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papipoete
15/1/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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néo-classique
En mille traits de peinture, de fard à joue, rimmel sur les yeux, nous découvrons un visage que le héros adore, au point de penser qu'il n'y a pas plus jolie qu'Elle... NB l'auteur est-il maquilleur de métier ? je pourrais le croire en lisant les termes techniques, évoquant tel ou tel produit de beauté du visage ? Ce n'est plus un minois que l'on devine, mais un modèle pour peintre ! je ne cherche pas le sens de tous mots savants, mais en devine aisément l'idée. Que des superlatifs sous votre plume ; elle doit être vraiment jolie... Même le ciel, le soleil et le vent se prosternent ! c'est ravissant, comme dans la première strophe ! N'est que " smokey " qui m'intrigue un peu ; un nuage ? le 13e vers me semble mesurer 11 pieds papipoète |
Miguel
18/1/2022
a aimé ce texte
Un peu
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Ce poème n'est pas tout à fait néoclassique, mais ce n'est pas la question. Il exprime des élans qui me semblent un peu adolescents avec, me semble-t-il encore, la maladresse de l'adolescence : le "si" de "bleu",un peu cheville, le "tissage soyeux" des cils, le "sans aveu" qui semble là pour la rime, le "smokey" qui jure dans cette esthétique, et quelques autres. "Heureux" aussi fait un peu cheville.
Miguel en EL |
Lebarde
19/1/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un poème sérieux musicalement plaisant, en hommage à la "personne aimée" qui pourtant, mais l'exergue l'annonce il est vrai, s'attarde et même s'appesantit un peu trop à mon goût, sur les yeux bleus et le regard de la belle, qui ne peuvent qu'être magnifiques et envoûtants: "l'éclat du firmament", "la mer déchainée", "ce miroir si bleu", "un trait d'agapanthe, "l'azur de feu", "des bleuets".
Assurément le bleu est la couleur préférées de l'auteur(e). L'écriture bien maitrisée, fluide et poétique est à coup sûr, celle d'un auteur d'expérience , ce qui fait d'autant plus regretter: - le vers 13, bancal sauf de mettre en synérèse "milieu"? - le e non élidé de "déchainée/pâlit" - les rimes: iris/tutrice, yeux/bleu, paupières/matière, parfumés/beauté, acceptées en néo, ce qui n'est donc pas si grave. Du joli travail que j'aime néanmoins. En EL Lebarde |
Lulu
26/1/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour StephTask,
J'ai bien aimé lire ce poème après que les mots de la présentation m'aient partiellement étonnée. En effet, je n'avais rien deviné à leurs seuls mots. Très beau titre, en tout cas, pour le recueil dont ce poème est tiré. Le titre du poème est lui aussi très beau. J'ai trouvé ce poème très doux, agréable à lire et mélodieux. Je ne connaissais pas l'ipomée. Cela a donc un peu freiné ma lecture, au début. Dans le vers "Une ombre d'ipomée assombrit ta paupière", j'ai trouvé dommage que "paupière" soit au singulier, d'autant que la rime avec "matières" est au pluriel. Mais peut-être fallait-il imaginer un regard posé sur un profil... ? Je n'ai pas compris "smokey" et n'ai pas cherché au vu des guillemets. Peut-être nous l'expliquerez-vous ? Il sonne un peu anglais, mais c'est le sens qui me manque dans le vers qui le porte. Ma préférence va à la dernière strophe. Plus fluide, me semble-t-il et plus simple dans sa beauté. Au plasir de vous relire ! |
Anonyme
27/1/2022
a aimé ce texte
Bien
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bonjour StephTask,
il vous est reproché de ne pas suivre la versification classique alors que votre poème n'en suit pas les règles peut-être ferez-vous de ces reproches quelque chose, peut-être pas milieu avec diérèse n'a pas manqué de me surprendre en première lecture, mais je ne le disqualifie pas plus que ces vers de poètes établis du XXème : "Mai qui fut sans nuage et juin poignardé" d'Aragon ou "Si l'or triste interroge un tiède contour" de Valéry, que la lecture classique ne reconnaîtrait pas les rimes ne respectent pas le nombre et le genre, d'autres poètes l'ont fait, et je vois mal pourquoi l'on considérerait cela ailleurs que dans le classique, pareil pour les e muets élidés gratuitement lorsqu'ils terminent un son voyelle je ne regrette que l'accent placé en cinquième syllabe du cinquième vers : la césure est alors déplacée et l'on arrive à un dodécasyllabe en 5/7 rompant l'harmonie musicale de l'ensemble du reste, l'imagerie déployée est ici assez convenue à part "poivrant l'azur de feu" qui pour moi relève l'ensemble et constitue la principale fenêtre poétique de ces vers l'on ne met pas les mots étrangers entre guillemets dans l'usage mais en italique la chute est mignonne mais faible à mon sens : presque un et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants je pense qu'il y a une originalité à creuser à l'intérieur de votre inspiration, et que vous vous êtes ici contenté de la somme de belles images s'assemblant sans grande force, et sans beaucoup d'invention : yeux bleus marins, célestes, pourquoi pas, mais ceci doit être un point de départ dans l'écriture, et non son achèvement, ces comparaisons et métaphores ayant abondé dans la littérature merci pour ce partage, Évariste |
inconnu1
26/1/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Merci pour ce premier poème charmant avec quelques belles trouvailles. Quelques excès aussi que peuvent sembler moins originaux depuis qu'Aragon a écrit les yeux d'Elsa. L'intérêt du site, si vous le découvrez, c'est qu'il vous apprendra beaucoup sur la prosodie et la technique et Evariste a parfaitement bien résumé ce qui manque. Quelques diérèses malheureuses, un e muet désagréable à la césure. Des choses sans doute à améliorer car, visiblement, vous vous orientez vers un style au moins néoclassique Bien à vous |
Donaldo75
29/1/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour StephTask,
J’ai bien aimé ce poème ; il tient la promesse de l’exergue et reste dans les tonalités de la poésie classique même s’il n’en épouse pas la forme. Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse, disait jadis Alfred de Musset. Ici, l’ivresse est sage mais réelle. Je ne vais pas ressortir saoul de ma lecture mais l’instant aura été agréable et je me surprends même à relire ce poème. Le sentiment amoureux est beau et noble et je trouve que ce n’est pas puéril que de l’exposer avec des élans qui nous rappellent le temps d’avant, quand nous étions encore innocents et pas aigris par je ne sais quelles péripéties de la vie ou juste par l’âge ; c’est dans cette perspective de fraicheur que j’ai lu ce poème et il m’a semblé éviter les écueils usuels de la guimauve. Merci pour le partage. Don |