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David
5/10/2014
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Il y a de la douceur dans le ton, on dirait presque que les morts sont mieux lotis que les vivants, ça finit un peu tristement sur la "démarche lasse". La vision de la visite au cimetière exclue peut-être un peu qu'ils sont aussi parfois fréquentés "debout ou bien couchées" par des personnes plus ou moins jeunes. |
Miguel
30/10/2014
a aimé ce texte
Un peu
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L'ensemble, quoique parvenant à évoquer le calme et la sérénité des lieux, souffre d'une certaine platitude, un manque de ce "je ne sais quoi" dont parle Boileau et qui fait que le charme opère ; ici, ça ne décolle pas. Un petit plus toutefois pour "qui a la meilleure place,/ Celui-là couché, celui-ci debout". Si tout le texte était à ce niveau, nous aurions un vrai poème. J'exhorte l'auteur à l'effort de recherche et de réflexion, car quand on peut trouver une petite réussite comme celle-là, on peut en trouver d'autres.
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Robot
30/10/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une atmosphère sensible qui m'a vraiment imprégnée tout au long de ce texte.
La dernière strophe est emplie d'une sensibilité émouvante pour ceux dont la foi leur permet de croire à des retrouvailles prochaines et dont je respecte l'intime conviction: cette espérance qui certainement leur permet de vivre encore un peu. |
Marite
30/10/2014
a aimé ce texte
Un peu
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Le thème est intéressant. L'expression poétique devrait toucher la sensibilité des lecteurs. Mais ce texte, à mon sens, est plus descriptif qu'émotionnel. Il me donne l'impression d'avoir été observé avec une certaine distance, un peu comme lorsque l'on étudie un sujet au travers d'une loupe ou d'un microscope. Peut-être est-ce la manière dont ont été agencé les mots et expressions. Bon ceci est bien entendu purement subjectif. La paix et la sérénité n'ont pas atteint ma sensibilité.
La suppression des possessifs et des deux vers " À partager l'instant avec la mort," et " Leurs pensées vers des images d'avant." dans la première strophe allègerait le propos. J'aurais ainsi été plus sensible à : Aller vers lui, passer le portail, Ne pas presser le pas dans les allées, Sa bulle de silence scellée, Posée sur des murs de simple rocaille, Invite le regard des vivants À plonger, au-delà de ce simple décor, |
costic
30/10/2014
a aimé ce texte
Bien
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Ce petit cimetière m'a beaucoup fait pensé à un autre que j'aime: celui de Port Bou. J'y ai retrouvé la silhouette filiforme des cyprès et l’ambiance sereine qui s'en dégage à l'arpenter. Je ne peux juger de la forme technique du poème mais je retiens donc une ambiance assez évocatrice. Un bémol pour certains mots qui m'ont semblé un peu surannés, même pour un cimetière, comme par exemple ""dame nature". L'ensemble me parait assez juste avec une touche de simplicité en adéquation avec le lieu.
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Francis
1/11/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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L'écriture permet au lecteur de ressentir l'atmosphère des lieux.
Passé le portail, j'ai partagé ce mélange de sérénité et de peine silencieuse. Quelques mots plantent les décors simplement, avec pudeur : allées, cyprès, tombe, silhouettes penchées... |
Curwwod
5/12/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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Il y a là une atmosphère, une façon de sérénité d'où la tristesse semble exclue, et c'est bien ce qu'on peut ressentir en poussant la grille de ces petits cimetières de province qui semblent eux-mêmes endormis. Ils présentent à l'oeil qui souhaite le voir, et ceci, sans pleureuses hurlant leur douleur, le sort commun qui attend tout visiteur. Et finalement on en ressort presque rassuré, rasséréné.
Vous avez bien rendu ce que j'ai toujours ressenti dans ces lieux là. |