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JulienAyme
10/1/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Stephane,
Votre texte m'a touché. On ne sait pas trop où on se situe au début : dans un rêve ? quelque part entre la vie et la mort ? ... Puis j'ai aimé comment les indices sont donnés peu à peu : le souvenir d'un être cher, une femme, disparue, une maladie, car le thé aide "à renforcer le système immunitaire / parce que tu en avais besoin" La précision de la description de la scène dans votre "Intermezzo" donne l'impression d'un flash de lucidité au coeur d'un rêve où les sensations sont plus floues. Malgré des passages qui sont restés pour moi un peu hermétiques, j'avoue que j'ai été emporté par votre écriture. Bravo ! |
fanny
10/1/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Pas facile à lire, pas facile à commenter.
Cela me fait penser à une nouvelle version de "la Dame aux camélias". Je suis emportée par la musicalité et l'expressivité qui baignent l'ensemble du texte, séduite par cette magnifique déclaration où même la mayo du burger vient servir d'écrin à l'amour sans jamais entacher la nappe, et bluffée par la qualité d'un écrit dont la passion et la tristesse font vibrer les éléments les plus simples du décor et du quotidien à l'unisson de l'intemporalité des sentiments les plus complexes et les plus profonds. Chapeau. |
papipoete
10/1/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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bonjour Stephane
Comme je le dis pour Cyrill, je vois là du Stephane, du Grand Cru dont le nectar coule à en perdre le nord ; un élixir qu'aurait mis en scène Jean-Christophe Averty ! Ou bien même, une plume reliée directe au neurone de l'imagination, qui court sur le vélin à perdre haleine, de crainte d'oublier une ligne, une image furtive. Certes, vous lire demande attention, et abnégation que la densité du texte put faire passer son chemin. Je vois une femme tant aimée qu'elle en est divinisée, et partie là-haut où les anges ne s'ennuient pas de dorloter les locataires ! le héros pourtant n'est pas complétement rassuré, et " Gabriel Ailé ", devra porter une attention particulière sur " l'objet des tendres tourments "... elle pourrait même re-descendre sur Terre... NB bien des passages me rappellent la rencontre avec celle qui me guérit, alors que de solitude je me languissais, la mère de ma fille partie vers d'autres bras, sous d'autres draps. " je l'aperçois dans cette rue ; ce ne peut être Elle, beaucoup trop belle ! " Dans ce long texte, que l'auteur est parvenu à écrire en hiéroglyphes, j'ai pris ma Pierre de Rosette et aimai particulièrement " l'extrait N° 6 " |
Catelena
10/1/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Instinctivement j'ai lu à haute voix. Habituellement, je ne suis pas adepte de ce genre de lecture.
C'est beau. Long, très long, mais tellement beau. D'une beauté comme on imagine la pure poésie. Tout coule avec une facilité de plume qui nous envole sans toucher terre un seul instant. Vous êtes LE poète accompli. Digne des plus grands à mes yeux. Peu importe le sujet, j'ai envie de dire, tellement c'est un régal de suivre les méandres de votre plume enchanteresse. Ah, le divin intermezzo ! Le Cimetière Marin de Paul Valéry, m'avait procuré ce genre de sensation que je ne pensais pas retrouver ailleurs. Merci pour cet instant de grâce, Stéphane. Je vous relirai demain, histoire de bien me frotter les yeux avant... Elena, charmée d'emblée |
Pouet
10/1/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Slt,
un "souffle" incontestable dans ce texte qui se lit vraiment bien, un poème d'amour sans doute. Le poème démarre fort. Bien sûr, je préfère certains passages à d'autres et des "emplois" ne me parlent pas toujours. On peut peut-être aussi trouver par instants dans le style, les "répétitions" ou "enchaînements" d'adjectifs, une certaine forme non pas "d'artificialité" ou de "facilité"; mais comme une sensation de "rouages" un peu. Bon, je ne me comprends pas vraiment moi-même. Et c'est aussi cela, se laisser embarquer ou porter par l'écriture, quand on écrit. Et j'en suis moi-même la première victime.. Cela sent l'instant, la spontanéité. Voilà mon "ressenti", ce que j'ai essayé de laisser comme "sentiment de véracité" de ma lecture. Une chose subjective. Tout ça pour dire que j'ai au final bien apprécié ce texte en y trouvant comme une fragrance d'épopée épique. |
Marite
11/1/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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J'ai reçu ce poème comme une très longue confidence faite dans une ultime pause, indispensable et nécessaire pour clore une étape douloureuse avant de reprendre le cours d'une vie. La présentation est adaptée au processus de recueillement avec lequel sont évoqués tous les instants vécus qui ne seront plus. C'est magnifiquement écrit !!! Je l'ai lu deux fois, à voix haute et toutes les coupures de vers concordent parfaitement avec l'intensité des ressentis transmis ainsi que l'importance du message contenu dans les septs derniers vers. Je crois que je le relirai encore demain ... peut-être y ai-je perçu une sorte de réconfort ...
Troisième lecture : sensations identiques aux deux précédentes et, toujours la même admiration de l'aisance avec laquelle tous ces ressentis ont été décrits. |
gino
11/1/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour voilà de la poésie atypique et très originale.
La première lecture glisse sur les mots comme sur un toboggan aquatique. On laisse aller, on ne de retient pas. On ne sait pas trop tout ce qu'il se passe autour On glisse, heureux comme un enfant. le texte est rythmé, syncopé, assez incantatoire Cela parle d'une séparation; d'un amour beau comme un vase de cristal ou comme un double hamburger végétarien Ah l'amour et la séparation, rengaine vieille comme le monde et peut-être encore plus vieille, vieille comme Sisyphe Mais d'un sujet si banal, vous en avez fait quemque chose de fort, d'original. Beau. Bravo. Je te tutoie. Deuxième lecture: il n'y en a pas. Je garde le souvenir mentholé de de la première lecture. |
Cyrill
11/1/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Je verrais bien ce poème dit à haute voix. Il a un souffle qui s’y prête. Le narrateur semble plonger dans les affres de l’inconscient ou de l’onirisme comme dans un labyrinthe, à tâtons, à l’aveugle. Qui est-on, qu’est-on en dehors de soi, le produit de mues successives. C’est ainsi que je vois ce narrateur, se défaire peu à peu de ses vernis de surface.
C’est aussi un plongeon dans les abysses, au cours duquel, entre chaque extrait, on remonte en surface pour happer une goulée d’air, puis c’est reparti, on replonge et c’est désespérant. Peut-être un poil d’optimisme à la fin, du moins un amour consolateur. Je patauge, navigue à vue dans ce tsunami verbal, merci pour le partage. |
Myo
11/1/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Des émotions à fleur de peau qui nous entraînent et nous imprègnent de toute leur profonde sincérité.
Une nostalgie, une douceur, une force portées par le choix des mots, du rythme, de la présentation. J'ai ressenti votre écrit de la plus belle des façons. Merci du partage. Myo |
Stephane
13/1/2023
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