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Poésie libre
suzan : L'espace d'une seconde
 Publié le 25/10/19  -  10 commentaires  -  390 caractères  -  188 lectures    Autres textes du même auteur

Toujours la Terre et l'Univers et la danse du monde.
Peut-être tous ces morceaux feront-ils un grand poème un jour mais je n'en suis pas là.


L'espace d'une seconde



Pendant que l'espace s'entrelace
inlassablement le temps passe,
et à chaque seconde,
des ondes invisibles
font sauter les fusibles.
De ces éclaboussures
engendrant l'expansion
naissent les blessures
les marques d'érosion
de l'Univers qui, arrondissant
la Terre comme une mère,
semble bercer la vie
sous une cloche de verre.


 
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   natile   
7/10/2019
 a aimé ce texte 
Pas
Ce texte reste très abstrait, il manque une clé pour en saisir le sens souhaité par l'auteur. La présentation faite en amont ne donne pas d'indication pour la lecture.
Peut-être l'auteur veut il dire que ce texte fait partie d'un ensemble plus grand qu'il nous soumettra bientôt ? Ou alors que le cosmos est si grand que c'est comme cela qu' il se représente une seconde de son existence ? Tout cela reste bien mystérieux

   Gabrielle   
10/10/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Un appel comme celui d'un lanceur d'alerte...

Une ouverture cependant proposée par l'auteur(e) : berçons-nous (d'illusions ?) comme le ferait une mère semblant bercer la vie au sein de nos univers protégés (cf. chute).

Face à une catastrophe, chacun choisira sa voie...

Bien à vous.


Gabrielle

   ANIMAL   
10/10/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
L'esprit cosmique vit dans ce court poème qui emporte de vers en vers, d'éclaboussures en expansion, de blessures en érosion pour, étrangement, terminer dans une cage, fut-elle une cloche de verre protectrice. Puisqu'il s'agit d'une partie d'une fresque plus grande, il est difficile de s'arrêter à cela. Mais de toutes façons la poésie est là.

Sur la forme, je dirais que l'alitération dans le premier vers détonne, de même que le mot fusible au 5e vers, bien trop humain à mon goût pour cette envolée céleste.

Abstraction faite de ces deux points, cet instantané de l'univers, l'espace d'une seconde, est un voyage très réussi.

en EL

   troupi   
25/10/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Curieusement j'ai pensé à une boite de Petri à la fin de votre poème.
l'univers laboratoire dont la Terre sert à une expérience.
Si ça marche on généralise.
Je ne suis pas sûr que nous soyons capables de convaincre de l'utilité de généraliser.
A part ça ce petit poème est assez amusant, la poésie est plus présente dans le fond que dans la forme.

   Anonyme   
25/10/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Je n'ai pas compris la démarche. Le raison qui vous a incité à écrire ce texte. J'ai entrevu une inquiétude quant à la démographie :

--De ces éclaboussures
--engendrant l'expansion
--naissent les blessures
--les marques d'érosion

mais la "mère" et la "protection de la cloche de verre" annule mon raisonnement.
Dommage car le style et plaisant, comme cette image :
--et à chaque seconde,
--des ondes invisibles
--font sauter les fusibles

   Robot   
25/10/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J'ai lu dans ce texte comme une vision originale (et sympathique) du Big Bang.
J'aime beaucoup l'image de l'Univers qui arrondit la Terre comme une mère. Le fait qu'il semble la protéger sous une cloche de verre, me fait penser à la fragilité de notre atmosphère que nous polluons hélas sans nous soucier de son devenir.
J'ai apprécié la dynamique qu'offre une lecture orale du poème.

   papipoete   
25/10/2019
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour suzan
il faut lire et relire, à voix haute, votre poème pour en saisir toute la subtilité !
Dans l'univers, ça pète de tous les côtés, tout va plus vite que l'éclair ; la terre attendrie face à la vie qui souffre, la prend dans ses bras, la berce pour que son chagrin s'apaise...
NB bien que le tableau me fasse penser à de l'art abstrait, avec des coups de pinceau lardant la toile dans tous les sens, on retrouve un apaisement dans les 3 derniers vers, " fais dodo... oh le gros chagrin..."
Encore un exercice de " mini " poésie, dont la gageure est réussie !

   Davide   
25/10/2019
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour suzan,

Condenser en 13 vers courts toute l'histoire de l'Univers, du big bang à la vie sur Terre est une véritable gageure !

En fait, je trouve que les outils rhétoriques ne sont pas à la hauteur de l'ambition poétique, sans doute la brièveté du poème y est-elle pour quelque chose. L'idée du big bang et de l'univers en expansion est intéressante, bien imagée ("l'espace s'entrelace", "ces éclaboussures", "engendrant l'expansion"...), mais "l'expansion" est par essence antérieure à "ces éclaboussures" dont on parle, n'est-ce pas ? Et puis, le titre ne contredit-il pas la démonstration ? Tout le monde sait que la Terre ne s'est pas faite "l'espace d'une seconde". Au passage, le terme "fusibles" (avec l'expression "sauter les fusibles") sonne étrangement dans le contexte...

Les vers courts semblent avoir voulu concentrer - voire ellipser - ce qui a pris des milliards d'années à se créer, c'en est regrettable. Et puis, il aurait été amusant de figurer cette expansion (par exemple) :

"Pendant que l'espace
s'entrelace inlassablement
le temps passe et à chaque seconde,
des ondes invisibles font sauter les fusibles,
De ces éclaboussures engendrant l'expansion naissent
les blessures les marques d'érosion de l'Univers qui, arrondissant
la Terre comme une mère, semble bercer la vie sous une cloche de verre."

En revanche, je dois l'avouer, j'ai beaucoup aimé les trois derniers vers, lyriques à souhait, le vent arrondi, l'image de l'enfantement(Terre mère / Gaïa) et celle de la cloche de verre. Joli !

Franchement, un poème qui mériterait d'être un peu développé, enrichi, mis en expansion si je puis dire, il en a le potentiel.

   krish   
28/10/2019
Bonjour,
Je ne l'aurais pas dit comme ça, mais j'ai l'impression de bien comprendre l'intention du poète.
Certains mots accrochent de par le registre lexical à mon avis très hétérogène et je n'ai vraiment pas été séduit par certaines images
Il présente les mystères de cette vie qui nous dépasse, présente partout, dans l'intime tendresse des ondes (vers 1) et des chocs violents de la matière en perpétuel mouvement "inlassablement, le temps passe". Néanmoins pour l'auteur, ceci n'est pas la vie puisqu'il oppose tous ces bouleversements constants à la quiétude de notre planète qui, dans sa fragile existence, abrite la vie.
Tout texte an hommage à Gaïa nous ramène à notre condition d'Hommes et notre fragilité.
Merci pour ce partage

   emilia   
29/10/2019
 a aimé ce texte 
Bien
J’ai beaucoup aimé l’image de « la Terre-Mère qui semble bercer la vie sous une cloche de verre »…, même si le lecteur s’interroge : pourquoi limiter le temps relié à l’espace à la « seconde » ? Souhaitez-vous préciser que les pensées évoquées sur l’Univers se déroulent pendant l’écoulement de cette seconde ou qu’un changement d’état peut intervenir à tout moment, à la moindre seconde ? Le format court et synthétique du fragment ouvre peut-être précisément au questionnement et retient l’attention… ; bonne continuation à vous…


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