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Cyrill
22/7/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une ambiance désespérante décrite à grand renfort de riches métaphores qui infusent en moi, lecteur.
Je suis littéralement baigné dans cette tristesse à fleur de peau, elle s’exprime longuement, se renouvelle encore et encore par moult détails qui posent un décor mi-fantastique mi-réel. Un long poème, pas trop long pour moi qui aime les textes bavards quand ils ont quelque chose à dire, et c’est le cas ici. Les excès de nos sociétés, de notre civilisation, sont questionnés sans relâche. Un poème à relire, certainement, pour en apprécier toutes les subtilités. Beaucoup d’émotion s’en dégage. |
Anonyme
31/7/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Stephane,
Vous avez créé là, un texte riche, sombre (la pluie ruisselant sur les visages d’amertume). Un long travelling désespérant sur les banlieues mais pas que. Il est émaillé de métaphores et d'associations d’images, souvent superbes, parfois obscures (maquillée des tantriques aveuglant les falaises) et de mots compliquée à remplir mon carnet (pyrée, euristique, lipome, etc.) Le travail poétique paraît colossal et donne un peu le vertige. Je n’ai pas les compétences pour tout comprendre et commenter mais je suis ressortie un peu hébétée, enivrée et surtout très impressionnée par la densité et de cette état des lieux sur nos abus et déviances générales. Si je pouvais émettre un léger reproche, c’est sur sa longueur mais vous aviez tellement de choses à dire. Je le relirai dans quelques jours Je découvre un auteur et je suis totalement éblouie Anna |
papipoete
31/7/2022
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bonjour Stephane
D'emblée, je pus passer mon chemin devant la masse des vers ( c'est un principe depuis qu'on me sabra des quatrains entiers... ) Mais non, je me suis aventuré à pieds feutrés, et tel Champollion je m'attaquai à le transposition en français, de ce texte où les neurones traînent des pieds " c'est quand qu'on arrive ? " NB je n'ai retenu que l'immense douleur, qui s'exprime sous la plume de l'auteur ; mais j'avoue avoir rendu les armes en chemin ! Je sais ce genre d'écriture, prisée par certains grands oniriens qui s'extasieront devant cette pelote de vers, aussi ne veux-je point pénaliser notre jongleur, avec une notre réductrice ! je ne sais si vous sauriez étaler des alexandrins, mais moi ne saurais me mesurer à votre façon... |
Robot
31/7/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un texte dense et accablant de morosité qui pourrait figurer dans une "légende des siècles" contemporaine.
La rédaction de ce poème libre est constituée d'images prégnantes et saturées de pessimisme, dans une écriture et une composition qui m'ont retenues jusqu'au bout de l'émotion et de la sensibilité. Ce texte est tellement sombre et désespéré, ne laissant aucune illusion, aucune ouverture vers une quelconque sérénité, que le besoin d'aller chercher au dehors un peu de lumière sous le soleil se fait sentir. En celà, c'est une réussite. |
virevolte
31/7/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je suis un peu gênée par le rythme . Il y a beaucoup d’alexandrins. Trop pour des" vers libres" mais qui seraient parfois faux pour du classique. Lu à haute voix cette forme est un peu pénible d’autant que le poème est très long.
Sinon j’admire la force du texte et sa noirceur. Le thème de la « ville démentielle » est développé d’une manière très sûre, tout à fait personnelle et convaincante. Si je devais faire la liste des métaphores originales dont le texte est rempli il faudrait que je recopie le poème ! Je n’aime pas beaucoup l’utilisation de l’« éther » usé. D’ailleurs le vers dans son entier choque mon oreille. « Le matin s’évanouit aux confins de l’éther" Qui ne colle pas avec le rythme du vers suivant "En fouillis basaltique de colonnes olivines" Peut-être certaines comparaisons sont-elles un peu forcées « La scolopendre veille à tisser la nécrose », ou « « le béton lapidaire » et d'autres.Mais pourquoi pas ! Donc un poème fort, une description originale et désespérée de notre monde. Merci pour la lecture. |
senglar
31/7/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Stephane,
Je vais être honnête. Est-il possible de rendre compte de ce très long poème truffé de vers aussi riches qu'hiératiques. A moins d'y passer trois jours ou trois semaines je ne le pense pas Alors avant de dire mon impression générale je choisis de chaque étape quelques éléments : - 1ère séquence : "à demi entrouvertes" : une persienne se lève ou se baisse non ? Vers remarquable : "Le décompte des cernes piétinés alentour" (Ce seront mes choix bien entendu) - 2ème séquence : Je relève le "cancéreux" à mon avis corrélé au titre. Vers remarquable : "De faisceaux hilarants aux morsures de velours" - 3ème séquence : je retrouve le mot "cancéreux" et je trouve le mot "oxydés" - 4ème séquence : Le mot "rouille" m'interpelle. Hello mec ! "jungle homicide" : je n'en connais pas de paradisiaque. vers remarquable : "Les ombres menaçantes des miroirs art déco" quoique l'art déco c'était l'art nouille, tout en rondeurs, difficile de blesser quand on est rond. Vous me direz la batte de base ball et tout ça... - séquence 5 : Je trouve le mot "acide" "vide quantique" c'est tout petit le quantique. vers remarquable : "En fouillis basaltique de colonnes olivines" Ah celui-là il est fabuleux ! Et euh C'est l'autel de Moloch le quatrain final. Bien j'en viens à mon impression comme annoncé au début : Brrr !... J'ai lu là une vision bien pessimiste de la ville et de sa banlieue. Réaliste-Poétique-Rhétorique-Philosophique-Catastrophique. "Génoxydes" J'ai cherché "Gén-", j'ai trouvé "oxyd(és)" : "Sur les pans oxydés d'une plaine marchande" Et puis j'ai vu le jeu avec le O : GénOxydes. Génome et oxydes. Ce génome est un carcinome avancé puisque l'on court ici à sa perte. Un grand bidon de rustol peut-être je retombe sur le mot "rouille" relevé plus haut. C'est pas de la gymnastique ça ! Vite mon oncologue ! Ah une dernière remarque : Dans ce tableau apocalyptique je n'ai pas vu les rats. moi qui habite la campagne j'ai mon rat. Va pas être content le rat des villes ! |
Cristale
31/7/2022
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonjour Stephane,
Quel punch ! Comment tu as laissé courir ta plume ! C'est une folie, un délire d'images toutes plus crashes les unes que les autres sur un rythme haletant. Pas le temps de souffler... Des vers en situation tellement plus expressifs à ta façon si personnelle que tu te passes aisément de toute forme classique. Tu parviens à contrôler la chevauchée de ta plume sans jamais la brider. Peintre des entrailles de la ville tu m'as scotchée devant mon écran. Histoire de dire un truc négatif, je n'aime pas trop les numérotations. Les espaces plus grands m'auraient câliné davantage le regard ^^ Bravo Stephane ! Cristale quand j'aime je le dis. |
StephTask
31/7/2022
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonjour Stéphane !
Après Supraville, c’est encore du lourd. Je n’avais jamais lu quelque chose d’aussi beau et puissant pour décrire un paysage urbain. C’est aussi un texte politico-poétique militant contre les méfaits du capitalisme, de la surconsommation et de leurs conséquences sur l’artificialisation des sols, la gestion des déchets et du plastique, la fragmentation écologique, l’impacts des ondes, la pollution atmosphérique liée aux moteurs thermiques, le non respect des zones humides, la congestion, la pollution lumineuse et le bruit puis les impacts sur l’eau et son cycle. Tout y est ! C’est un manifeste écologique et poétique. J’adore ! C’est un chef d’œuvre aussi utile que sublime. |
Provencao
1/8/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Stéphane,
"Le matin s’évanouit aux confins de l’éther En fouillis basaltique de colonnes olivines Océan chromatique sous une pluie acide Où transmuent les fêlures en écume vibrante Le long des trajectoires où meurent les silhouettes En un flot ténébreux de varech et de crêtes L’air saumâtre des sources de brouillard et d’écueils Où chavire le reflet de funestes baïnes" C'est mon passage préféré, où vous nous invitez à percevoir, ressentir, voir, chercher, penser les choses du monde, avec cette greffe de tristesse, de fantastique, de douleur, d'ennui, de sordide, et d'llusion. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Stephane
5/8/2022
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Anonyme
30/8/2022
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C'est long très long trop long pour que je m'interesse et m'imprègne de cette poésie.
Je salue toutefois le travail et l'inspiration débordante de l'auteur bien que je n'ai pas tout lu. |