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Myndie
12/1/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je ne comprends pas pourquoi vous voulez vous débarrasser de ce poème, comme si vous reniiez ces vers que je trouve très beaux.
Bien qu'il soit de facture contemporaine, votre texte est habité par un souffle de poésie classique qui rend sa lecture très agréable. Il y a bien sûr ces alexandrins bien construits qui lui donnent sa respiration, sa musique et la cadence des sons, des couleurs, des images. Il y a ce rythme subtil, ce tempo nuancé et ondoyant qui parcourt tous les vers, quelle que soit leur métrique. Il y a la finesse des images, « les tigres rêveurs », « le galbe d'un halo », « l'étiolement des pleurs – en lui rient les étoiles ». J'aime la richesse émotionnelle et la force suggestive de votre poème. J'ai dû lire quelque part (mais je ne sais plus où) que « l'imagination va où le poète veut qu'elle aille ». Il en est la parfaite illustration. J'ai relevé une maladresse au 15ème vers, ou peut-être un effet voulu mais j'ai buté sur ces 2 mots « chant hanté » et la répétition inesthétique du même son. Les deux premières strophes, descriptives, sont mes préférées. Si vous n'en voulez plus de ce poème, moi je le prends ! |
David
6/2/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Après la première majuscule à "Me" au premier vers, je m'attendais à ce que le narrateur reprenne cette posture divine tous le long du poème, mais c'est peut-être juste une faute de frappe, bien que ces majuscules, outre les débuts de ligne, aient une distribution qui m'intrigue un instant, à Fly, à Chapiteau, à Hidalgo, à Flambeur, à Children Indigo, à Nains, et à Changer pour la fin. Minuscule au bateleur comme aux bourricots ou aux passants, aux pêcheurs, aux pénitents... Ceci étant dit, j'aime beaucoup cette histoire, ce poème, ça m'évoque le "sensation" de Rimbaud, pas seulement pour le "J'irai, j'irai... " et c'est pas tout à fait rimbaldien non plus, c'est juste dans la façon de se faire lire je crois. Je trouve aussi très rock'n roll les passages en anglais, le tout forme une superbe poupée gigogne qui demanderait de la dépoiler. J'arrête les rimes, la fin aussi après les propos comme une brume laisse son aphorisme avec brio. |
papipoete
6/2/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour Syntaxerror; premier poème publié par Oniris; poème dont vous vous débarrassiez; poème dont vous n'espériez pas d'éloges! Que serai-ce, si ce fut un texte qui vous plaisait et duquel vous rêviez qu'on soit admiratif?
En plus de la richesse des mots, des couleurs, vous usez de la ponctuation en "libre"; j'en suis ravi car je reste partisan de ces virgules, points qui montrent l'intonation à prendre, qui donnent le poids aux mots. Que ne ferait pas le héros pour suivre les forains qu'il aime tant; jusqu'au jour où "des nains le troqueront contre des bourricots"? La cantatrice à la paupière mi-close chante un air si beau; celui peut-être d'une romance entre un clown et une trapéziste, il y a fort longtemps, quand le chapiteau flamboyait? J'aime ce vers "dévoile l'étiolement des pleurs_en lui rient les étoiles" bémol; j'aurais préféré une autre formule que "chant hanté" |
Disciple
6/2/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Et, du coup, vous pourrez enfin écrire votre poème « les forains » !
A vrai dire, c’est surtout le titre qui ne va pas : la recette est bonne, je trouve. Dans ce poème, il s’agit, à mon gré, d’un auteur qui se parle à lui-même, qui se donne les clés et se motive pour écrire un poème sur la vie foraine, à ses yeux, pleine de poésie. De fait, elle n’en manque pas (bien que cela ait aussi son revers). Mais par là, le poème semble dévoiler le fait que l’auteur a buté contre les difficultés d’un tel projet, et qu’il a éprouvé le besoin de se faire la leçon et de se « motiver » pour dépasser ce qui retenait son envol. - Peut-être en voulait-il trop ? C’est ce que je me dis, en tout cas. Par exemple, incarner tous les personnages cités ne me semble pas nécessaire pour animer la vie foraine. Un seul suffit, quel qu’il soit : acrobate, jongleur, bateleur, etc., à votre choix, selon votre goût, (et aussi vos connaissances), vous pouvez même incarner un tigre, ou un cheval, si vous le voulez, la poésie l’autorise : à travers les yeux de ce personnage, tous les autres pourront vivre, toutes les aventures, tous les décors, toutes les époques, pour peu (en fait c'est énorme) que vous l’impliquiez profondément dans une histoire (significative) qui le lie à tout cela, et que lui vous dotiez d’un trait de caractère essentiel et légitime: qu’il soit poète, lui aussi - et même, si j’ose le dire, le poète que vous êtes. |
Francis
6/2/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Sous ce grand chapiteau, un bouquet d'images poétiques :des tigres rêveurs une cantatrice, paupière mi-close, un clown aux ballons bleus... Bravo les saltimbanques aux poches trouées , vous nous faites rêver !
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Damy
7/2/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Merci beaucoup de m'avoir embarqué dans votre balade de cirque.
J'aime le rythme, très chaloupé qui prête le flanc à un arrangement musical et à une bien belle chanson. J'aime les rimes anglaises et j'adore Fly me to the moon chantée par votre cantatrice langoureuse à la paupière mi-close. Au fond, je me demande s'il ne suffirait pas de remplacer les paroles de ce tube par les vôtres pour hanter le chapiteau. |
Robot
16/2/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est surtout le rythme qui m'a plu dans ce poème. La ponctuation souvent bien placé force à s'arrêter et donne une respiration qui correspond parfaitement à l'expression de la pensée du narrateur. Et puis il y a ses images très insolites et belles comme de jolies pierres précieuses gansées dans le chaton des paragraphes.
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