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Vincente
12/11/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Les deux premières strophes sont belles sur tous les plans à mon sens, particulièrement la première grâce à l'harmonie du style et au "je" qui évite la facilité de l'évocation impersonnelle.
Pour la troisième, le tableau se noircit à un point tel que j'ai ressenti une façon excessive, comme si vous sombriez également par l'écriture dans la prégnance de la pénombre. Alors oui pourquoi pas si c'est à raison et si la dernière strophe confirme cette nécessité. Mais sur cette dernière, je suis circonspect. Cette bombe est-elle métaphorique ou réelle ? Alors je cherche l'indice qui trancherait pour une option ou une autre. Je n'en vois pas. Ce que je vois c'est des oiseaux de plumes (peu de cette catégorie n'ont pas de plumes !? et même si les plumes font originairement les oiseaux, ceux-ci seraient faits entièrement de plumes, ce serait dans ce sens intéressant et original) puis après une virgule et une césure le mot "broyées" qui se rapporte donc aux plumes. Pourquoi cette virgule, pourquoi ne pas avoir fait la césure après "oiseaux". J'ai aussi du mal à comprendre ces "lents ruisseaux cystiques", serait-ce le sang répandu qui s'y écoule. Et puis "cystique", en tant que terme final d'une poésie, bien que intéressant phonétiquement est bien peu poétique. En résumé, seule cette dernière strophe pêche à mes yeux et "gâche" en quelque sorte une belle expression générale. |
Vasistas
21/11/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Ce qui se passe la nuit dans les rues des villes, c’est tout un poème, les images en mouvement se répondent et font sombrer le jour, tout devient possible pourvu qu’il y ait l’ivresse. On s’y noie un peu, c’est comme un mal de mer, il faut s’accrocher. J'aime "je suis la houle", vous donnez des images de ce que vous voyez mais à mon avis pas suffisamment se que vous ressentez. "la bombe implose en artifices", n'est pas très clair pour moi je ne vois pas d'indice en amont, je crois comprendre que les éléments extérieurs répondent à un ressenti intérieur, mais je ne vois pas très bien au final. à paufiner |
Stephane
22/11/2018
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Lulu
22/11/2018
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Stéphane,
J'ai bien aimé ce visage citadin… On voit la ville selon la façon dont on la perçoit et votre regard m'a intéressée. J'ai bien aimé la première strophe qui campe le décor, tout en offrant un regard un peu sombre du fait du "ciel livide" et "des heures indues", ce qui est confirmé ensuite avec "les ombres mortifères / brassées de lents remous". Je n'ai pas tenu compte du titre tout de suite, d'où ma lecture progressive… J'ai aimé ce regard, comme je viens de le dire, mais aussi la simplicité de l'écriture. Les retours à la ligne me semblent pertinents pour donner une tonalité d'ensemble. Cependant, je n'ai pas trop compris le découpage des vers de la dernière strophe. A la longueur de ce vers, "et les rues, disloquées, auréolées d’oiseaux de plumes," s'oppose le vers suivant, tout court… J'aurais mieux vu : et les rues, disloquées, auréolées d'oiseaux de plumes" Enfin, je n'ai pas du tout ce que pouvait signifier les "lents ruisseaux / cystiques"... Le dernier adjectif me laissant perplexe. Mes encouragements... |
Eki
22/11/2018
a aimé ce texte
Bien
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Au détour des rues
pâles, tel le ciel livide d’un havre blanc, je suis la houle porté par le ressac des heures indues Glissent sur l’asphalte les ombres mortifères, brassées de lents remous sur les bretelles disséminées, enivrées d’ondes faméliques où tout s’émeut Atmosphère nocturne, on vous suit dans les profondeurs étranges...J'aime particulièrement ces deux premières strophes. Eki vous souhaite la bienvenue |
Corto
23/11/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Il me semble que votre texte amène des expressions très disparates. Cela nuit à la compréhension de la démarche.
J'ai bien aimé la 1ère strophe alors que la seconde parait discutable. Dans la 3ème pourquoi la nuit serait-elle "abjecte"? Il faudrait préciser. Quant aux "ruisseaux cystiques", je cherche encore. Bonne continuation. |
papipoete
24/11/2018
a aimé ce texte
Bien
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bonjour Stephan
Le chaos règne en maître à chaque coin de rue, et son lot d'horreurs éclabousse les trottoirs gris, ruisselle à l'égout engorgé ... NB quand le jour sombre, il ne fait pas bon traîner la nuit au détour de ces rues pâles et l'auteur appuie sur la couleur noire, très fort ! La scène m'évoque celles de " Another Brick in the Wall ", dont la musique pourrait accompagner vos lignes ! |
Donaldo75
24/11/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Stéphane,
Voici un poème libre dont la composition me plait beaucoup parce qu'elle est stylisée, avec des images surréalistes et un champ lexical parfois déroutant, jusqu'à l'usage de la ponctuation et la place des mots dans la phrase. On est vraiment dans la conception que j’ai de la poésie libre. Bravo ! Don |