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Curwwod
2/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Instantané d'un fait somme toute banal traité évidemment de façon poétique et d'une grande sobriété. Le non-dit d'une issue dramatique avec l'étoile de sang sur la pierre lui confère une autre dimension plus émouvante. La gradation qui détaille le glissement fatal par une suite de comparaisons donne une impression prégnante de ralenti cinématographique. J'y vois plus un accident imprévisible que l'escalade amoureuse d'un balcon ou alors Roméo eût été en très mauvais état.
En EL |
Lebarde
15/2/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Ne rions pas voulez-vous.
Il m'est personnellement arrivé de voir brutalement glisser l'échelle au moment où j'atteignais le barreau le plus haut, avec mon pinceau à la main ( le gag habituel !)...sans dommage majeur pour moi malgré la chute vertigineuse, mais ça fait drôle et donne une peur bleue que je ne suis pas prêt d'oublier.. Je ne m'étais pas arrêté à votre poème n'ayant pas pris le temps de percuter à la première lecture. Il faut attendre la fin qui éclaire pourtant le sujet :"L'échelle" et les deux derniers vers qui sembleraient raconter un dramatique accident que le "Rouge " du titre ne laissait pas augurer de prime abord. "Tache étoilée sur dalle ocre. Rouge." Jusque là je trouvais le propos sous un couvert énigmatique, plutôt enjoué, léger, et même frais et plaisant. La chute n'en est que plus brutale, mais j'espère sans conséquence. Je trouve l'écriture un peu simpliste avec ces répétions mais l'idée est bien joliment traitée avec un crescendo émotionnel très convainquant. Alors bravo Lebarde |
jeanphi
15/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Tadiou,
L'idée est très fine de mettre les allusions en abîme. D'emblée le texte s'affiche comme traitant indifféremment de deux sujets : drame ou passion. Des comparaisons " comme ..." auxquelles il me faut reconnaître ténue la distinction entre drame amoureux et passion physique. Je ne perçois pas dans ma lecture de drame au sens accident formel, l'aspect sous entendu m'interdisant un sens premier et la rupture brutale. Peut-être le détournement, la distraction qui entraîne un drame. Drame amoureux, drame social. L'échelle et la dalle rouge me font allusion aux barreaux de cellule que nos rachis et au trépas methaphorique de nos cœurs vivants. Un drame accidentel representerait la fatalité légère ou dure du quotidien qui recouvre la gravité et l'urgence de nos perceptions. Sur le deuxième plan c'est beaucoup plus explicite et moins fâcheux. |
Anonyme
15/2/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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J'aime bien le contraste entre les images rieuses, frivoles, du début, qui me laissent l'impression d'un jeu, et la douche froide de la fin, avec l'adjectif « inéluctable » comme transition. L'ensemble me paraît efficacement mené, trop elliptique toutefois pour me remuer.
La majuscule systématique en début de vers a entravé pour moi la fluidité de la lecture. La légèreté du début colore tout l'ensemble en ce qui me concerne, au point que j'ai du mal à prendre au sérieux la tache rouge alors qu'elle peut fort bien être mortelle. Me reste un sentiment d'inquiétude, manifestement il y a eu un accident, mais que je ne ressens pas comme une rupture irrémédiable. J'ignore si telle est l'émotion que vous vouliez transmettre, je vous indique ma réaction pour information. |
senglar
15/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Tadiou,
je lui ai trouvé beaucoup d'humour à cette échelle et c'est cela que j'aime dans l'acte d'écrire, Passion ou Drame, la jubilation. Elle est quasiment métaphysique cette échelle dans la banalité des trois premiers vers et puis le canard vient fort à propos renverser tout cela, ça n'est pas lui qui glisse sur l'eau mais l'eau qui glisse sur lui : jubilatoire.. Puis on repart sur un discours savant dans sa banalité : les molécules qui vont décrire une réalité, la naissance de l'accident, l'inéluctabilité de ce qui va arriver et son responsable : ''L'échelle'', ce vulgaire outil ascensionnel, cette mécanique faite pour monter au ciel (Pas vrai Jacob lui-aussi à la recherche de l'ange ?). De l'ocre au rouge il n'y a pas un grand pas, sous la passion sommeille le drame. Le rouge leur va bien au teint à tous les deux. Ici le drame est arrivé un peu plus vite que d'habitude mais l'on se dit que l'on n'en est pas moins dans l'ordre des choses. Comme quoi dans toute entreprise il vaut mieux assurer ses arrières sinon on risque d'entrer dans le domaine du tragicomique. Un drame où l'on rit. Jubilatoire je vous dis ! L'étoile n'aura pas été celle que l'on croit, vaut mieux prendre ses précautions avant d'essayer d'aller la décrocher. Je tiendrai compte de ce conseil. Ohé la Belle ! J'arrive par l'escalier... Hé ! Ho ! Mais si c'est romantique ! Senglar |
papipoete
15/2/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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bonsoir Tadiou
Jusqu'à découvrir de quoi il retourne, l'on pense à du sympa, du délicat, de la fraîcheur en rosée sur la peau... puis tout-à-coup BOUM ! Ce moment est amené de drôlatique façon, qui pourrait faire rire aux éclats les amateurs de bêtisiers, où c'est tellement marrant de voir des gens tomber ! NB pour l'entrée en matière, je trouve les séquences si bien illustrées ( on voit très bien l'échelle, décrire sa parabolique diabolique, avant d'atteindre l'horizontale, avant la tache de sang finale. J'espère que le " passager " s'en tire pas trop mal ? c'est selon, drame ou coup monté, ou simple chute sans gravité; Mais combien d'échelles tombent ainsi, dramatiquement ! Mais on rigole bien devant ces bêtisiers ; moi, jamais ! |
Myo
15/2/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Un instantané, un moment suspendu entre l'avant et l'après comme un arrêt sur image.... accroché au pinceau :-)
L'idée est originale mais je pense qu'il y aurait eu moyen de trouver d'autres comparaisons pour exprimer le glissement, les trois premières sont de la même thématique. Par contre, j'aime beaucoup l'eau sur les plumes du canard. La fin du texte est plus abouti. Merci du partage. Myo |
Marite
16/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Vraiment pas évident de transformer en poème un simple fait divers relatif à un objet aussi banal qu'une échelle. La prouesse ici c'est que les vers l'ont transformé en images séquentielles qui s'affichent, au ralenti dans notre cerveau. La chute est rude avec ces mots qui nous ramènent brutalement dans le réel :
"Tache étoilée sur dalle ocre. Rouge." L'image de l'échelle s'appuyant sur "les molécules d'air virevoltantes" m'a séduite ... une belle trouvaille poétique. |
Auguste
16/2/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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Tout est d'abord joie et mouvements : des rires, des glissades, mais non sans risques sur un ruisseau ou un lac gelés ; le danger rode sous cette allégresse. Puis la mystérieuse inconnue semble prendre son envol... vers les étoiles ?
Cette vision fugitive, comme dans un rêve, se fige brusquement, le temps et le mouvement sont suspendus, puis le rêve devient cauchemar et l'étoile rouge n'est pas dans le ciel, mais au sol et tout est bouleversé. Le mystère qui entourait cette inconnue a fait place à une brutale et prosaïque réalité. Cette transfiguration poétique d'untrès fâcheux accident domestique est certes une élégante façon d'en surmonter le traumatisme, mais il est tout de même préférable de bien les assurer vos échelles, ces traîtresses ! |
Donaldo75
16/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Tadiou,
Cela faisait longtemps que je ne t’avais lu en poésie. Et là, ma première impression se résume en ces deux qualificatifs : « évocateur » et « sombre ». Je ne sais pas si c’est l’intention. L’exergue ouvre des portes, certes. « Elle glisse » Dès cette première strophe, l’évocation prend une forme animée mais je ne sais pas où ma lecture va m’emmener. Les images, en particulier la première, me parlent cependant. « Elle glisse » La deuxième strophe est plus sophistiquée avec un champ lexical qui prend parfois le pas sur l’image et donne de la profondeur aux vers. La tonalité prend carrément place. Et puis la fin réconcilie les deux strophes même si je ne saurais en analyser les tenants et aboutissants. C’est une perception plus qu’un raisonnement qui m’amène à cette conclusion. Et c’est tant mieux parce que c’est comme ça que je lis de la poésie. Bravo ! |
Tadiou
24/2/2023
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Mes remerciements et commentaires sont là :
http://www.oniris.be/forum/rouge-remerciements-et-commentaires-t30978s0.html |