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Poésie néo-classique
sqark : Univers
 Publié le 10/01/14  -  6 commentaires  -  824 caractères  -  190 lectures    Autres textes du même auteur

Tiré du "Recueil des vents".


Univers



Il fallait des secrets pour contourner la vie
En élançant son corps au centre d'un nuage.
L'originel affront à jamais nous ravit
La justice terrestre au loin de nos rivages.

J'expose mon âme aux effarements divins :
Je veux qu'ils soient témoins de la mort du désir.
Je ne puis plus me joindre aux rires et aux vins ;
De cette comédie j'exècre le plaisir.

J'ai voulu m'exiler de cette humanité
Qui rayonnait sans moi dans son terrible orgueil.
Le combat à la mort de mille vanités
A détruit tous mes chants sans en porter le deuil.

Devant le temps qui passe on s'invente un prétexte ;
On croit prête à casser la corde de la lyre :
On n'écoute plus rien que la loi du contexte —
Il n'est pas d'univers qui puisse nous suffire.


 
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   Miguel   
30/12/2013
 a aimé ce texte 
Pas
Texte obscur dans lequel ont pense déceler l'expression d'une certaine désillusion, mais trop d'éléments laissent le lecteur perplexe. Que signifient les premiers vers, et quelques autres ? Le lyrisme auquel ce poème semble prétendre ne fait pas bon ménage avec l'hermétisme. Ou l'on est dans une poésie très intellectuelle et conceptuelle, ou l'on s'adresse au coeur, et ce dernier a besoin de comprendre.

   Robot   
10/1/2014
 a aimé ce texte 
Bien
Sur le fond, je pense que le poème est, par son expression nihiliste, fort pessimiste mais ceci est exposé dans un langage très expressif.
Je n'y voit pas d'hermétisme, mais une claire représentation d'une conception de la communauté humaine émanée des effarements divins et apparemment rejetée sans nuance. Tout est mauvais dans cette humanité semble dire le texte.
Sur la forme, l'auteur passe du "je" au "nous" comme s'il voulait englober tout un chacun dans sa vision du monde et ceci â contrarié ma lecture.
Tant qu'il est dans le "je", l'auteur est légitime à donner son point de vue, mais quand il en vient au "on" impersonnel et au "nous" collectif il devient moins crédible en voulant nous associer tous à ce rejet.
Cependant ceci est écrit de belle manière dans un second quatrain d'un superbe style.

   Ioledane   
10/1/2014
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Je trouve ce texte très inégal. Le premier quatrain me paraît maladroit et confus ; le deuxième, plus clair mais sans réelle aspérité ; le troisième superbe ; le quatrième un peu plus plat, même s'il conclut assez intelligiblement le poème. La tournure "On croit prête à casser la corde de la lyre" ne me semble pas très naturelle et a heurté ma lecture.

Une mention particulière pour "Le combat à la mort de mille vanités / A détruit tous mes chants sans en porter le deuil".

   Anonyme   
10/1/2014
Bonjour

Encore un poème que je n'ai pas commenté en espace lecture
faute de compréhension.
Que veut nous dire l'auteur ?
Veut-il se retirer dans un monastère ?
Devant un texte abscons à ce point toutes les conjectures
sont permises.
Comme d'habitude, je ne mettrai point d'appréciation
n'ayant pas compris grand chose à ce poème.

Hananké

   senglar   
10/1/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour sqark,


Poème extrait d'un contexte et qui, paradoxalement, dénigre la "loi du contexte". Il me faudrait à lui-aussi son univers pour que je puisse le cadrer, le recadrer. J'ai là le suc, l'extrait, il me faudrait l'écrin, le fruit.

Bien écrit par ailleurs, j'en retiens la nécessité d'atteindre à l'intergalaxie, à la multicosmicité pour varier les débuts... et les héritages. A partir de là peut-être renaître, mais ne sommes-nous pas des animaux mythologiques ? Alors à quoi bon ? Soit... On peut toujours essayer :)

Brabant

   Arielle   
10/1/2014
 a aimé ce texte 
Un peu
Je n'ai hélas pas réussi à percer les secrets de "l'originel affront" pas plus que ceux de" l'effarement divin" ni même celui de "la loi du contexte" Cela a découragé ma lecture.

J'aime assez que plane un soupçon de mystère dans un poème quand je peux l'interpréter à ma manière mais ici j'ai l'impression d'un grand vide derrière une avalanche de grands mots ... Un peu plus de simplicité aurait sans doute suffit à me faire entrer dans cet univers que je pressens exigeant mais assez austère.

   Anonyme   
11/1/2014
Commentaire modéré


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