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Myndie
24/3/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour,
Votre poème m'a plongée dans deux univers artistiques complètement différents, celui d'Antonin Artaud dont me sont venus ces vers : « Un jour la peinture de Van Gogh armée et de fièvre et de bonne santé, reviendra pour jeter en l'air la poussière d'un monde en cage que son cœur ne pouvait plus supporter ». Et celui de Polnareff avec son final aux allures de « bal des Laze ». J'aime beaucoup la fluidité de cette écriture élégante qui ne prête qu'aux apparences car elle est un condensé de noir, une poésie sombre et poisseuse qui s'attaque sans vergogne aux diktats de la bien pensance et de la normalité. J'aurais juste deux petites remarques à formuler, la première sur la sonorité qui ripe au vers 6 (racoeur recuite) et la deuxième sur cet « œil ithyphallique » que décidément, j'ai beaucoup de mal à me représenter ( vous aurez beau me dire que c'est de la poésie, hélas, j'imagine la longue vue des marins d'autrefois !). Des formules qui me plaisent : « Mes nuits sont de blancheur, mes rêves délétères, De sordides chaleurs hantent mes horizons. », un soupçon d'humour (noir bien sûr) : «Puis, croisant des passants, mes semblables, mes frères, J’inonde les trottoirs de brames asinins. » et votre franchise à nous dévoiler votre psychose, voilà trois raisons pour moi de vous dire que j'aime beaucoup votre poème. |
Donaldo75
27/3/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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J’ai trouvé à ce poème une réelle tonalité. Les vers bénéficient d’un champ lexical et d’une imagerie qui en renforcent le ton. Il y a du Edgar Allan Poe dans cette atmosphère sombre et glauque à la fois, avec l’utilisation de la première personne du singulier qui en colore la tessiture. C’est fort, puissant, incarné.
Bravo ! |
Laurent-Paul
7/4/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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bonjour,
La première strophe me semblait banale et je m'apprêtais à lire un poème banal puis vint la suite ! Un poème fort voire violent, où le narrateur suinte et brait en croyant bramer. J'ai beaucoup aimé certains vers, surtout le dernier. Cependant, certains me semblent plus convenus (je hais l'humanité par exemple) mais en même temps, ils rendent ceux qui claquent plus malaisants encore. bravo ! |
papipoete
7/4/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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bonjour Stuart
Commencer la journée, et la semaine par un cri de désespoir, que rien sinon la corde peut enfin apaiser... ne trouver grâce nulle part en choses de la vie, en sourires naturels, en mots d'amitié. Haïr la Terre entière, même ses saints et ne même plus s'émouvoir devant le galbe d'un sein, et mourir ? NB un texte noir de détresse, auquel on voudrait opposer un enfant malade qui se bat ; une femme iranienne qui lutte ; et le bleu du ciel au-dessus de nos têtes ! NB beaucoup de mots savants dans ce texte... je dois partir, reviendrai plus tard 4 heures plus tard, me revoilà ! ... où je comprends finalement que le héros est un ogre, que seul la souffrance de l'autre peut nourrir, sans jamais le rassasier si ce n'est que sa propre mort peut-être ? la seconde strophe est horrible à souhait, en matière de cruauté et vice dégueulasse ! l'avant-dernier quatrain me fait penser à un " certain Gérard ", dont les propos face à une innocente pucelle, défrayèrent la chronique. Au final, lorsque la corde passée autour du cou du sieur, " dans un doux néant le diluera, s'agit-il d'un suicide ou d'une condamnation pénale ? ces dodécasyllabes me semblent sans faute ? je ne peux donner une forte note, à ce texte dont le propos est si malsain ! |
Metsys
7/4/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Un poème aux inflexions et aux rythmes très baudelairiens, sans aucune fausse note prosodique.
Cela suffit largement à mon bonheur... Félicitations ! |
Cristale
7/4/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Ben dis donc ! Voilà une histoire qui n'a pas été écrite avec un fil de soie mais plutôt avec la lanière d'un cilice.
Bigre ! Le discours est d'un glauque à faire peur aux pires tueurs en série. Diantre ! Que vins-je faire sur ces vers auto-destructeurs dégoulinants de haine ? M'y complaire pardi ! Mais oui, j'aime le langage, la vivacité, la densité qui en découlent sur une trame versifiée équilibrée. Bref, ça déménage. Dommage pour ce "petit muet" criard qui sème la zizanie au vers dix-sept, perturbant le pauvre alexandrin. Une petite fracture qui m'est égale vu que l'ensemble est de bonne facture. Qu'il est adorable ce personnage, un ange d'amour. Mon prix sera celui de l'excellence. |
Provencao
7/4/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Stuart,
L'acrimonie figure dans Psychose, et elle devient une force, une énergie, permettant de mieux appréhender et entendre à la fois les puissances de cette poésie et les sondes lunaires. J'y ai lu en ces vers, une puissance motrice inépuisable, comme si la férocité devenait presque salutaire: "Je n’avais nul chagrin, nulle ferveur affable, Nulle compassion, nul amour à tuer ; Une corde, à présent, m’étrangle, charitable, Et, dans un doux néant, je vais me diluer…" Au plaisir de vous lire Cordialement |