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Poésie classique
Stuart : Éveil
 Publié le 27/04/25  -  4 commentaires  -  1028 caractères  -  59 lectures    Autres textes du même auteur


Éveil



Le petit jour narquois, telle une étrave blonde
Qui brise des flots noirs aux reflets de corail,
Transperce d’éclats d’or ses gemmaux de vitrail
Festonnés d’arc-en-ciel, aux lisières du monde.

Les trilles scintillants, que tissent les oiseaux
Sur le velours soyeux d’un songe solitaire,
Font au demi-sommeil, où mon âme se terre,
Comme un frémissement ondulé sur des eaux.

S’extraire des langueurs, s’éveiller à la ronde :
Un appel assourdi susurre qu’on le doit…
Voici venir l’aurore, aguichant de son doigt
De pourpre l’horizon que la lumière inonde.

Dans le jardin, les fleurs dansent en tourbillon,
Une envolée en bleu s’épanche dans la nue…
Comme pour exhumer quelque note inconnue,
On entend, au lointain, sonner un carillon.

Fragrance des lilas, exhalaisons des roses :
Lorsque s’épanouit la gloire du matin,
Les pourpoints constellés d’un soleil palatin
Célèbrent le printemps en ses apothéoses.


 
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   Lebarde   
17/4/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
Un bel et original hommage au printemps ( difficile à faire sur un tel sujet) bourré d'associations de mots recherchées et d'images lumineuses qui créent une poésie certaine, mais dont l'abondance et la "complexité" peuvent nuire à la compréhension du propos qui en devient un peu alambiqué et pédant...trop c'est parfois trop mais la poésie accepte, je le sais, ce genre d'excès.

En fait je fais la fine bouche, par jalousie sans doute de ne pas être capable d'en faire autant, mais j'aime bien ce joli travail poétique pour lequel je m'étonne que l'auteur(e) n'ait pas osé revendiquer la catégorie classique.

Une lettre oubliée dans la première strophe sera corrigée avant parution.

En EL
Lebarde

   Ornicar   
18/4/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Assurément poétique.
Des images riches, des matières, des couleurs, des sons et des odeurs, des sensations, une écriture fluide et harmonieuse. On pourrait dire que c'est un poème de "saison" de plus. Ce serait injuste et un peu condescendant pour ce texte dont la construction ne doit rien au hasard. Ce fameux "printemps", saison qui est au début de tout, par laquelle tout finit par arriver, est fort bien amené et l'on n'en prononce le "terme" - le mot n'aura jamais été aussi adapté à la situation - qu'au tout dernier vers.

Le titre ("éveil") est bien choisi car il joue, ainsi que le poème dans son ensemble, sur deux temporalités différentes : celle du rythme lent saisonnier et celle, plus rapide, de la journée avec l'accent mis sur ses premières heures ("petit jour","aurore", "la gloire du matin"). La surface de ce poème ("Comme un frémissement ondulé sur des eaux") est un peu à l'image de l'océan avec sa vague et sa houle qui obéissent chacune à un rythme différent. C'est très bien fait.

   papipoete   
27/4/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
bonjour Stuart
Eh bien, en voilà un joli poème que Ronsard n'aurait pas renié !
Comment un jour se lève, et tout au long de la circonvolution de Râ, inspire l'auteur à travers des images plus belles les unes que les autres !
Nous avons des couleurs chatoyantes ; par ici des sons exquis à nos oreilles, et des senteurs de parfumerie ( bien loin de celles d'un barbecue )
Mais comme je le dis à qui veut m'entendre,
- il faut voir certes, mais savoir regarder
- entendre bien sûr, mais savoir écouter
- sentir évidemment, mais savoir humer
Et chaque strophe nous en montre les subtilités, que votre plume dresse sur un vélin de prairie.
NB la 3e a ma préférence, quand la suivante fait tinter au loin un carillon ( hier, le bourdon de Saint Pierre de Rome nous serrait le coeur, mais j'aime aussi quand sonne le Glas en France... qui ne nous incite pas à songer à nos enfants sur le front... )
comme je le dis à nos maîtresse et maître du classique, le votre coulant comme paisible ru, semble si facile !!

   Boutet   
27/4/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Un bon poème classique sur l'aurore et ses émerveillements. Dommage que le dernier vers
avec ce printemps en ne soit pas du meilleur cru mais l'ensemble est de bonne facture.


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