|
|
Anonyme
1/7/2014
a aimé ce texte
Un peu ↓
|
Quelle bizarre chose que d'associer "l'ivresse" de ce que ressent l'auteur dans ce que je crois être un métro de nuit avec ses bruits et ses cahots, au désir d'un baiser et plus, si affinité...
Mais l'auteur le dit " une follie... qui se joue des amours et se rit de toujours"...Bon. Chacun ses plaisirs et ses attentes. Est-ce ainsi que l'on vit des amours passagères sous la terre endormie ? Je suis content d'avoir quitté la ville... Ceci dit, il y a quelques petites audaces, ces onomatopées par exemple, mais aussi beaucoup de choses très convenues, pour n'en citer qu'une : "Danse danse danse Au rythme du fracas De ce train qui avance Au rythme de nos pas Laisse-moi te guider Dans cette obscurité Mon souffle se poser Sur ta peau dénudée". Et puis cette recherche de rimes est assez pauvre. Amateur comme je le suis de poésie libre, je ne l'apprécie davantage que, lorsque l'auteur se donne une contrainte, elle soit respectée par une totale intransigeance. |
margueritec
2/7/2014
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Je ne sais si j'ai saisi le sens voulu par l'auteur, mais j'ai été emportée par les mots, par leur rythme, par cette ode au plaisir éphémère alors que les images ne montrent pas une recherche élaborée (que nos lèvres se touchent, peau dénudée par exemple, au rythme de nos pas etc...).
Les impératifs donnent du souffle au poème, de même que l'alternance entre la première et la deuxième personne apporte de la vie. Dommage que le poème se termine par une rime d'une banalité ... |
Anonyme
10/7/2014
a aimé ce texte
Un peu
|
Bonjour,
Un joli poème bien que j'ai du mal à partager l'engouement du narrateur. Vibrer dans et pour un train circulant sous la terre...mouais. Cela aurait été certainement plus crédible dans un train circulant parmi de beaux paysages. Et puis je ne connais pas de train circulant sous la terre mais plutôt le métro, et là c'est sûr cela aurait été encore moins glamour. Mais je suis désolée ça ne passe pas, je vais relever un exemple pour expliquer ce qui me gêne: "Danse danse danse Au rythme du fracas De ce train qui avance Au rythme de nos pas Laisse-moi te guider Dans cette obscurité Mon souffle se poser Sur ta peau dénudée" C'est assez banale car des vers de ce genre sont souvent évoqués dans d'autres situations, là c'est sous terre dans un train mais cela n'en fait pas pourtant une grande originalité, et cela est pareil pour les sonorités: les "Bim, Bam, Bang" et les " Ça tangue, ça tangue" Le narrateur me transmet son bonheur pour ce train qui tangue et pour son histoire d'amour très brève, c'est très bien, mais moi je suis restée sur le quai attendant un autre train plus surprenant. |
Robot
24/7/2014
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
Peu de chose m'emporte dans ce métropolitain, si ce n'est le rythme. C'est aussi pourquoi je trouve peu cohérent "ce train qui avance au rythme de nos pas". Il démarre ? Parce qu'une entrée du métro en station ça roule vite jusqu'au freinage en quelques secondes.
Accordéonnant - C'est quand même pas du Verchuren ! Et puis pour avoir parcouru les tunnels je n'ai jamais trouvé ni d'étrange ni de mélodieux à la vibration du béton. Mis à part qu'il a trouvé l'amour dans ce lieu, je reconnais au personnage qu'il faut beaucoup d'imagination pour en faire un lieu paradisiaque. Reste outre quelques rimes qui émergent, un rythme qui correspond au ressenti du narrateur. C'est déjà une qualité à accorder au poème. |
Michel64
24/7/2014
a aimé ce texte
Un peu
|
Je n'ai pas eu envie, comme la merveilleuse inconnue, de monter dans ce train bleu (passant entre les rames ?)
Beaucoup de vers que je n'ai pas bien compris : Tourbillonnant nos âmes, Eclair de métallique, Se tordant au hasard (pourquoi au hasard ?). Même si le rythme en hexasyllabes donne bien ce tempo de train, je n'ai pas accroché. Désolé. Peut-être un écrit fait un peu trop vite, le temps d'un trajet en métro ? Allez je sens tout de même le poète derrière ce train et j'attends le prochain. |
emilia
24/7/2014
|
Pour une première participation, me semble-t-il, pourquoi ne pas avoir le droit de fantasmer une merveilleuse rencontre avec une inconnue, au hasard de la promiscuité vécue dans les transports en commun ? La poésie ne permet-elle pas d’aider à sublimer le quotidien, dans l’illusion d’un coup de foudre, au rythme à la fois d’un éclair métallique et d’un pas les rapprochant l’un vers l’autre par une vibration parallèle, dans ce court laps de temps, avant que la réalité ne reprenne ses droits et tant que cela demeure un joli rêve… ; mais, sans doute est-il plus ardu de traduire les sons en mots, car les sonorités évoquées s’apparentent davantage, à mon sens, à des vignettes de BD qu’à un texte poétique… ; cependant, la liaison des rames entre elles fait bien apparaître cette image d’accordéon et la rime finale apporte une nuance à ne pas négliger, dans ce « jeu de l’amour qui se rit de toujours… »
|