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Miguel
6/8/2022
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Des pavés sur un sentier, quelle étrange nature.
Un poème de l'absence, du deuil, qui ne manque pas de beaux vers. L'étoile morte nous plonge dans une mélancolie toute nervalienne, mais je ne vois pas de quel nom l'adjectif "leste" est l'épithète, à moins qu'il ne renvoie à l'émetteur ; mais cela manque de clarté. Miguel, en EL |
Cyrill
31/7/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un sonnet sur le thème du deuil qui renouvelle bien le genre, je trouve.
Les rimes en -ace, sans que le mot grimace ne soit convoqué, me plaisent sans que je la fasse par associations d’idées. Le deuxième quatrain est fort bien dit, l’idée de rincer les coupes me convient parfaitement. Le « corps à tout jamais céleste » ceinturé d’astres me réjouit, comme « l’obscurité, si leste ». Je pourrais citer encore, je m’en tiens là. J’ai aimé la tonalité de l’ensemble, pas de larmes ( enfin si, mais non ) ni hurlements de tristesse, une sorte de rage paisible, me semble-t-il, de reddition devant l’impuissance constatée. |
Anonyme
6/8/2022
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
J’ai trouvé ce poème quelque peu insensible dans ses tournures plutôt usitées et surtout très confus dans sa construction : Que veut dire « distiller sa peine aux brisures de glace ? » « Le chagrin est argenté ? » « rincer une coupe comme un déversoir ? » Il y a certes beaucoup de tentatives poétiques que je salue mais aucune n’est vraiment prégnante. Il y a des choses maladroites comme « astres nombreux » qui s’apparente à une tautologie, un lexique redondant qui ne renouvelle pas (assombri, ténébreux, obscurité). Et surtout, ça manque beaucoup de fluidité et de musique avec ces Que, Qui, Car, Qui, heurtés en début de vers Je n'ai pas été m’emmenée sur le chemin de cette mélancolie. Une autre fois Anna |
Jemabi
6/8/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Certes, le thème n'est pas nouveau, mais j'ai été touché par la tristesse qui traverse ce poème mélancolique. Mis à part la deuxième strophe un peu bancale, ou manquant simplement de fluidité, l'ensemble est bien écrit. Même s'il y est question de larmes et de pleurs, on évite le pathos. La question du deuil, de la perte de l'être aimé, est évoquée avec une délicatesse toujours digne.
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papipoete
6/8/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour StephTask
Tu n'es plus là, et désormais auprès des étoiles, tu veilles sur moi, qui pour attendre la nuit, vide bien des coupes avant que la nuit noire, m'offre levant les yeux, de te revoir au milieu de la galaxie... NB bien sûr, le sujet est archi élimé tant il fut poétisé, mais ne parlant ni de guerre, ni de misère, je le lis avec plaisir ! le second tercet a ma préférence, avec cette étoile si brillante parmi les constellations... Dans le second quatrain, je ne saisis pas la subtilité de " sans m'asseoir ? " et le " m'agace " me semble faible par rapport à la tristesse ambiante du poème. des alexandrins sans faute... pour quoi " néo-classique ? " |
Eskisse
6/8/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour StephTask,
De très beaux vers, teintés d'originalité, dans ce sonnet . "Argenté par l’amas lumineux qui m’agace" "Je lève mon regard vers les astres nombreux Qui ceinturent ton corps à tout jamais céleste" Je m'interroge cependant sur la syntaxe du vers1 et2 ( si..que n'est pas au sens de tellement que ici), sur la nécessité de " sans m'asseoir" Est-pour la rime ?, sur l'incongruité du "sentier aux pavés " et je trouve le dernier vers un peu faible, ou fade, je ne sais pourquoi. Vous auriez pu éviter le " car" ouvrant le vers 8 marquant un raisonnement logique qui alourdit le propos. Mais le thème est exploité avec une grande sensibilité. Merci du partage |
Lebarde
6/8/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour StephTask
Une bien jolie manière d’évoquer votre chagrin, suite à la disparition ou le départ de votre « belle étoile ». Quelques points obscurs dans « l’amas lumineux qui (vous) agace », mais aussi quelques beaux vers souvent élégants qui me plaisent bien. J’avais délaissé ce sonnet, sans trop de raisons, lorsqu’il m’avait été présenté en EL, me promettant d’y revenir et……je reviens pour saluer une belle poésie et une belle écriture un peu alambiquée parfois, mais que j’apprécie volontiers. Merci Lebarde |
Lulu
6/8/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour StephTask,
J'ai trouvé ce poème vraiment très beau dès la première lecture. J'ai juste eu un petit doute sur ce passage : "Argenté par l’amas lumineux qui m’agace, Je traîne mon chagrin pour rincer – sans m’asseoir – Les coupes du bonheur, comme un vil déversoir, Car je pleure ton nom qu’ici rien ne remplace." C'est le "sans m'asseoir" qui m'a questionné, mais la relecture m'a fait entrevoir un chagrin persistant, finalement. L'ensemble du poème me semble très mélodieux et harmonieux. Je pense que ce n'est pas le seul fait des rimes. Les images sont absolument magnifiques, et ce, à tous les niveaux ; tant celui du ciel étoilé que cette sensibilité clairement exprimée avec ces jolis jeux de lumière qui mettent bien en évidence cette présence absence. |
senglar
6/8/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour StephTask,
Hé Hé ! ça serait pas une parodie, un pastiche d'El Desdichado ça, ou peut-être plus simplement une douleur commune avec la disparition de votre Jenny G. à vous. Je suppose que vous non plus vous ne voulez pas être consolé. La mélancolie est ce qu'il y a de plus beau à chanter. Ma belle étoile est morte"- "Ma seule étoile est morte" "aux pavés ténébreux"- "Je suis le Ténébreux" (qui s'est ramassé sur les pavés.lol) Mais je dois faire une fixation. Merci tout de même. Quelle que soit votre réponse. |
Anonyme
6/8/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour StephTask,
Le thème du deuil n'est pas nouveau mais le traitement diffère d'un auteur à l'autre et j'ai beaucoup aimé cette mélancolie, les images accompagnant ce joli sonnet et la fluidité des alexandrins. Je ne trouve pas la raison du néo. Je trouve ces vers très beaux: "Je traîne mon chagrin pour rincer – sans m’asseoir – Les coupes du bonheur, comme un vil déversoir," Et Je lève mon regard vers les astres nombreux Qui ceinturent ton corps à tout jamais céleste" Une belle lecture. Edit: Peut-être que le vers 5 est à l'origine du néo? |
Cristale
6/8/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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Ne venez pas me consoler, laissez-moi mon chagrin, il me remplit l'âme et la pensée, sans lui il ne me resterait plus rien.
Bonsoir StephTask, Un très beau poème dont j'admire la syntaxe de la voix poétique qui laisse glisser sa musique lancinante dans le bruit du silence. Une belle disposition pour la poésie que je sens couler de source sans que l'auteur n'ait besoin de passer de longues semaines à l'écriture. Belle densité d'expression, images magnifiques, un style qui ne ressemble pas ....comment il dit Donaldo ?...ah oui, à un montage en kit de chez Ikéa ^^ Bref, c'est beau, fluide et harmonieux et ça prend aux tripes. Ici on ne chiale pas, on abreuve les étoiles d'une larme. Merci StephTask. Cristale romantique for ever |
Queribus
7/8/2022
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
Tout d'abord bravo pour la superbe écriture du sonnet qui aurait pu être classé en catégorie classique. En ce qui concerne le fonds, je suis beaucoup plus perplexe et un certain nombre d'expressions m'ont échappé: "Amenant au ciel gris les larmes d'un pressoir", "Qui distille ma peine aux brisures de glace", "Je traine mon chagrin pour rincer-sans m'assoir", "je lève mon regard vers les astres nombreux"; ces mots , s'ils ne manquent pas d'une certaine poésie, me laissent plutôt perplexe et j'aurais aimé plus de simplicité, surtout pour un sonnet même s'il est bon parfois d'apporter de l'innovation.. En conclusion, je suis admiratif devant la beauté de l'écriture mais beaucoup moins sur le fonds. Bien à vous. |
Polza
7/8/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je n’ai que très peu de temps pour commenter en ce moment et ce jusqu’à début septembre sûrement. Aussi suis-désolé si mon commentaire vous paraît bref et sans réel intérêt. Néanmoins j’ai beaucoup apprécié votre poème nostalgique à souhait. J’ai pleinement ressenti la tristesse qu’éprouvait le narrateur. C’est fluide et je sais de quoi il en retourne ai-je pensé. Deux bémols pour moi malgré cela. Le « rincer sans m’asseoir » dont je n’ai pas saisi le sens et « si fugace-si leste » Avec un seul si je n’aurais sûrement pas tiqué mais deux, cela m’a quelque peu gêné. Mais à part ces petits détails, un bel instant de lecture pour moi. Merci et au plaisir.
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virevolte
7/8/2022
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
A mon avis, la référence à Nerval est trop évidente et maladroite. Dire « ma belle étoile » au lieu de « ma seule étoile» ou utiliser « ténébreux » pour des « pavés » n’y change rien, au contraire. Du coup le poème en devient superficiel, sans vraie émotion. La recherche d’expressions poétiques m’a paru souvent inappropriée ou/et banale. La métaphore du « pressoir » n’est pas très heureuse, celle des astres (pourquoi insister sur le fait qu’ils sont nombreux ?) qui « ceinturent » le « corps céleste » m’ont fait penser plus à l’astronomie qu’à la poésie. J’apprécie l’oxymore du « feu pâle ». Je ne sais pas à quoi rattacher « si leste » (le feu ?). En revanche j’ai bien aimé l’image des « coupes du bonheur » Et bien qu’il soit usé le thème ne laisse pas indifférent, ainsi que le dernier vers avec « éclairer mon abri ». Peut-être que c’est la contrainte de la forme, les rimes surtout, qui ont nui à l’émotion. Ce n'est que mon avis, bien sût. Merci. |
Ornicar
7/8/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour StephTask
Quel beau poème ! Profondément mélancolique, émouvant, bouleversant par moments avec de très belles images. Le thème ( la mort, la perte et la disparition de l'être cher ) n'est pas neuf, c'est vrai. Et alors ? A ce thème connu, j'en vois un autre en filigrane : l'insignifiance et l'impuissance de l'homme face aux forces, obscures en l'occurence, de l'univers et du cosmos. Ce second thème transparaît dans le "fugace" du premier vers qui renvoie plus à la destinée humaine qu'au "matin" et puis dans ces deux vers "Je lève mon regard vers les astres nombreux / Qui ceinturent ton corps à tout jamais" illustrant la singularité du "je" face à la multitude des astres. Et oui, donc ! La rime "ténébreux - nombreux" s'impose d'elle-même. Au passage, terribles mots que ce "à tout jamais" signant la perte irrémédiable et définitive de l'être aimé. D'ailleurs, tout est dit dès le premier vers ("Ma belle étoile est morte un matin si fugace") condensant en quelques mots le tragique et l'horizon de toute condition humaine. J'ai trouvé magnifique votre second vers ("Que le jour adoucit mon attente du soir" ). Par le balacement qu'il induit entre le "jour" et le "soir", il traduit parfaitement les sentiments du narrateur et leur ambivalence comme si, dans la journée, sa peine était moins lourde que le soir quand il se retrouve seul. Mais c'est le soir que le souvenir des jours heureux ("Les coupes du bonheur") se ranime et se précise et qu'il peut revivre ce passé. J'en conclus qu'il attend ce moment en même temps qu'il le redoute car il en connaît d'avance, à force de répétition, le prix à payer. Celui d'une immense souffrance. Superbe et prenante également la métaphore liquide des "larmes d'un pressoir" qui se prolonge dans la deuxième strophe par "Les coupes du bonheur" contrastant avec le "vil déversoir". Une façon toute trouvée mais poétique pour le narrateur de "noyer son chagrin". Enfin, une mention spéciale pour "Qui distille ma peine", induisant l'idée, par le choix du verbe "distiller", que cette peine n'en finira jamais. Un vrai supplice chinois. Simplement émouvants, vos derniers vers qui viennent buter sur les quatre toutes petites lettres d'un "abri" signifiant une dernière fois encore la fragilité et la précarité de toute destinée. Et je ne peux m'empêcher de comparer ce "feu pâle, assombri, / De tes yeux transperçant l'obscurité..." à la lueur vacillante d'une modeste bougie dans la pénombre d'une église. Il y a quelquechose de la dévotion, de la prière dans ces vers ( "ton corps à tout jamais céleste", "Pour célébrer encor...") J'en viens maintenant aux quelques points de détail qui "clochent" à mon sens. Essentiellement votre seconde strophe. - "Argenté par l'amas lumineux" : Je vois bien l'image que vous souhaitez rendre, mais la formulation me semble bancale, peut-être à cause du mot "Argenté" placé en début de vers. Je ne sais. - "...pour rincer - sans m'asseoir -" : Deux choses, ici. J'aurais évité d'utiliser "pour". Une césure avec une simple virgule me semble possible et préférable ( "Je traîne mon chagrin, je rince ..."). "m'asseoir" ensuite. Relevé dans plusieurs commentaires par ailleurs ( Papipoète, Eskisse, Lulu, Quéribus). Pardonnez ma franchise ou mon outrecuidance, mais je vous le dis tout net. J'aurais écris si j'avais eu votre inspiration : "... rincer sans espoir". Et tant pis pour la justesse de la rime et la catégorie ! De même, pourquoi ces parenthèses ? Je n'en vois guère l'utilité. - "Car je pleure ton nom..." est trop explicatif (relevé également par Eskisse ) et nous éloigne de la poésie. Pourquoi pas tout simplement : "Et je pleure ton nom..."? C'est par la simplicité qu'on atteint le plus souvent l'émotion. - "Empruntant un sentier aux pavés ténébreux". Comme d'autres (Miguel notamment), je tique un peu à ce sentier revêtu de pavés. Le terme " Emprutant" me semble également un peu "emprunté" dans ce contexte. Voilà, c'est à peu près tout. Et c'est peu de choses en vérité au regard de la qualité générale de l'écriture. Ornicar |
Anonyme
13/8/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour StephTask,
j'aime bien, déjà, pour commencer, les allitérations légères en m sur le premier vers, en ss sur le second, le r et le m qui se répondent en 3, et le retour du r et du ss sur la dernière, strophe 1 le travail n'est pas juste sur les rimes externes, mais sur les rimes intra-strophae du coup, voir inter vers... et intra poésie tout court puisque l'alternance revient tout le long. C'est plutôt agréable, ça donne un effet redondant, psalmodié, susurré qui colle assez bien au fond. Le champ lexical : j'aime pas les larmes d'un pressoir (qui j'imagine renvoie au vin qui coule le long dudit pressoir, mais aussi aux lames dudit pressoir, pour le jeu sur les mots). Le d'un, appelant derrière le qui distille est à mon goût fort peu élégant. Du pressoir distillant (mais alors les pieds, les syllabes gnagnagna...) aurait été plus réussi. Même remarque pour les astres nombreux (y a tellement de termes plus jolis pour nombreux, ou rimant avec ténébreux, dedjuuuu) qui appelle "qui ceinture", à nouveau désagréable à l'oreille (breuquissain). J'aime par contre beaucoup Amenant au ciel gris les larmes, l'amas lumineux, les coupes du bonheur, ton corps à tout jamais céleste, transperçant l'obscurité si leste. Le dernier vers me laisse perplexe, j'arrive pas à savoir s'il percute ou pas. Je me tâte (va pas croire, hein, les méninges coquin ^^) L'ensemble parle de deuil, de catharsis aussi j'imagine, dans les coupes, dans les brisures de glace qui viennent mettre de la poussière d'étoile partout dans tes cheveux... le rai de lumière à travers l'obscurité. L'ensemble est également encore un rien maladroit, mais on comprend l'intention de l'auteur à la rédaction. Pour moi, on sent encore beaucoup le travail vers le classique (ma foi assez bien réussi cela dit) dans les petits points relevés plus haut. Cela dit j'ai aimé ma lecture. C'est assez moderne pour ne pas juste parler de mort, ou tomber dans le larmoyant plaintif et assez classique pour ne pas sombrer dans le gothique de pacotille. Peut-être aussi que moi aussi, parfois je suis argentée par la mort d'étoiles... Merci pour le partage. |
StephTask
14/8/2022
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inconnu1
14/8/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
Désolé pour ce commentaire un peu tardif. Beau poème, que l'on lit sans que rien n'accroche l'oreille. La technique est maitrisée, l'émotion est partagée. Certes, il y a des expressions obscures pour le lecteur mais qui ont sans doute un sens pour vous et je vous fais confiance pour ne pas les avoir choisies par facilité ou pour la rime Bien à vous |
Donaldo75
14/9/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Salut ô toi poète,
Pendant que d'un côté je chatte avec toi et d'autres poètes, de l'autre je lis ton poème car celui-ci je l'ai raté ou alors j'avais piscine. Celui-ci est vraiment réussi dans le format du sonnet - une forme que j'apprécie tout particulièrement et que j'aime moi aussi utiliser - et je trouve la tonalité, la rime et le rythme fort bien embarqués pour rendre le tout musical. La nuit est vraiment un décor de rêve pour la poésie et ici l'imagerie que tu en tires ne tombe pas dans le convenu ou les clichés, même si l'originalité n'est pas forcément signe d'une poésie fabuleuse. Bravo ! Don |