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papipoete
10/11/2019
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bonsoir SQUEEN
au bas de votre texte, nulle écriture pour vous faire la fête, alors sous ma plume voyez comme un lampion, histoire d'oublier un peu demain-matin qui montre le bout du nez ! J'avoue qu'à part votre infinie tristesse, que la fin du bon temps vous inspire, la teneur de vos vers m'apparait complexe, et ne puis me prononcer sur leur qualité ? techniquement, je vois des quatrains de pentasyllabes, puis tout d'un coup, au 13e vers, celui-ci prend un pied de plus ! NB il fut un temps jadis, quand je travaillais, songer au lundi-matin alors que dimanche ne faisait que débuter, me tourmentait comme le diable ( que j'allais retrouver derrière son bureau... au rapport ) |
Provencao
10/11/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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C’est sans doute à un vers comme celui-ci :" l'instant qui bouscule" que les différents commentateurs tenteront de répondre....
A quoi devons-nous nous attendre à cet instant qui bouscule? J'avoue ne pas avoir compris le texte....je vous laisse soin de nous expliquer. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Annick
10/11/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je suppose que le narrateur a assisté à une fête mais le terme reste vague puisqu'il n'est pas dit de quelle sorte de fête il s'agit.
Après les festivités, il se retrouve face à sa solitude, à son mal être, sa lassitude, sa fatigue et sa tristesse au point de penser à en finir avec la vie. C'est le désenchantement fatal, l'instant qui bascule, qui bouscule : Fatigue tristesse lendemain mal être je vais disparaître et pour qu'il ne naisse J'ai l'impression en lisant les trois premières strophes que l'univers du narrateur, c'est la rue. La fête est considérée comme le mirage d'un soir. La lune semble représenter ce mirage mais bien vite, après la fête, "le sombre s'impose". L'anaphore "on oublie la fête" n'est pas présente à chaque premier vers de chaque strophe. Elle exprime la volonté, comme une sorte de résignation, de revenir à la dure réalité : se retrouver face à soi-même, devant ses difficultés, peut-être après que les vapeurs de l'alcool se soient dissipées. Ce poème évoque la lucidité du narrateur face à l'artifice d'un bonheur fabriqué : On oublie la fête le pavé humide presque trop lucide mon pas s'y reflète Les vers courts sont autant d'instants fugitifs. Un poème difficile à cerner. |
Vincente
11/11/2019
a aimé ce texte
Bien
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La fête joue ici un jeu de dupe, un triple jeu où elle se prétend réjouissance mais elle s'avère éphémère et décevante, et puis elle dissimule sous son terme séduisant la vie sociale de son narrateur, qui ici, s'avoue dans une expression, une réalisation très ambivalente.
Le maelström qui l'a jadis emporté le laisse aujourd'hui las, désabusé, et attristé car il est maintenant trop tard pour recommencer ou même reprendre ne serait-ce que la dernière partie du chemin. La dernière strophe, la plus réussie à mes yeux, le dit sans appel : " On oublie la fête l'instant qui bouscule l'homme tentacule n'aura plus de tête". L'homme à l'espoir surpuissant n'est plus, "oublié" de facto. Concernant la forme en hexasyllabes sur huit quatrains, elle m'a paru plutôt "sèche", assez rude en première lecture. Ce côté systématique n'est pas très agréable en soi, d'autant que les rimes proches surchargent la scansion, mais j'imagine que l'intention de l'auteur était de "cadrer" son poème dans une systématique, une sorte de mécanique irrépressible rappelant celle du temps qui semble avoir bien endommagé la vie évoquée. (un détail : je n'ai pas trouvé bien inspiré le vers"mienne lassitude"). Je reste mitigé sur l'ensemble. L'intention est intéressante, le propos assez inspiré, dans un dévers tourmenté avec une force assez convaincante, mais la forme me laisse dans le doute quant à sa pertinence et puis l'attractivité du traitement du sujet ne m'a pas trop emporté. |
Davide
11/11/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour SQUEEN,
Ce poème, on dirait qu'il tourbillonne sur lui-même, à l'image de son narrateur, sans doute bien éméché. La fête finie, et son mal-être revient, accompagné de dame solitude et de toute la misère de sa vie. Un plaisir solitaire retarde tant bien que mal le retour au réel où "tous se détestent", où la conscience de soi-même estompe la griserie 'inconsciente" des fêtes alcoolisées. Cela dit, je me suis plu à voir derrière cette simili "danse macabre" une métaphore de notre société contemporaine, où la somme des divertissements nous détourne sans cesse de nous-mêmes et de notre conscience d'être au monde. Je ne veux pas entrer dans quelque discours philosophique, surtout que la visée du texte me paraît on ne peut plus politique, mais la généralisation appuyée du dénouement ("l'homme tentacule / n'aura plus de tête") a le mérite de poser question sur l'avenir de l'homme et de la responsabilité de ses actes. En cela, la métaphore est "tranchante", provocante, mais ô combien suggestive. Un détail : je ne suis pas sûr d'avoir compris l'image de "l'infini calcul". Je ne suis pas sûr - non plus - de mon interprétation, évidemment, mais elle a le mérite de me faire aimer ce poème ! |
hersen
12/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un texte qui dit bien la désespérance, sans s'embarrasser de contorsions inutiles.
Tout est livré haché, mouliné, des vers courts qui courent, qui disent vite. La fête et ses illusions, et sa fin avec l'éternelle solitude. à la fin, l'homme n'aura plus de tête; Plus de coeur non plus, sans doute. |
LylianR
13/11/2019
a aimé ce texte
Bien
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Les idées évoquées restent floues, un peu imprécises, j'ai du mal à rentrer dans cette dégringolade qu'est cet après fête où le spleen s'impose.
Mais le rythme du poème est intéressant. C'est comme un vertige qui happe le narrateur. Les vers courts contribuent grandement à cette impression de descente aux enfers : On oublie la fête l'instant qui bascule l'infini calcul où tous se détestent |
SQUEEN
14/11/2019
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Remerciements lien vers
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