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Anonyme
14/8/2022
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
Il m’a été impossible de m’immerger dans ce poème libre faute d’avoir trouvé une fulgurance ou une trouvaille vraiment originale capable de m’embarquer sur le navire de ce marin d’eau douce. Je suis restée au port. Cela dit faire une poésie sur des épluchures de fruit, ça ne pouvait pas mener bien loin. Il y a juste le vers « Le mât a craqué séparant le ciel étoilé. » Qui est bien trouvé et se démarque un peu du reste que je trouve sans flamme ni relief. Une mer étale, oui, hélas... Bonne continuation et navrée de saborder votre vieux rafiot en espérant vous voir rebondir et proposer une tempête ! Anna en EL |
hersen
25/8/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un poème amusant, rafraîchissant, sucré, d'un état d'âme ananas qui finit en m o r c e a u x dans la solitude d'une mer chaude; mais immobile.
Le temps sucré ne passe pas vite. Un peu de piment sans doute ne ferait pas de mal à une vie, être tropical né terrestre ! J'ai beaucoup aimé cette vision avec ce fruit en prisme, fruit qui forcément évoque la (supposée) douceur des îles, de la vie. ce que je trouve aussi parlant, c'est qu'en lisant je vois les peaux d'ananas flottant, pitoyables, perdues sur l'océan. Salade de fruit jolie jolie... vraiment ? Merci pour l'originalité du sujet et pour ce traitement en libre qui me parle bien. |
papipoete
25/8/2022
a aimé ce texte
Pas
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bonjour StephTask
Vous suivre à travers votre poème, c'est comme prendre la mer, à bord d'une chaloupe agitée par les flots ; je ne suis pas submergé par l'émotion que votre ananas devrait procurer ! Parle-t-on d'hermétisme ici, ou bien seulement du ressenti par l'auteur, devant ce fruit juteux, tel Picasso s'apprêtant sur une toile, à l'immortaliser ? je sais que d'autres lecteurs dégusteront vos vers, mais pour moi je me passerai de ce dessert... N'est que la strophe " mais sous la lune... " qui put m'accrocher... C'est toujours contrit que je donne une mauvaise note... désolé ! |
Jemabi
25/8/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un poème bourré d'images évocatrices, où se mêlent des sentiments de bonheur et de solitude de l'homme face à l'océan. On y sent le vent frais, l'odeur de la mer. Me reviennent en mémoire des images de cinéma, Tom Hanks dans "Seul au monde" ou Robert Redford dans "All is lost". Tout cela à partir de l'épluchage d'un ananas. Il faut le faire !
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Miguel
25/8/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un poème étrange et plein de charme, avec ses images déroutantes, sa fraîcheur et son vent d'exotisme. L'ananas, d'objet au début, devient être à la fin, avec ce sentiment de détresse très humain.
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Vincente
25/8/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Autour d'un "ananas" emblématique, ça dérive un peu dans tous les sens.
J'aime bien l'ambiance qui surnage de tout ceci, à la fois marine et exotique, elle épluche le fruit d'une déréliction, et vaque en vagues de surprenantes déclinaisons. Ainsi j'ai été surpris, mais pas gêné par cette "machine à laver" qui surgit au milieu du "désir coupable / sevré de nuits salées" ; ça choque mais suggère plutôt à bon escient (mais le coup est rude. À ne remettre en scène que modérément.) De même "le ciel étoilé / en tas de gypse" m'est apparu limite rugueux, pas trop onctueux le "tas" et le "gypse" au regard du "ciel étoilé". Le vers "en morceaux alors que rien ne bouge" aurait gagné à être scindé en deux, avec un retour à la ligne avant "alors", plus agréable à l'oralité et accentuant le manque de mouvement, la léthargie évoquée. Jai bien aimé cette strophe qui, après celle évoquant le "marin d'eau douce" qu'est le narrateur devenu navigateur sur son bateau "ananas", en quelque sorte "résume" bien le poème : "mais sous la lune j’ai senti l’étrange solitude qui balise mes rêves et dérive loin du fruit défendu" L'épilogue, où rien ne bouge donc, zone de "Pot-au-noir" sensitif et littéraire, dévoile les conditions de naissance de cette poésie pleine de langueur marine et de pensances vagabondes. J'ai bien aimé l'intention très évadée, mais peut-être un peu trop évasive pour que le lecteur se sente concerné par ce qui s'y passe. |
Cristale
25/8/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour StephTask,
Je n'ai strictement rien compris mais je reconnais le travail sur la syntaxe, les images délivrées complètement frappadingues (pardon), l'arrangement des vers imitant le mouvement des vagues et le roulis du bateau. Gaffe quand même, on a une "ananas" sur le rafiot onirien (^-°) Allez, je passe mon tour avec un sourire et une bonne note car j'aime l'originalité ...et les ananas (oh la chance !). Cristale |
apierre
25/8/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour StephTask,
J'ai bien aimé ces divagations poétiques à partir d'un ananas et de ses épluchures. J' ai embarqué dès les deux premiers vers sur votre vieux rafiot. Mes passages préférés : "le mât a craqué séparant le ciel étoilé" , "j'ai rêvé de trancher les flots parfumés ..." Oui ,un poème qui tranche agréablement Merci pour le partage de l'ananas et de ses épluchures ! |
senglar
27/8/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour StephTask,
C'est curieux je vois cet ananas comme une bouée de sauvetage qui part se dorer la tranche sur une mer étale là-bas à plusieurs miles, c'est-à-dire que quand tout est perdu rien n'est perdu. Je crois qu'il ressasse ses origines, qu'il revit ses aventures, qu'il en imagine d'autres, qu'il se sent menacé. Ah ! Les excès de sucre ! Le voici donc éclaté, il commence sa diète mais fort heureusement il reste poète ! Ô le cri de l'ananas qui épluche son code au fond de l'océan ! |
Yannblev
28/8/2022
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Bonjour Steph Task,
L’idée exprimée en exergue est assez séduisante. L’inspiration n’a pas de limite et l’odeur, la couleur, le goût d’un fruit exotique peuvent bien en déclencher une. Ici j’ai l’impression que la première strophe, à la limite avec la seconde, aurait peut-être suffi à évoquer joliment cette muse particulière. La suite un peu trop confuse me l’a fait perdre de vue. |
StephTask
30/8/2022
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Anonyme
30/8/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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Hello StephTask,
Bon bhé déjà, merci pour l'hommage tropical :) Alors comment commenter ? les premières strophes lancent sur un texte sexué, ça parle de désirs coupables, de nuits salées, de sucre qui coule, ... J'aime le changement d'axe après. J'aime le choix de champs lexicaux disparates, on oscille entre le désir, la solitude, la violence, la souffrance, la séparation, la différence, la résignation aussi. J'aime certaines expressions : sevré de nuits salées, machines à laver la mer (qui d'après moi est une des plus jolies images du poème), le ciel étoilé en tas de gypse, exilé tropical, j'ai rêvé de trancher les flots parfumés Je suis moins fan du retour des qui et que, mais tu me connais j'aime pas trop ça. J'apprécie les sonorités, le côté volontairement tranché (hachuré) du rythme qui correspondent bien au thème, le parallèle que le narrateur choisit de faire (ou ne choisit pas, c'est peut-être qu'il dit vague ^^) entre le marin et l'ananas. J'aime les sens, éparpillés, partout. Il y a quelque chose de sm, de possessif, de violent dans la manière de dévorer l'objet de son désir et de dériver sur sa carcasse pour l'éternité (ou du moins jusqu'à terre) qui n'est pas pour me déplaire. La parabole est assez bien dessinée. Du coup, je suis bien contente que quelques délires acidulés aient mené à ce joli texte, l'inspiration ça pique parfois, et c'est bien sur ce texte en particulier. Merci donc, du clin d'oeil. Et le titre, si j'avais eu à choisir... j'aurais repris un truc sur la variation de la machine à laver la mer. Ici, je sais pourquoi tu as choisi ce titre en particulier et c'est une démarche que je trouve personnellement très amusante. Ma note toute subjective va faire baisser ma moyenne d'évaluateur acidulé mais j'apprécie vraiment le geste et le résultat final. :) |
Donaldo75
14/9/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Hello my friend, happy to see you again (du Jimi Hendrix dans le texte)
Allez, une autre session de commentaire. J’aime ce libre ; je l’aime même beaucoup. Les deux premiers vers m’emmènent vers du John Lennon en version hexagonale, à son époque Sergeant Pepper’s Lonely Hearts Club Band. Et la première strophe m’envoie loin de chez pas à côté. L’imagerie marine joue à fond son rôle et même si je ne suis pas breton – quelle idée, sans déconner ? – cet univers poétique avec l’ananas sur les flot comme support à mon imagination et média de la poésie fonctionne à merveille avec moi. Bravo ! Don |
Anonyme
14/9/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un ananas en vagabondage nous entraîne dans son roulis libre et rigolo pour caresser des îles d'un désir coupable après ou peut être avant un passage dans la machine à laver. On peut pas demander mieux pour déguster le sucre qui coule entre (mes) doigts !
Le mât qui craque en séparant le ciel étoilé est à tomber par terre ! Merci pour l'eau douce et fruitée ! On aime vous suivre dans vos flots parfumés. On aime aussi beaucoup l'ananas ! |