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Poésie néo-classique
STEPHANIE90 : Rumeurs au poing
 Publié le 04/01/20  -  17 commentaires  -  833 caractères  -  292 lectures    Autres textes du même auteur

Sonnet.
"La rumeur est la fumée du bruit." Victor Hugo


Rumeurs au poing



Jusque dans la campagne où souffle sa rengaine
Au nez d’une gargouille effleurant le brouillard,
Il fait grincer des dents un solide gaillard
La nuit dans sa cité où la couleur se peine.

Un martinet, au creux d’une main, se déveine
Avec vigueur jusqu’aux bitumes des trottoirs,
Chahuté au matin par des palabres noirs
Laissant planer une ombre au revers de la scène.

Les téméraires, eux, ont un rictus chafouin,
Mais les plus affligés se terrent dans un coin
Pour ne pas encaisser encore une châtaigne !

Quand pantin se disloque aux remparts assourdis
D’un vaurien mal aimant à la poigne qui saigne,
Les silences, un jour, s’agitent... étourdis.


_________________________________
Texte publié avec un mot protégé par PTS.


 
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   Anonyme   
8/12/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour,

Il me semble noter un hiatus là : "Chahuté au matin". Ceci concernant la rubrique proposée, le classique.

J'aime le titre, la citation en exergue, le rythme, l'harmonie, le vocabulaire soutenu.
Je n'ai pas saisi l'intention du mot "déveine" entre guillemets.

Je n'ai pas saisi non plus le sens, ni surtout qui était évoqué dans ce poème ; "qui" au pluriel car plusieurs personnages habitent le texte.
Je croise "un corbeau" ? des voyous ?
Je serai curieuse de lire l’éclairage que nous apportera l'auteur.

Un texte qui ne laisse pas apprivoiser facilement, à mes yeux.

Merci du partage.
Éclaircie

   Anje   
11/12/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
Classique.
Les deux quatrains doivent être construits sur deux rimes (embrassées ABBA ABBA ou croisées ABAB ABAB). Or, ici, les vers 3 & 4 ne riment pas avec les vers 6 et 7.
De plus, "infecté" de méchants hiatus (vers 4, 7 et 9), ce poème devra quitter la cage "classique". Combien de fois ces petites bêtes m'ont gratté aussi ?
Je n'ai pas compris "la couleur se peine" ni les accolades encadrant "se déveine".
Après "encaisser" la virgule ne devrait pas être.
Pantin a-t-elle perdu sa majuscule ou l'absence de l'article crée-t-elle un doute ?
Le titre est très parlant, joliment décoché. Le texte retravaillé le servirait mieux.
Anje en EL

   Gemini   
14/12/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
Il y a quelques problèmes pour la catégorie. Le sonnet étant annoncé, les rimes B du second quatrain sont différentes de celles du premier (en plus, elles sont pluriel). Des hiatus v4, v7. Problèmes de césure aussi : v5, v6.

Pour le texte, je n'ai pas compris qui est "Il" du premier quatrain. La rumeur étant féminin et le titre au pluriel, il s'agissait visiblement d'autre chose, mais je n'ai pas trouvé quoi. En essayant de trouver dans la suite du texte, j'ai fini par rendre les armes. Après plusieurs lectures attentives, je dois avouer que ce poème dépasse ma compréhension.

Beaucoup de tournures m'ont étonné : "la douleur se peine" (j'ai appris que peiner pouvait être pronominal), "Un martinet (l'oiseau ?) se déveine / Avec vigueur", "au revers de la scène", "pantin -sans article (est-ce lui le "Il" ?), , "un vaurien mal aimant"...
Il y a bien quelques mots en rapport direct avec le thème (exergue/titre) ; "rengaine, brouillard, palabres, planer une ombre, silences", mais ils sont bien rares et bien espacés.

Pour finir, j'ai pensé, par le titre, à une métaphore générale croisant la rumeur de Hugo et la Vipère au poing de Bazin, mais j'avoue bien mal la cerner. Cela pourrait expliquer le martinet (en fouet), la châtaigne ou le vaurien mal aimant, mais je n'ai pas su y caser la rumeur. Peut-être ai-je mal pris l'angle d'attaque du roman.

Très circonspect.

   Provencao   
4/1/2020
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Excusez-moi, je n' ai pas du tout accroché à votre texte.

L'écriture se veut choisie et élégante, mais le récit me laisse perplexe.

En fait, je n’arrive pas à situer autrement la rumeur qu’en lui trouvant des traces....et je ne les ai point trouvés.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Anonyme   
4/1/2020
Bonjour,

Le poème est plutôt bien écrit et agréable à lire malgré les hiatus .
J'avoue ne pas avoir tout compris,
Ce "il" selon moi pourrait être le martinet si l'auteur a voulu comparer les méchantes rumeurs aussi douloureuses qu'un coup de martinet?
Cependant, une rumeur est douloureuse moralement, un coup de martinet douloureux physiquement.
Mais bon pourquoi pas.

J'aime bien ce passage :

Il fait grincer des dents un solide gaillard
La nuit dans sa cité où la couleur se peine.

Oui, même les plus costauds souffrent des rumeurs.
J'attends toutefois des précisions pour éclairer ma lanterne et évaluer votre poésie.

   Anonyme   
4/1/2020
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↓
Bonjour

J'ai beau me torturer l'esprit pour essayer de comprendre
un tant soit peu, ce texte, je n'y arrive pas.

Il fait grincer des dents un solide gaillard
La nuit dans sa cité où la couleur se peine.

Qu'expriment ces 2 vers par rapport aux 2 premiers, qui est ce IL ???

Un martinet, au creux d’une main, se déveine

Je ne vois pas ce qu'on peut déveiner d'autre qu'un foie gras ?

Laissant planer une ombre au revers de la scène. Quelle scène ???

Et tout le reste du poème est du même acabit

Je ne parle pas des tercets qui demeurent une énigme complète.

Je n'ai pas pour habitude de commenter ou de mettre une appréciation à un texte que je ne saisis pas mais là trop c'est trop !

   MissNeko   
4/1/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour
Et bien moi j ai beaucoup aimé ! Il me semble que vous personnifiiez "la rumeur" celle qui ferait trembler un grand gaillard. Cette rumeur qui s immisce et fait un mal fou.
Les rumeurs qui apportent la violence et les coups.
J ai aimé :
Au nez d’une gargouille effleurant le brouillard : très imagé

Les téméraires, eux, ont un rictus chafouin,
Mais les plus affligés se terrent dans un coin
Pour ne pas encaisser encore une châtaigne ! : beaucoup de rythme tel des coups de poing dans une rixe

Je laisse aux plus aguerris le soin de commenter la forme du sonnet

Le titre serait il un clin d œil à "vipère au poing" d'Hervé Bazin ?

   Cristale   
8/1/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Non non Stéphanie, "brouillard et gaillard" ne riment pas avec "trottoirs et noirs" une légère assonance, très très légère, ne suffit pas pour faire de bonnes rimes, encore moins dans un sonnet qui se voulait classique.

Des "où" des "au(x)" à profusion, des myriades de hiatus, "cité où" "martinet, au" (le t de martinet ne se lie jamais, il aurait fallu mettre un pluriel pour éviter l'hiatus) "Chahuté au" et quelques liaisons dissonantes : "les téméraires (z) eux,(z) ont" "Les silences, (ceuzin) un jour, s’agitent...(teu-té) étourdis.

Je n'ai rien compris à l'histoire mais, sans doute, mon comprenoir* est-il un peu enfumé après ces jours de fêtes.

C'est vrai qu'il y a de jolies expressions : "Au nez d’une gargouille effleurant le brouillard" "un rictus chafouin," les allitérations "d" et "g" de "Il fait grincer des dents un solide gaillard" et ces vers qui me font penser à un drame vécu par une femme ou un enfant battus :
"Quand pantin se disloque aux remparts assourdis
D’un vaurien mal aimant à la poigne qui saigne,"

...et pi, phanie, quoi qu'il en soit, je t'attends lundi à mon bureau pour quelques révisions des traités de prosodie avec une galette des reines (je t'ai piqué un p'tit hiatus pour faire la fève) ^^

*mot protégé par un pts

Edit :
Revenue pour la note oubliée : grrrr- - pour le classique, whaou ++ pour l'histoire

   papipoete   
4/1/2020
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
bonjour STEPHANIE
je me doute qu'ici, nous ne parlons pas d'un mari aimant ou un père câlin, mais j'avoue que ce texte à l'image de la victime, m'apparait quelque peu torturé ! Devant la scène où se déroule la punition, des témoins voudraient bien... mais n'osent point !
NB il me semble que ce sonnet mériterait quelque reprise, comme un gros pull dont les mailles auraient sauté ?
le second tercet bien que " complexe " laisse imaginer une scène à lire en " faits divers " dans le journal du coin !
Dans la première strophe, qui est " il " ?
Techniquement, les rimes en " oir " me semblent bien faibles par rapport à " ard "
au 4e vers " cité/à " hiatus mais permis en néo-classique
au 7e vers " chahuté/au " idem
mais je sais que l'auteure a soif de maîtriser la forme " classique ", aussi ne puis-je la fustiger et l'encourager à continuer !

   Davide   
4/1/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour Stéphanie,

Un petit point préalable sur la forme : même si "brouillard"/"gaillard" ne riment pas avec "trottoirs"/"noirs", le schéma de rimes ABBA ACCA dans les quatrains est tout à fait valable en classique/néo-classique, même dans un sonnet. On parle alors de sonnet irrégulier. En revanche, quelques hiatus malencontreux ("cité où", "martinet, au" et "Chahuté au") et une césure à l'hémistiche maladroite aux vers 5 et 6.

Ce poème sur la rumeur, de prime abord, apparaît un peu tortueux, en raison d'une confusion de poids dans la premières strophe : le sujet ("Il") souffle "sa rengaine". Mais de quoi/qui parle-t-on ?
Heureusement que la strophe suivante, avec le martinet, nous met sur la piste d'un homme peu sympathique, mais, là encore, à quoi/qui se rapporte le "Chahuté" du vers 7 ? Au martinet ?

J'ai bien aimé la métaphore de la rumeur dans les deux premiers vers, mais surtout, j'ai trouvé très intelligent le double-sens convoqué par ce mot : ici, la "rumeur" est autant le bruit généré par les coups de martinet, se disloquant sur les "bitumes des trottoirs", que les commérages et les "palabres noirs". Mais… ma compréhension n'est peut-être pas celle voulue par l'auteure.

Le pantin, dans la dernière strophe, est une belle trouvaille : est-il l'enfant du "Il" (première strophe), un enfant déjà grand, un "solide gaillard" victime des coups d'un père malveillant ? La rumeur n'était donc pas peut-être pas qu'une rumeur et… personne n'a rien fait dans la cité.

J'ai beaucoup aimé le titre, référence à "Vipère au poing" (livre que j'ai adoré lire étant plus jeune !).

En somme, un poème sympathique, manquant toutefois de clarté, mais dont on sent qu'il a été travaillé, sur le fond comme sur la forme. J'ai plutôt bien aimé.

   STEPHANIE90   
5/1/2020

   Donaldo75   
7/1/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour STEPHANIE90,

J'ai aimé ce poème expressionniste et à la violence brute, sourde, urbaine, bétonnée. Il peut sembler hermétique parfois mais pour ma part nul besoin de livrer le manuel de lecture pour que j'apprécie le poème; l'interprétation peut changer au gré des lectures, c'est toujours la tonalité qui prime et ici elle est supportée par une forme réussie.

Bravo !

Donald

   Quidonc   
8/1/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour stephanie90
J'ai bien aimé cette idée de personnifier la rumeur qui fait grincer des dents les forts comme les faibles, mais qui au final se fait mettre ko et réduit au silence.
C'est rythmé, c'est physique comme un combat de rue. Et ce petit clin d'oeil du côté d'Hervé Bazin très intelligemment placé, confirme son côté rebelle.
Merci pour ce partage
Quidonc

   Anonyme   
9/1/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Quelle inspiration incroyable..! c'est épatant.. Cela fait du bien de lire de si jolis poèmes. J'ADORE !

   solo974   
11/1/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Bonjour STEPHANIE90,
J'aime beaucoup votre incipit.
Renvoyant à Victor Hugo, il est en accord avec cet auteur, auquel le premier vers de votre poésie me semble explicitement faire référence : celui-ci, en effet, n'est pas sans rappeler le tout début du poème "Demain, dès l'aube...".
La thématique même de votre texte évoque du reste, selon moi, les thèmes chers à cet auteur, notamment son indignation face à la pauvreté et aux injustices sociales (Les Misérables, Notre-Dame de Paris), comme dans ce tercet :
"Les téméraires, eux, ont un rictus chafouin,
Mais les plus affligés se terrent dans un coin
Pour ne pas encaisser encore une châtaigne !"
Petit bémol de ma part concernant le pronom "Il" de votre troisième vers.
Un sonnet dont je ne saurais techniquement évaluer la facture, mais qui m'a plu dans l'ensemble.
Bien à vous et très bonne continuation sur le site !
Et maintenant, je vais découvrir vos propres commentaires...

   Queribus   
11/1/2020
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,

J'avoue que votre écrit me laisse perplexe: en effet, on y trouve quelques très belles images poétiques mais j'aime bien comprendre un texte dès la première lecture et là c'est loin d'être le cas; je pense que plus de clarté et de simplicité auraient été nécessaires. En ce qui concerne la prosodie brouillard, gaillard, trottoirs, noirs passeraient dans une chanson mais, là, même en néo-classique, la faute est évidente; on note aussi, ça et là, quelques hiatus mais ils sont permis en néo-classique.

En conclusion, je pense que votre poème devrait être retravaillé avec surtout plus de simplicité.

Bon courage. Bien à vous.

   Miguel   
14/1/2020
 a aimé ce texte 
Un peu
Ce poème est un peu hermétique et, si l'on comprend vaguement de quoi il est question, on aimerait une expression un peu plus claire. Pour les remarques au sujet de la forme, je ne pense pas qu'il y ait lieu d'en faire : nous avons là un sonnet dit "irrégulier" comme les plus grands poètes, y compris parmi les classiques, en ont produit.


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