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Chansons et Slams
Syzygie : "Ceci n'est pas une pipe"
 Publié le 23/10/16  -  10 commentaires  -  1784 caractères  -  178 lectures    Autres textes du même auteur

Il s'agit de l'aventure d'un mouton devenu migrant pour fuir son destin cruel.


"Ceci n'est pas une pipe"



Comme tous les mâles précoces

Qui sévissent sur l’Internet

Mon subconscient n’est pas très net

Je ne veux pas finir en sauce


(Comme le tendre mérinos !)



Mon berger quitté à Lesbos

Ne m’a laissé aucun espoir :

« C’est la faillite des élites

L’Europe voudra bien te voir… »


(… Au fond d’un tableau de Magritte !)



Lors entre les figues confites

Évitant les peaux de bananes

Je m’embarque sans hésiter

Pour venger la pauvre Morgane

Que son frère a déshéritée…



(Arthur n’avait pas de principe !)



Déguisé en fée Carabosse

Coiffé d’un chapeau melon noir

Je défile avec les colosses

Et je bêle « sus au Grand Soir ! »

En soufflant dans ma fausse pipe…


Comme tous les mâles féroces

Qui sévissent sur l’Internet

J’ai des comportements atroces

Mon subconscient n’est pas au net…


Je dois marquer mon territoire

Comme le triste mérinos

Soudain ma laine devient noire…

Mon berger surnommé Stavros

N’avait laissé aucun espoir :


« Ton pâtre grec est en faillite

L’Europe ne veut plus te voir

Toi qui broutes sa marguerite

Quant à la descente d’organe

C’est dû aux consanguinités

De feu Arthur et fée Morgane »


(Tes ancêtres tant regrettés !)


Cachant mon drame blanc et noir

Je m’invite à toutes les noces

Où je tombe bien gris le soir

Au milieu des Shetlands d’Écosse…


 
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   Proseuse   
3/10/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour;

Est-ce moi qui suis trop frileuse ou votre poème trop hermétique ? je ne sais pas, mais je n' ai pas réussi à le comprendre ! pourtant j' aime et Magritte auquel vous faites référence et les mystères du surréalisme , mais, sans doute ne dois-je pas être une bonne lectrice pour votre texte qu' au demeurant je ne remets pas en cause obligatoirement puisque je ne le comprends pas ! désolée!
à vous relire une autre fois

   Vincent   
23/10/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
bonjour,

je ne comprends pas

pourquoi vous avez publié votre texte

dans la catégorie chanson

car dans cette catégorie orale

on doit comprendre

or votre texte est surréaliste

je suis très mitigé à sa lecture

désolé

   MissNeko   
23/10/2016
J ai lu à plusieurs reprises votre poème qui m a fortement intriguée.
J aime les références que vous utiliser : Magritte et sa réflexion autour de la réalité et de sa représentation comme " trahison des images", Morgane et le roi Arthur.
Je ne comprends pas le rapport entre Morgane et le roi Arthur avec Magritte.
Je comprends plusieurs choses que je n arrive pas à relier entre elles. Vous évoquez la faillite grecque, les chevaliers de la table ronde, Magritte et sa trahison des images.

Voilà ce que j ai à peu près compris : un jeune grec ( représenté par un mouton pour le côté"masse" je suppose) qui quitte son pays en direction de la Cornouaille (la Bretagne donc).
Si je mets tout ca en relation avec Magritte ça voudrait dire que partir est une illusion ? Je comprends pas pourquoi vous parlez d internet ?

Bref je suis passée à côté de votre poème. Je m abstiendrai de vous noter !

   Anonyme   
23/10/2016
Plusieurs lectures ne m'ont pas permis de saisir la relation entre le mérinos (son histoire) et les diverses allusions que contient votre texte. D'autres commentateurs les ont déjà citées, je n'y reviens pas.
" Comme tous les mâles précoces
" Comme tous les mâles féroces
Qui sévissent sur l’Internet ". Je ne comprends pas l'allusion.

" Je ne veux pas finir en sauce
(Comme le tendre mérinos !) " ?? Le mérinos est élevé pour sa laine...

   Anonyme   
23/10/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonsoir,

J'ai bien aimé cette histoire de mouton fuyant la Grèce pour éviter de finir en sauce. J'y vois un parallèle avec un grec obligé de quitter son pays pour un autre pays de l'Union Européenne, à cause de la faillite dont nous avons tous entendu parler là-bas. Mais - amère désillusion - ("c'est la faillite des élites, l'Europe voudra bien te voir, au fond d'un tableau de Magritte !", sic dans le texte, avec l'avant-dernière strophe), les autres pays ne sont pas prêts à accueillir de migrants, avec la conjoncture actuelle...

J'ai bien aimé cette petite touche d'humour qui plane sur chaque strophe ainsi que l'allégorie, ce qui rend le poème vraiment très distrayant. Le propos est juste et bien amené. L'auteur ne juge pas et le ton se veut sympathique.

Un pur moment de plaisir avec ce pauvre mérinos (tantôt blanc, tantôt noir, puis gris, qui ne sait plus sur quel pied - ou laine - danser), et qui finit au milieu des Shetlands d'Ecosse.

Bravo à vous,

Wall-E

   funambule   
24/10/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Une chanson qui n'en est pas tout à fait une tout en en étant une... et puis si... et puis non... allez oui ! Noir, grinçant et léger, nouveau cocktail improbable. Cette histoire de net pas nette me laisse un peu perplexe mais au final ne nuit pas au sens. Je pense que tout pesé, tout posé tout ça pourrait donner quelque chose en musique, jusque dans une certaine "étrangeté" de l'objet; le rythme est là et la construction aussi.

   Alcirion   
24/10/2016
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour, j'aime beaucoup Lautréamont, Jarry et certains surréalistes mais j'ai du mal avec l'hermétisme forcené. Une image peut-être mystérieuse, mais il faut se méfier des rébus pour ne pas produire un excès de déconcertation qui rend la lecture difficile et décourage rapidement de chercher sinon à comprendre, au moins à percevoir.

Mais peut-être que la version chantée produit une toute autre impression.

   Pouet   
24/10/2016
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bjr,

Deux choses m'échappent dans ce poème: le titre et la référence à internet.

Sinon je trouve assez bien menée l'histoire de ce mérinos fuyant la mère patrie pour aller trouver de l'herbe plus verte dans les Shetlands.

Une chanson ou comptine sur fond social qui n'est pas déplaisante mais qui demeure un peu nébuleuse toutefois.

   hersen   
24/10/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aime beaucoup, beaucoup le ton de ce poème; pile-poil décalé comme il faut : on comprend bien le sujet mais des zones restent obscures. Alors on cogite.

Votre poème, dans l'esprit, me fait beaucoup penser à l'ambiance du "génie des alpages" de F'murr. BD que j'ai lues et relues ! Salopette et Frisette ne dépareraient absolument pas avec Mérinos.

le sujet est traité avec humour et ça ne fait pas de mal. Mais notre mérinos va-t-il se plaire dans les Shetlands ? Peut-être, car il peut faire la fête tout son saoul.

Bon, Internet ? ? ?

Mais je m'en fous, au fond. J'ai eu le sourire aux lèvres tout au long de ma lecture. Ou plutôt de mes lectures.

Merci pour cette lecture... Enfin, ces lectures.

hersen

   Anonyme   
26/10/2016
Un texte trop allusif pour montrer de quoi il parle. Je propose à l'auteur d'en poster une analyse.


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