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cherbiacuespe
21/8/2019
a aimé ce texte
Bien
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L'idée de grandir par un poème le règne des champignons est originale. Sortir des sentiers battus, quelle joie!
Hélas ce poème est un peu trop truffé de mots complexes qui donne l'impression de s'adresser à un public averti ; à moins d'être curieux. Ce qui n'alourdit curieusement pas le texte et c'est ce qui me frappe le plus. En effet, il reste après lecture une impression de délicatesse et de légèreté surprenante. Je reste du coup sans une idée précise pour en parler sinon d'exprimer un ressenti positif diffus. |
BeL13ver
24/8/2019
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Un texte faussement léger sur le règne Fungi.
L'auteur s'amuse à entretenir savamment le doute : parle-t-il vraiment de champignons, ou nous donne-t-il à voir un discours plus charnel que charnu? La dernière strophe nous donne la clé. Il s'agit d'une description poétique du biologiste en herbe (ou confirmé ?) qui écrit ce texte, sur le règne des champignons dont on ne sait pas vraiment comment le classer. Contrairement au règne Vegetalia il ne possède pas de chlorophylle, mais contrairement au règne Animalia il ne se déplace pas sur commande. C'est à la fois une bonne blague de poète farceur et de biologiste rêveur, qui aime à abandonner les discours complexes de scientifique spécialisé pour ce genre de texte, plus prosaïque. Cela fait son génie : faire passer de la biologie pour une jolie poésie, et la poésie pour quelque chose de prosaïque. Un vrai tour de force qui demande un certain talent ! Bravo ! |
Gabrielle
24/8/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Ce texte fait naître l'envie de se pencher un peu plus sur le sujet abordé.
La description se fait poésie, le challenge étant de faire naître, couplé à cette dernière, le lyrisme. Merci à l'auteur(e) qui réveille chez le lecteur l'envie d'en savoir un peu plus sur ces petites choses si étranges. |
lucilius
25/8/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Pour moi, il s'agit davantage d' une leçon de sciences naturelles que l'univers insolite des champignons formatée dans ce texte plus technique que poétique. Je n'y suis pas sensible, malgré plusieurs lectures pour un regard clément.
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Queribus
11/9/2019
a aimé ce texte
Bien
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Écrire un texte sur les champignons, pourquoi pas; il est bon de sortir des sentiers battus. J'ai trouvé l'écriture très poétiques mais quelquefois à la limite de la préciosité.et plutôt destinée à des lecteurs avertis. Le tout a cependant un côté "musical"avec des mots qui vont bien ensemble et forment un tout très cohérent.
En conclusion, un écrit bien mené qui témoigne d'un vrai travail dans un genre réputé plutôt difficile. |
papipoete
11/9/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour taha
que n'ai-je traqué le champignon, des prés et des bois ! Les mousserons se faisaient discrets, alors qu'en sous-bois, cèpes et trompettes de la mort à leur odeur, semblaient nous dire " tu brûles, tu gèles, tu chauffes ! " Dans ce poème, aspects et parfums guident nos pas, de ses vers parfois crus, et effrayants comme à la 7e strophe ! NB on est là en forêt dont la voûte est fort bien illustrée à la 5e strophe ! Je constate que notre cueilleur a la poésie facile, autant que l'art de débusquer le trésor odorant ! Il me donnerait l'envie de rechausser mes bottes, mais mes guiboles regimberaient ! ( pas facile d'enjamber la ronce avec une béquille ! ) |
troupi
11/9/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un texte superbe et intéressant, très bien écrit, très poétique.
Certains passages m'ont littéralement transporté dans un sous-bois humide et odorant. Le lexique très recherché avec juste ce qu'il faut de mystère a fait mon régal sur plusieurs lectures et m'a donné l'envie de filer en forêt. C'est vous dire. La présentation assez verticale convient très bien au rythme. En bref une belle ode aux champignons qui ne l'oublions pas sont les amis des arbres mais ils les tuent aussi parfois. Amours vénéneuses. |
Provencao
11/9/2019
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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"Ravissement à l’ombre
Des midis alentis Quand l’heure verticale se fige et se meurt." Très jolie, belle et forte poésie, avec cette pensée fluide de ce mystère autour de ce champignon, cette pensée devient â elle seule la poésie, une pensée bien particulière de la nature si riche et si mystérieuse. Dans cette présentation qui transperce notre connaissance mycologique, la poésie et la science se conjoignent à l’humble cime de mère Nature. Au plaisir de vous lire Cordialement |
hersen
11/9/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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Ah, le champignon et la question de sont règne, animal ou végétal ?
Un superbon texte sur ce champignon qui, du très recherché jusqu'au mortel, est une hallucinante production de la nature. Il y a dans ce texte une recherche de vocabulaire, un assemblage d'images qui rend le tout à la fois de haute volée mais ne s'éloigne pas du sous-bois. Un texte "naturel" que j'apprécie beaucoup ! |
Cristale
11/9/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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Lire Taha, c'est déguster les mets les plus raffinés, c'est découvrir une clairière ombrée où l'auteur cultive des fleurs de mots toutes plus délicates les unes que les autres, c'est un soupir du vent, une brise d'aube à l'horizon, c'est me dire que la poésie habite non seulement les doigts qui écrivent mais aussi l'esprit et le coeur du poète qui se fond dans son oeuvre.
Vous l'aurez compris Taha, encore une fois, je m'incline devant "Les champignons" et n'en cueillerai aucun de peur que se dispersent les spores de vos vers, les admirer suffisent à mon bonheur. Cristale qui en a pris plein les yeux et l'âme... |
fried
12/9/2019
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Modéré : Trop peu argumenté.
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Pouet
12/9/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bjr,
j'ai bien goûté à cet écrit fongique aux effluves de sous-bois érotico-mycosique, ce chant premier du champignon, cet éveil eucaryote aux cellules entrouvertes sur le champ chitineux des possibles organiques. Ambivalence d'un beaulaid. Ce n'est pas écrit avec les pieds, chapeau! |
Davide
12/9/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour taha,
Outre le bel usage des hexasyllabes et alexandrins - un peu - libérés, je trouve stupéfiante l'écriture de ce poème, qui donne "voix" libre aux diérèses, petites rimes et échos de sonorités, allitérations et assonances... C'est tout drôle, sa lecture me donne l'impression de manger des champignons, de les croquer, de les disséquer, de les sentir, de les toucher. Le figuralisme est une réussite. Plantes ou animaux ? dixit la dernière strophe. L'ambivalence est magnifiquement entretenue et dépeinte dans ce poème où les "fleurs qui s'éploient" se mêlent aux "bouches de l'antre de bois". Si le titre n'est pas bien original, la "démonstration" recèle de bien beaux mystères, enchâssés dans une non moins belle écriture. Bravo taha, Davide |
STEPHANIE90
12/9/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Taha,
belle découverte que ce poème qui de premier abord me donne une petite leçon de biologie mycologique, mais, qui par moment me fait sourire à la lecture de certain aspect au sens plus ambivalent. D'ailleurs, votre final me confirme cette impression d'ensemble : "Essences fécondées Par les midis obscurs, Sont-elles ces natures De chair ou végétales ?" La mycologie est un monde obscur, je suis pas sure d'avoir envie d'en connaître tout les mystères... "… Et ces fleurs qui s’éploient Moites et sulfureuses, Dont les poudreux parfums sucrés sont attiédis" J'ai trouvé très intéressante votre entrée en matière par 3 petits points qui laissent entendre que plane le mystère sur "les faits antérieurs", permettant à l'imagination de faire ses propres tergiversations. LOL ! C'est gonflé, mais avec moi, cela fonctionne... J'aime beaucoup cette strophe : "Ces matrices hybrides D’effluve et de sueur, Dont les sucs frelatés pulsent un cœur létal" Je souligne le travail minutieux qu'à dû vous demander ce poème au sujet ambivalent ouvrant le champ des possibles. Merci Taha ! Stéphanie |
archibald
12/9/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Ecrire un poème sur les champignons, c'est du spore. J'ai pris mon pied, chapeau ! Bon, refermons la page de l'almanach Vermot et disons tout net que ce poème est très bien. Le choix du sujet est une belle idée ; il y a des accents à la Francis Ponge, quoi que dans un style différent, à traiter de façon clinico-poétique un objet que l'on ne regarde plus tant il est quotidien. Le vocabulaire savant confère une certaine préciosité mais sans mièvrerie. Le rythme 6/6/12 éparpille l'alexandrin. Subsistent quand même quelques rimes éparses, c'est très joli.
(Edit :Je viens de lire les autres coms et m'aperçois que Pouet m'a devancé dans le calembour à deux balles. Désolé.) |