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Anonyme
7/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai aimé ce poème pour le maelstrom de mots qu'il propulse sur nous, ( comme une parole, un souffle prémonitoire ) , pour sa beauté énigmatique : " Et la ruche aux sarments de pierre / au siècle de la fourmilière qui s'étire d'épuisement", pour la vision prophétique d'une fin de monde dans cet univers déshumanisé où ne règnent que l'air et la matière.
Cette parole puissante nous entraîne dans le sillage d'une cité déchue et nous étreint presque malgré nous. |
Robot
19/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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La présentation de cette ville particulière sous l'aspect de la capitale démoniaque de l'enfer est une découverte intéressante. Pessimiste et terrible, voici une vision effarante, une sorte d'apocalypse urbaine effrayante où le lecteur plongé dans un maelström vertigineux n'est pas laissé en repos un seul moment. Un récit qui se prolonge mais que je n'ai pas trouvé ennuyeux tant il est intense.
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STEPHANIE90
20/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Stephane,
Le titre prévient les frileux, mieux vaut ne pas s'éterniser dans les bas fond de cet enfer. J'ai aimé beaucoup de vers dans cette poésie, qui peint la cité démoniaque avec une certaine fièvre naphtaline. J'y retrouve un peu du style d'écriture du roman "Les nuits fauves" de Cyril Collard. Le glauque qui vous prend à la gorge et le corps qui palpite au cœur de la tourmente. J'ai trouvé les deux premières strophes particulièrement réussi, par contre dans la dernière strophe, j'ai été moins percuté, à cause des répétitions de tous ces "Ou" en début de vers. Pour moi, ils ont cassé le rythme parfait des vers précédents. "Luisante comme une lame chauffée à blanc s’illumine" > Ne manque t'il pas un qui avant s'illumine ? ou alors j'aurai écrit "illuminée". Il me semble que tout cela est aussi en parti dû à la longueur du texte et à l'absence de ponctuation sur des phrases très longues, cela est un peu risqué et cela fait parfois de bien vilaines souillures. Vous êtes démoniaque !!! Mais j'ai vraiment apprécier le fond et la prise de risque, un beau poème avec juste peut-être de petites retouches, un grand merci pour la lecture, Stéphanie |
Stephane
20/2/2020
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hersen
20/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Il y a une richesse de vocabulaire, des descriptions qui font qu'on n'échappe à rien de rien; nous voilà piégés dans la ville :))
l'environnement urbain n'est pas du tout le mien, et je ne peux donc dire si je m'y retrouve ou non; mais il est certain qu'il cadre avec l'idée plutôt négative que je me fais des villes tentaculaires. Sur la forme, j'ai quelquefois perdu le rythme (qui est pourtant bien présent) surtout dans la première partie. (en fait, à partir "d"opacifiante) Peut-être une longueur de vers trop constante ? Tu as vraiment tenu la longueur, ce qui est loin d'être évident en poésie (moi, tu me connais... :)) et le résultat est très convaincant, je me sens prisonnière de cette cité ! merci pour la lecture ! |
papipoete
21/2/2020
a aimé ce texte
Bien
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bonjour Stephane
à lire les commentaires qui fleurirent sous votre texte, j'ai eu l'envie d'y revenir car ( oui, je lis tout ce qui parait ) une seconde lecture m'ouvrirait peut-être l'esprit, il resta encore étourdi sous vos phrases, si loin de mon vocabulaire papipoècien ! Bien sûr, je comprend qu'il ne fait pas bon vivre en mégalopole, sous les bruits mécaniques, les échappements diéselistes, que les tours aux murs de verre regardent du haut de leur froideur. Et ça grouille dans les rues, artères charriant bon et mauvais sang... NB certainement que si je dus traiter ce sujet, je ne sus point tenir ma plume, de la manière dont vous traitez la vôtre ! Elle me fait penser à un fouet dans la main d'un justicier, donc chaque claquement étale de son bout, une phrase noire... une ligne écrite dans un vocabulaire apocalyptique... Je suis heureux, à vous lire, d'habiter dans un village, dont les maîtres sont merles ou corbeaux ( d'ailleurs un freux vint à cogner à ma porte... pour me demander quoi ? si j'avais quelque quignon de pain à lui céder ? ) Je n'aime pas la ville, et celle de votre histoire m'effraie particulièrement ! Il faut une certaine culture cependant, pour saisir le sel de votre imagination, qui m'apparait, débordante ! |
Donaldo75
21/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Stéphane,
Je me souviens d’un poème de ta composition dont la tonalité urbaine ressemblait fortement à celle-ci. Ce que j’aime dans cette poésie, c’est la complexité du lieu dans lequel tu emmènes le lecteur. Les mots sont autant de détails dans un tableau en noir et blanc d’une richesse incroyable en termes de détails et de symbolique, comme si l’abstrait et le concret, le vu et le ressenti se fondaient dans une mosaïque ; j’ai parfois eu l’impression d’une photo surexposée dans un milieu pourtant sombre. La force de ce poème réside donc dans sa puissance évocatrice, sa capacité à sortir le lecteur du confort des mots, des phrases, de la forme littéraire, pour lui faire aborder des territoires inconscients. Je sais, cette analyse peut paraître hallucinée ou juste n’importe quoi mais c’est la mienne, probablement à l’antithèse d’un joli commentaire composé du temps où nous étions lycéens. Bravo ! Don |
Cristale
22/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai mis du temps pour trouver mon gps et une combinaison de protection chimique afin de pénétrer dans l'espace glauque de la ville, ou plutôt l'enfer qui nous est décrit à force détails tous plus croustillants les uns que les autres.
Diantre ! quelle symphonie bruyante, colorée de noirceurs, de fragrances pestilentielles dans tous les axes de la géométrie, du haut des tours jusqu'au tréfonds des bas-fonds. Danse, ample, garni, essoufflant, époustouflant, effrayant récit mais quelle verve émane de cette écriture ! Je l'accompagnerais volontiers avec : https://www.youtube.com/watch?v=cvZNh7dHOmU Merci Stéphane. Cristale qui s'en va respirer dans ses montagnes... |