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sauvage
20/8/2020
a aimé ce texte
Bien
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Cet homme biomasse me plaît bien et les premiers vers m'entraînent dans le questionnement de l'auteur.
Par contre la 2° strophe, sensation qui s'amplifie à la relecture, semble trop artificielle, rajoutée là pour des jeux d'écriture avec demain/deux mains. Elle change l'état d'esprit du lecteur que je suis. J'ai cependant compris que sa construction pouvait se rapprocher de la 4° strophe. La 3° strophe, à mes yeux, manque encore de force et parfois retombe, par exemple, l'enchaînement « plus de rêve / plus de trêve ». En revanche, la dernière strophe est plus aboutie et certains vers sont très réussis comme « avant que demain ceigne les murs ». Merci pour cette lecture plaisante. Sauvage en E.L. |
Lebarde
20/8/2020
a aimé ce texte
Pas
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Sujet bizarre un peu four tout, traité de façon confuse avec des mots pixellisés, empruntés au monde de l’internet et des nouvelles techniques informatiques réservées aux initiés, assez éloignées de la poésie et ce qui est plus regrettable, de l’élégance et la rigueur que l’écriture exige.
Syntaxe douteuse accentuée par l’absence de ponctuation. Une faute à corriger: « nos larmes couleron(s)t ». Je cherche désespérément un brin de poésie dans ce texte et je décroche. Désolé En EL Lebarde |
IsaD
30/8/2020
a aimé ce texte
Vraiment pas ↓
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Bonjour
Désolée, je n'ai absolument pas aimé le fond de ce "poème" (je ne parle pas de la forme puisque c'est du libre, ni des mots employés qui me laissent perplexe). D'ailleurs, je ne comprends pas ce type de fond, mais c'est personnel, cela me fait bondir. Je sais bien que l'expression est libre et que l'on peut dire à peu près tout ce que l'on veut, mais je n'adhère pas à cette noirceur (encore une fois, c'est vraiment très personnel) qui m'attriste profondément. |
Robot
30/8/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Il y a quelque chose dans ce texte qui me paraît avoir été travaillé et réfléchi. Le fond est intéressant car il interroge le lecteur.
J'ai trouvé de la poésie dans certains passage, notamment à partir de "Je n'ai pas vu". Le vers ci dessous m'a vraiment plu car il porte une image parlante. "et nos regards pixellisés resteront à jamais enfouis au fond de nos pupilles" Pour ce qui précède, les jeux sur main et lendemain m'ont paru un peu excessif. En résumé, dans ce poème c'est le fond qui m'a le plus séduit. |
Dolybela
30/8/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Votre poème fait écho à mes propres recherches poétiques. Comment nommer notre monde et notre avenir ? Vers quoi allons nous qui puisse laisser une place à la poésie ? De celle-ci je vois deux traces dans votre poème : les soleils levants/couchants et l'encre à la fin. Le lyrisme va changer d'objet. Devra-t-il se cantonner à chanter le regret d'un monde d'avant la chute, ou a-t-il un autre avenir, plus actuel, plus politique ? (Je vous renvoie l'excellent poème Le Corbeau et l'Autruche qui vient de paraître sur Oniris).
En ce qui concerne votre texte, les impératifs dénotent la peur du poète, son envie d'être rassuré, peut-être face à tous ces mots nouveaux, ce langage scientifique qui personnellement m'évoque les lois de bioéthiques passées en France en août et qui ont engendré une peur légèrement réactionnaire mais aussi fondée sur certains aspects. De manière générale, votre poeme présente la fin d'un monde, au profit d'un autre où larmes et encre sont subordonnées au néant. La poésie étant le gage absolu de la liberté, je dirais que c'est faux, que la poésie n'est ni résistance ni aliénation, elle est avant tout réalisation, acte, parole qui fait acte n'ayant pour objet qu'elle-même. Les craintes du poète peuvent s'effacer, s'il s'accroche à son art, celui-ci a encore de beaux jours devant lui. |
papipoete
30/8/2020
a aimé ce texte
Bien
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bonjour Stephane
Demain s'annonce mauvais, et les augures ne s'y trompent pas...Il faudrait que j'échappe à ce tourment qui pointe son nez crochu, et laisse planer l'ombre alors que le jour vient de se lever... NB en termes bien scientifiques ( pour initiés ), le héros voit en " l'homme biomasse ", sa planche de salut, mais la nôtre ne devrait-elle pas être " nous " ? Simples terriens prompts à scier la branche sur laquelle nous sommes perchés ? Et surtout le " grand manitou " des bûcherons...peroxydé aux USA, yeux bridés en Asie, à l'accent portugais du Brésil ? Avant que notre arche ne coule, si on la calfatait avec du pétrole plutôt que de le traquer à tout-va, le bateau de la vie sur Terre, pourrait reprendre la mer... je ne vois pas qui incarne cet " homme biomasse ", mais il doit être noble et sage, pour que vers lui se presse le héros ! " les couchers de soleil s'inscriront dès le lever du jour " brrrrrr ! à la 3e strophe,2e vers, ne vouliez-vous pas dire " chacun DE nos pas ? " |
Lariviere
30/8/2020
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
J'ai bien aimé lire ce poème futuriste, particulièrement son entame et cet "homme biomasse" assez flippant quand on y réfléchit, surtout dans l'anticipation de cette masse et de son génome mis à nu qui en l'état ne promet rien de bon pour demain, effectivement... "je n’ai pas vu se dessiner la nuit sur chacun nos pas" Sur ce passage je ne sais pas s'il manque un mot ou une préposition, mais je ne comprends pas la syntaxe... A partir de là, je trouve que le poème perd de sa force tout en gardant un certain lyrisme "sf", les vers restent assez descriptifs, alors que c'est le moment où l'on attend que le poème décolle vraiment... Malgré tout le ton est là !... En espérant que ce commentaire soit utile à l'auteur je lui souhaite une bonne continuation |
Atom
30/8/2020
a aimé ce texte
Bien
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Après avoir lu ce poème, j'ai pensé au Meilleur des mondes de Huxley.
J'aime bien l'alternance de strophes déshumanisées / désabusées et leur champ lexical physico-chimique-technique avec des strophes au vers simples exprimant quelque part une certaine détresse et un désir de contact réel. Et oui, que sommes nous en train de devenir, nous, pauvres humains ... si connectés ? |
Donaldo75
30/8/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Salut Stéphane,
J’avoue que le premier vers, avec cet homme biomasse, m’a fait peur ; je me suis dit : « non, pas encore un de ces auteurs qui va me gaver avec des artifices lexicaux et des tournures sorties de nulle part ». Et je me suis trompé même si l’homme biomasse ne me dit pas plus que ça en termes de formulation poétique. D’ailleurs, la première strophe reste dans cet esprit scientifico-blablatesque dont je ne suis pas friand. Puis, le poème s’élève, sort de son habit de plastoc – un terme que j’aime bien, il me fait penser à du plastique plaqué toc – pour prendre du lyrisme comme certains prennent de la vitesse. Et là, je suis la poésie et je reconnais ta plume. Et plus j’avance dans tes pas de poète, plus j’adhère à ce que je lis, dans le fond et dans la forme, du nord au sud, d’est en ouest. |
Vincente
30/8/2020
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Le titre va droit au but en une question à l'adresse d'un lieu à venir, inconnu puisque soupçonné d'un devenir incertain ou d'un certain avenir insoupçonnable…
Dans l'absolu de ce genre de formulation, tout peut arriver. Comment le poète va-t-il donc tenter de garder à la fois un réalisme signifiant et offrir une parole intéressante face à cette question ? En fait il va envoyer des pistes échevelées dont chacune répond d'une source de nos connaissances scientifiques, et d'une modeste considération pour nos sentimentalités. Mais j'ai eu du mal "à prendre au sérieux" le propos à cause son côté agglomérant tout un tas de convocations provenant de champs multiples (génétique, psychique, informatique, ontologique,…), comme s'il avait voulu piocher le plus large possible, faisant feu de tout bois, comme s'il se trouvait dans une sorte de panique existentielle et que ses arguments s'enchevêtraient et le dépassaient. Autant je suis touché par l'inquiétude qui a bien des ressorts sous-jacents prêt à faire lit à nos angoisses les plus profondes, autant je trouve que l'expression, face à la complexité qui nous assaille en cela, doit faire preuve de "raison", d'attention et de retenue ; ce qui d'ailleurs n'empêcherait pas à mes yeux des sujétions toutes poétiques. La chose est déjà bien complexe, évitons de la rendre encore plus difficile à démêler en embrouillant ses fils premiers. Mais bien que je n'ai pas épousé la manière du propos, son expression m'est apparue tout de même "sympathique", au sens où j'ai éprouvé de la sympathie pour le narrateur, touché par les fébrilités de son Je devant tout ce qui le chamboule et l'indécise. Ce pan là du poème angoissé est très touchant. Mais je me dis que ce n'est pas en se questionnant de la sorte que l'on s'en sortira… vivant ou mort… ! |
apierre
30/8/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Stéphane,
J' ai embarqué dans ce texte futuriste où j' ai trouvé la poésie bien présente.De belles images fortes , j'ai particulièrement aimé "les couchers de soleil s'inscriront dès le lever du jour tandis que que la ville brillera de ses billboards logarithmiques et nos regards pixellisés resteront à jamais enfouis au fond de nos pupilles " Un peu trébuché quand même sur le "chacun nos pas " |
Cristale
30/8/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Stephane,
Sois rassuré, il va couler encore beaucoup d'eau sous les ponts avant l'avènement de l'humanoïde-robot. Tu devrais écrire des nouvelles de science-fiction. Tes écrits sur les villes, les gens que tu dépeints en nuances de gris sont aussi prenants que ce texte, étouffant à souhait ! On se sent prisonnier d'un monde où il fait toujours entre jour et nuit, une sorte de crépuscule macabre où se traînent des créatures mi-humaines mi-machines pourvues d'adn...de chairs ferraillées, de computers, de logorythmes, de quadruples coeurs...beurk ! Bon, pour conjurer tout ça, en attendant tu peux aller respirer la verdure, la rosée du matin, l'odeur du foin, du fumier des chevaux, courir dans la campagne, entendre le chant du coq, le meuglement des vaches, voir couler les rivières, parcourir les forêts, les montagnes de nos plus belles régions de France dont certaines comptent un habitant par hectare :) Et puis Elle te donnera la main et te serrera fort sous le dais de l'aurore. Bravo Stephane pour l'inventivité. Cristale qui espère ne pas voir le coucher de soleil dès le lever du jour :) |
solo974
31/8/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Stephane,
D'emblée, le titre interpelle le lecteur en raison de sa forme interrogative. Votre poème est sombre, certes, mais rejoint mes propres préoccupations sur le monde qui nous attend. J'ai particulièrement aimé ce passage : "donne-moi la main prends-moi prends-moi avant que le vent tourne des deux mains" Il m'a en effet rappelé la magnifique chanson de Colette Magny intitulée "Mélocoton". La connaissez-vous ? L'aimez-vous ? https://www.youtube.com/watch?v=OPVtricblNM Bravo à vous et merci pour ce partage ! |
Stephane
31/8/2020
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