thèse rimée... je ne sais pas, je balance ;)))
à bientôt de vous lire

   Pimpette   
3/1/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ici l'émotion dame le pion au sens et c'est très joli!

"j’ai cru dans l’être humain jusqu’à l’aube d’été
Où j’ai rejoint le monde et l’odeur des tilleuls.
Je suis né dans les mains des rimes hébétées :
Nous sommes trop à deux mais pas assez tout seuls


Belle strophe ultime....bravo

   Anonyme   
3/1/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Pas très joyeux comme thème, mais j'aime bien quand même. Ce que je n'aime pas, en revanche, c'est le passage sur l'Arche de Noé, car où serions les animaux si Noé n'avait pas pris la peine de les protéger... Bon, ce n'est qu'un mythe, donc pas de quoi en faire un fromage après tout...

Vous alternez donc entre le marteau et l'enclume : rester seul mais pas trop. Une équation difficile à réaliser...

Wall-E

   Anonyme   
3/1/2016
" Notre vie va boitant dans les passions, qu’entourent
L’envie et le dégoût " Bien sentencieux comme constat..
" C’est la vieille satisfaction qui nous ignore." Pas trop bien compris; " je regrette l’erreur de l’Arche de Noé —
Dans chaque rue ses bataillons hurlent encore." cela me laisse assez perplexe quant à la signification.

Ce texte n'a pas maintenu l'intérêt que le titre m'avait laissé entrevoir..

   Prune   
9/1/2016
« Je suis né dans les mains des rimes hébétées » : peut-être ce vers, dont le sens véritable me dépasse encore, porte-t-il en lui tout le poème.

Les vers, à peine éclos, s'étonnent toujours de la façon dont il seront conçus : lorsqu'ils grandiront, quel parfum auront-ils ? Quelle essence, quelle parole ? Et le plus dur pour le poète est probablement d'épouser les lignes de ces mains !

Cette poésie me fait l'effet d'une vérité inavouée qui, ici, n'a pas peur de se déshabiller — et je comprends cette « Arche de Noé », qui, peut-être, aurait pu être autre chose que l'arche de Noé. Ce sont des mots endurcis, mais authentiques et emplis d'un travail poétique sur l'expression et sur la forme. Et, l'insuffisance qui habite la vie, exposée ici, ne saurait être une vision seule dé-s-espérée, puisque le mouvement est présent — il y en a d'autres qui vivent, encore.


« J’ai cru dans l’être humain jusqu’à l’aube d’été »


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