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Anonyme
16/2/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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Une ambiance morose très marquée que j'ai l'impression d'avoir beaucoup lue ailleurs, sauf dans la deuxième strophe et surtout ses trois derniers vers concrets, où je perçois le désespoir des choses. Le giron de la natte en carton que je vois abandonnée au pied de l'escalier, oui ! La vitre sale, les heures seules, les trains seuls aussi au cas où je n'aurais pas compris, qui laissent les idéaux sur le bas-côté, tout cela m'apparaît comme une déclinaison de figures obligées et faciles.
Le tic stylistique de placer un vers composé d'un seul mot pour le mettre en relief me semble lassant ici, associé à la majuscule systématique en début de vers, carrément lourd. Comme j'ai dit, en ce qui me concerne trois vers sortent du lot, expriment véritablement quelque chose et me décident à commenter. |
papipoete
16/2/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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bonjour Stephane
Premier commentaire... je me jette à l'eau, sale il va de soi dans ce décor, où ne stationnent ni les dandy, ni les traiders de passage ! On hâte le pas, de crainte d'être happé par " une t'tite pièce mossieu ? une taffe, t'as pas une taffe ? " ou bien des puces sauteuses. NB " circulez, y'a rien à voir ! " ou alors juste après l'obole dans la sébile. Même pas une fresque par terre, ou un air sur une gratte désaccordée ; on n'applaudira pas à cet endroit de la rue... ou d'un " passage des ombres " façon passage souterrain dans une gare ? " Bien sûr, je dis ce que j'imagine ; je divague peut-être ? PS ah, socque vient de me doubler ! bon alors, ne lisez pas mon début ! |
Provencao
17/2/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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Bonjour Stephane,
J'ai lu à plusieurs reprises votre poésie et toujours la même impression de dérangement éprouvé : une écriture embrouillée, inutilement confuse qui donne la nette impression d’exagération. Ce passage des ombres, en se chérissant dans l’entre-soi , n’est pas sans abuser son lecteur dans les sinuosités inextricables de la morosité Au plaisir de vous lire Cordialement |
Atom
17/2/2023
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J'avoue ne pas saisir le fond du poème mais j'apprécie l'amertume qui en ressort. On est un peu dans la photo sépia.
Je pense étrangement (et de manière anecdotique) à un certain passage du - Voyage de Chihiro - en lisant la dernière strophe. Autrement je trouve la tournure finale de la première strophe mal formulée. Juste deux propositions qui me viennent comme ça et que j'aurais mieux aimé lire (et ce n'est bien sûr que mon propre ressenti) : Les heures Seules S'éveillent Et lassent ou Les heures Seules S'éveillent Et lasses Passent |
Boutet
25/1/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
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Un incipit n'eût pas été de trop bien au contraire , il aurait permis de d'orienter le lecteur vers une piste de compréhension. Là après plusieurs lectures c'est le flou total . certes l'athosphère n'est pas bien gaie plombante même mais je me demande bien pourquoi. Je n'ai pas aimé cette poésie trop mystérieuse et dont l'écriture est maladroite à la première strophe :
Les heures Seules S’éveillent Et las Passent Ne seraient-elles pas lasses ces heures ? |
Stephane
24/2/2023
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Donaldo75
25/2/2023
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Un beau titre qui lance bien la poésie, du moins dans mon cas d'espèce. Le découpage va bien dans ce que j'attends de la forme libre. C'est très impersonnel dans l'usage des pronoms mais justement c'est ce que les ombres suggèrent en termes de champ lexical et je trouve ce choix judicieux. Le travail est précis, le signifié tape bien comme il faut et la poésie est patente. Je ne suis pas un afficionado absolu de la tonalité dont je trouve l'atonie excessive mais je suppose que c'est également une manière de mettre en avant le fond ou de l'exposer. Ceci étant dit, cela n'enlève rien à la qualité technique de ce poème dont je salue le fait qu'il remplit toutes les cases du libre et de ce que j'en lis sur Oniris.
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Eki
12/9/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Les trains
Seuls Passeront Laissant les idéaux sur le bas-côté Déjà loin S’effaceront Au passage des ombres Poésie fragile, poésie de l'éphémère...mais le battement des mots n'est pas un acte endormi ici...Le passage des ombres vibre. |
Cristale
12/9/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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De ces quartiers où règnent la misère naissent sous la plume de l'auteur des mots friables comme la natte de carton de pauvres hères invisibles...les autres, les voyants, ne font que passer.
Merci Stephane. |