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Cyrill
31/5/2021
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour,
Je suppose qu'il s'agit d'une atmosphère post apocalyptique mais sous toute réserve. Je pense au roman "La route" de Cormac McCarty. Mais les images ne me parlent pas vraiment. J'ai noté deux mots inutilement savants : runes, et glyphes. Pourquoi ? L'ensemble ne m'a pas convaincu. Les quatre derniers vers ont une jolie sonorité. Merci pour cette lecture, Cyrill |
Donaldo75
18/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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J’aime beaucoup ce poème par sa tonalité ; ses vers impriment l’évocation à ma lecture et c’est ce que j’attends en premier de la poésie, quelle que soit la forme choisie, parce que dépasser les mots c’est ce qui rend le texte particulier, permet au lecteur de s’affranchir d’un cadre en deux dimensions appelé feuille de papier ou écran numérique. Ici, et la non-ponctuation l’accentue, les vers sont placés comme des notes et moi lecteur je peux décider du rythme de la mélodie, ce qui me permet de varier sur la base du ton. Du coup, je peux me rendre la lecture déprimante, triste, picturale sans avoir à me soucier de ce que l’auteur essaierai de m’imposer puisque justement il me laisse ce choix.
Bravo ! Merci pour le partage. |
papipoete
31/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Stephane
le genre de poème qui, dès la première ligne séduit le lecteur, et peu à peu l'on vogue sur un océan de mots choisis, comme à la recherche de l'ile " havre de paix ". NB un seul reproche toutefois : " ils ", mérita que l'auteur nous dise de qui s'agit-il ? bien que je pense à l'éternel migrant fuyant le malheur, vers un hypothétique éden... Le dernier vers ( vous allez être surpris ) me fait songer à Ugolin, de Manon des sources, cousant sur son coeur le ruban de Manon ! ( cela n'a rien à voir, mais... ) un fort beau poème ( pas besoin d'écrire en majuscule en retour de ligne... ) |
Pouet
31/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Slt
un poème aux allures de fin du monde, une atmosphère pesante bien campée. J'ai pensé à "Je suis une légende" de Matheson pour l'ambiance. Il y a aussi comme une "mémoire de l'écriture" -gravures effritées- une "post-histoire" de macadam et de déchéance, de non-retour et de marche infinie... |
Cristale
31/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le ciel, immense, libre, infini, clair et sur terre les ombres, maigres, enchaînées, invisibles, couleurs d'ombres fuyantes retenues par poignards plantés dans les corps flasques pareils à des insectes cloués par une épingle dans la boîte d'un immonde collectionneur.
Les poignards/épingles comme l'impossibilité plombante d'espérer une vie meilleure dans ces glauques conditions de survie. Ailleurs le ciel est pur et bleu, mais c'est ailleurs, inateignable. Voilà Stéphane, le tableau que je peins aux nuances de ton poème. Ne pourrais-tu pas priver chaque vers de ses majuscules pompeuses pour rester en osmose avec ton sujet ? En même temps je n'y connais rien en poésie libre ^-^ Merci pour cet écrit. Cristale |
Anonyme
6/6/2021
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Stéphane,
Un titre évocateur de tant de drames au monde, le Ciel, l'espoir et les Ombres qu viennent les assombrir, voire les barrer. Un poème qui m'évoque les migrants, mal accueillis, partout, toujours. L'alternance de vers plus longs et plus courts marquent la fragilité des situations, les pas en avant et les retours au "ciel cendreux". J'ai vraiment beaucoup apprécié les trois derniers vers. Merci du partage Éclaircie |