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Poésie libre
Stephane : Passage des ombres
 Publié le 16/02/23  -  9 commentaires  -  444 caractères  -  213 lectures    Autres textes du même auteur


Passage des ombres



Près d’une vitre
Sale
Les heures
Seules
S’éveillent
Et las
Passent

On n'applaudira pas au théâtre
De la rue
On agitera les bras
Pour un au revoir
Nul coloriage n’illuminera le giron
D’une natte en carton
Au bas de l’escalier

Les trains
Seuls
Passeront
Laissant les idéaux sur le bas-côté
Déjà loin
S’effaceront
Au passage des ombres


 
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   Anonyme   
16/2/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
Une ambiance morose très marquée que j'ai l'impression d'avoir beaucoup lue ailleurs, sauf dans la deuxième strophe et surtout ses trois derniers vers concrets, où je perçois le désespoir des choses. Le giron de la natte en carton que je vois abandonnée au pied de l'escalier, oui ! La vitre sale, les heures seules, les trains seuls aussi au cas où je n'aurais pas compris, qui laissent les idéaux sur le bas-côté, tout cela m'apparaît comme une déclinaison de figures obligées et faciles.
Le tic stylistique de placer un vers composé d'un seul mot pour le mettre en relief me semble lassant ici, associé à la majuscule systématique en début de vers, carrément lourd.

Comme j'ai dit, en ce qui me concerne trois vers sortent du lot, expriment véritablement quelque chose et me décident à commenter.

   papipoete   
16/2/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
bonjour Stephane
Premier commentaire... je me jette à l'eau, sale il va de soi dans ce décor, où ne stationnent ni les dandy, ni les traiders de passage !
On hâte le pas, de crainte d'être happé par
" une t'tite pièce mossieu ?
une taffe, t'as pas une taffe ? "
ou bien des puces sauteuses.
NB " circulez, y'a rien à voir ! " ou alors juste après l'obole dans la sébile.
Même pas une fresque par terre, ou un air sur une gratte désaccordée ; on n'applaudira pas à cet endroit de la rue... ou d'un " passage des ombres " façon passage souterrain dans une gare ? "
Bien sûr, je dis ce que j'imagine ; je divague peut-être ?
PS ah, socque vient de me doubler ! bon alors, ne lisez pas mon début !

   Provencao   
17/2/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
Bonjour Stephane,


J'ai lu à plusieurs reprises votre poésie et toujours la même impression de dérangement éprouvé : une écriture embrouillée, inutilement confuse qui donne la nette impression d’exagération.

Ce passage des ombres, en se chérissant dans l’entre-soi , n’est pas sans abuser son lecteur dans les sinuosités inextricables de la morosité

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Atom   
17/2/2023
J'avoue ne pas saisir le fond du poème mais j'apprécie l'amertume qui en ressort. On est un peu dans la photo sépia.
Je pense étrangement (et de manière anecdotique) à un certain passage du - Voyage de Chihiro - en lisant la dernière strophe.

Autrement je trouve la tournure finale de la première strophe mal formulée.
Juste deux propositions qui me viennent comme ça et que j'aurais mieux aimé lire (et ce n'est bien sûr que mon propre ressenti) :

Les heures
Seules
S'éveillent
Et lassent

ou

Les heures
Seules
S'éveillent
Et lasses
Passent

   Boutet   
25/1/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
Un incipit n'eût pas été de trop bien au contraire , il aurait permis de d'orienter le lecteur vers une piste de compréhension. Là après plusieurs lectures c'est le flou total . certes l'athosphère n'est pas bien gaie plombante même mais je me demande bien pourquoi. Je n'ai pas aimé cette poésie trop mystérieuse et dont l'écriture est maladroite à la première strophe :
Les heures
Seules
S’éveillent
Et las
Passent
Ne seraient-elles pas lasses ces heures ?

   Stephane   
24/2/2023

   Donaldo75   
25/2/2023
Un beau titre qui lance bien la poésie, du moins dans mon cas d'espèce. Le découpage va bien dans ce que j'attends de la forme libre. C'est très impersonnel dans l'usage des pronoms mais justement c'est ce que les ombres suggèrent en termes de champ lexical et je trouve ce choix judicieux. Le travail est précis, le signifié tape bien comme il faut et la poésie est patente. Je ne suis pas un afficionado absolu de la tonalité dont je trouve l'atonie excessive mais je suppose que c'est également une manière de mettre en avant le fond ou de l'exposer. Ceci étant dit, cela n'enlève rien à la qualité technique de ce poème dont je salue le fait qu'il remplit toutes les cases du libre et de ce que j'en lis sur Oniris.

   Eki   
12/9/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Les trains
Seuls
Passeront
Laissant les idéaux sur le bas-côté
Déjà loin
S’effaceront
Au passage des ombres

Poésie fragile, poésie de l'éphémère...mais le battement des mots n'est pas un acte endormi ici...Le passage des ombres vibre.

   Cristale   
12/9/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
De ces quartiers où règnent la misère naissent sous la plume de l'auteur des mots friables comme la natte de carton de pauvres hères invisibles...les autres, les voyants, ne font que passer.

Merci Stephane.


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