|
|
Gemini
13/12/2021
a aimé ce texte
Un peu
|
L'exergue m'a semblé bien inutile. D'autant que je n'ai pas compris si le choix du prénom avait un rapport avec le texte.
Dès le départ, j'ai calé sur "le centre d'un pont". J’aurais mis le milieu pour éviter une dimension spatiale. J'ai trouvé un peu trop de qualificatifs sur des cheveux "voletants, blonds, ébouriffés, secs, tombant sur des épaules... en mèches revêches". Cela donne beaucoup (trop) de travail à l'imagination du lecteur, à mon avis. J'ai par contre bien aimé l'image du "creuset". Le vers final de la quatrième strophe : "Sont ici bien réels", casse la magie amenée par tout ce qui précède. La mise en perspective poésie/réalité m'a personnellement cassé la lecture. Mais peut-être certains y verront un procédé original. On découvre parfois une recherche de rime qui n'est jamais suivie. Certaines de ces rimes sont assez étriquées : "âme/blâmes" par exemple impose un verbe mal adapté à la puissance du propos. Le "Que penses-tu faire de ça ?" m’a laissé songeur. Moi-même me posant la question. Outre le rôle et la place du narrateur, j’ai eu beaucoup de mal à deviner ceux du "un des premiers venus" ou "dernier des primates" "en manque" avec "ses mains moites" et "ses jambes tremblantes" qui "convoite souffrance et mort" de la "pauvre folle" (mais qu'on découvre pourtant "là, en bas, à ta merci" !). Il doit y avoir un sacré passif entre eux pour en arriver là. Mais lequel ? La "pomme de pin" finale m’a laissé penser à un symbolisme de Ève qui aurait vaincu la tentation. Sa colère ayant suffi. C’est une possibilité (probabilité ?). On peut aussi penser à une femme violée qui dompte ses souvenirs (avec le pont pour le suicide)... Un peu long, et malgré ça pas bien évident. |
Cyrill
13/12/2021
a aimé ce texte
Un peu ↓
|
J’avoue que je suis resté assez perplexe devant cette poésie. C’est une scène de crime ? Mais pas moyen de me la représenter.
Les deux (presque trois) premiers quatrains m’ont pourtant plu. Une femme, nommée et (trop) sublimée parce qu’elle a subi une agression. Certes, c’est grave. Tout cela est bien réel, nous dit l’auteur. On se croirait dans les pages d’un journal, rubrique faits divers. Je n’ai pas trop aimé ce lyrisme appuyé, un peu racoleur. L’a-t-elle occis, cet agresseur, au final ? Je n’ai pas compris. La cerise sur le soufflé retombé, c’est ce « jusqueS » avec un S d’un autre siècle eu égard au vocabulaire plus contemporain du poème. Faut pas tout sacrifier à la métrique ! D’autant plus que nous sommes en ‘libre’ donc non soumis au nombre de pieds. |
Corto
10/1/2022
a aimé ce texte
Pas
|
Un long poème où l'auteur semble prendre plaisir à l'obscurité.
En tant que lecteur je cherche la cohérence, une ligne de pensée ou d'observation. Je n'ai pas trouvé parce que l'auteur n'a guère voulu que l'on comprenne. Chacun a droit à son hermétisme. Bon courage. |
Provencao
10/1/2022
a aimé ce texte
Un peu
|
J'ai eu besoin de plusieurs lectures, pour m'imprégner de cette poésie. Longue et avec ce point de non-retour, dans une obscurité voulue ou non calculée de l'écriture.
Ce style obscur se veut il symbole d'un surréalisme ? Je me suis sentie écartée et non captivée entre le jeu de cette femme et la surprise de l'obscur rendu. Au plaisir de vous lire Cordialement |
papipoete
10/1/2022
a aimé ce texte
Vraiment pas
|
bonjour StephCalewaert
Je sais bien ( je crois... ) que ce n'est pas Vous, ce chasseur de fille à violer, mais ce thème me voile le regard, et j'ai du mal à voir si votre poésie contient de jolis vers ! Du Tarantino donnant rendez-vous à Jack l'éventreur, non loin de chez le docteur Petiot... j'ai préféré ne pas vous suivre sur ce terrain, celui d'un assassin libre, alors qu'un Waffen SS obéissait à des ordres... C'est peut-être bien écrit ? les commentaires me le diront... Entre les petits oiseaux et les fleurs des champs, il y a tant d'autres sujets sur lesquels versifier... NB votre texte pourtant, commençait si bellement, jusqu'à la 3e strophe ! |
Miguel
10/1/2022
a aimé ce texte
Pas
|
D'abord, dans l'exergue, j'aurais écrit "appelée" au lieu de "appelé", histoire de respecter à la fois la grammaire et la féminité de Claire ... Ce texte interminable, et d'autant plus qu'il est un peu ennuyeux par ses aspects hermétiques et ses expressions parfois prosaïques ("sont ici bien réels"; "comme par habitude", "Alors il faut chercher", "de toute façon" ...) raconte confusément une histoire floue. Je ne suis pas séduit. Une autre fois peut-être.
|