Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
Tangle : Lumière
 Publié le 11/06/22  -  9 commentaires  -  1219 caractères  -  145 lectures    Autres textes du même auteur

Poème en vers libres, j’espère que vous serez sensible à la métrique quelque peu déstructurée.


Lumière



Je voudrais
Mille soleils et mon sang bouillir
Et la couleur dans mon œil éclater
Courir
Sentir les rires bleus et la terre mouillée

Je voudrais
La lumière et que brûle ma peau
Qu’il n’y ait rien jamais de plus aride
Mourir
Entre les mains aimées et les lèvres humides

Je voudrais
D’un sol nouveau renaître des morts
Aimer les hommes faits femmes et les corps neufs
Paraître
Respirer le souffre des feux adolescents

Je voudrais
Tout goûter tout aimer tout vomir
Que la musique ne cesse jamais
Entendre
Le son des dents tombées pour un plus grand sourire

Avant qu’il n’y ait plus rien je voudrais enfin
Un feu terrible et joyeusement
y brûler…
Y brûler…
Y brûler…


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   chVlu   
27/5/2022
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
J'entrevois une construction de ce texte mais
soit je ne suis pas armé pour accéder au message et comprendre le procédé de l'auteur
soit il y a effectivement trop de dérogations aux principes fondateurs du poème

exemple :

le deuxième vers de chaque strophe un verbe à l'infinitif sauf la 2éme et dernière strophe.
ce verbe rime avec celui du 4éme vers pour les strophes 1 et 3 pas les autres

J'ai tenté une lecture à saute mouton du même vers d'une strophe à l'autre j'e n'ai pas trouvé de sens qui tienne la distance.

J'ai cherché maintes façon de lire ce texte donc il ne m'a pas laissé indifférent. Mais n'ayant pas trouvé de structure cachée sous l'apparence désordonnée, ni de sons qui m'auraient offert un fil d'Ariane à suivre je me suis senti perdu.
Dommage!

   Anonyme   
28/5/2022
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour

Trois "Et" dans le premier paragraphe, deux dans le second paragraphe, ça alourdit beaucoup la fluidité. J'ai commencé à tituber. Et puis ce "Aimer les hommes fait femme" incompréhensible m'a sorti totalement du texte. Vous l'annoncez "déstructuré" en incise comme un aveu de faiblesse, encore faut-il avoir une structure de base. C'est confirmé par l'absence de ponctuation qui ne fait que cacher les imperfections, et d'ailleurs contrefait par les points de suspension qui accompagnent ces trois y brûler. Une fois suffisait, je ne suis pas sourde.

Il va falloir un énorme travail sur ce texte pour faire sourdre la lumière.

Anna en EL

   Anonyme   
11/6/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Je trouve intéressants, pour la forme ce schéma rythmique écartelé revenant dans la quasi-totalité du poème, pour le fond cet écart (là aussi) entre le feu – la lumière – et l'eau. Le narrateur ou la narratrice voudrait à la fois qu'il n'y ait rien de plus aride et mourir accompagné(e) de lèvres humides. Je me demande comment réconcilier ces aspirations et me dis qu'on n'est pas dans un carnet de vœux syndical ; en tout cas, ce côté incohérent, bousculé, me plaît, et j'apprécie que le rythme heurté souligne cet aspect.

J'aime bien aussi le décalage vaguement horrifique de certains vers, notamment
Le son des dents tombées pour un plus grand sourire
qui m'apparaît carrément flippant parce que j'imagine tout de suite quelqu'un de rebelle à qui on a fait sauter les dents pour mieux le soumettre et, entre autres, l'obliger à reconnaître sa défaite en souriant à ses bourreaux. Je ne suis pas forcément en phase avec vos intentions d'écriture, en tout cas voilà ce que le vers m'évoque.

Un bémol sur le souhait de la fin
Y brûler…
J'ai le sentiment que le dire deux fois aurait suffi. Mais vous faites bien quoi vous voulez !

EDIT : J'ai commenté en Espace Lecture où votre mise en page d'origine avait été perdue. Elle a été rétablie avant publication et je trouve que c'est une bonne chose, qu'elle apporte un plus expressif.

   Vilmon   
3/6/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,
Être consumé par les sentiments, combustion émotionnelle.
Il y a des passages très intéressants. D’autres que je trouve moins charmant. J’ai eu un accro de lecture avec « rien jamais ». Je me questionne à savoir si le présent en place du conditionnel aurait pu avoir plus d’impact. Plutôt que souhaiter par « je voudrais », on demande ou on exige avec « je veux ». J’aime bien la répétition de 1er vers à chaque strophe.

   Cyrill   
6/6/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J’ai bien aimé ce poème à la syntaxe un peu surprenante, certes, mais la poésie ne doit-elle pas surprendre ? Bien sur que si, et c’est cette étrange syntaxe qui fait la force du texte, à mon sens. Le ton est enflammé, on entend l’urgence de vivre et d’expérimenter.
Je n’ai pas été convaincu en revanche par l’usage des majuscules de certains début de vers et pas d’autres, je n’en comprends pas la logique.
Et puis trois fois « Y brûler… » c’est un peu too much, une fois était bien suffisant et sans les points de suspension, ça n’ajoute rien, bien au contraire de mon point de vue.

   Provencao   
11/6/2022
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour Tangle,


Votre construction ne me gêne pas, je suis néophyte sur la " technique " des formes à utiliser en poésie.

Par contre, je suis très attachée à la libre association; lorsque vous écrivez " je voudrais" vous vous devez, me semble t- il, par la structure même de votre présentation, de faire entrer la lumière dans une forme grammaticale connue de tous. C'est à mon sens , un principe nécessaire.

Je n'ai pas trouvé cette agrégation verbale , je n'ai pas lu et trouvé cette analogie avec une vérité auquel on ne peut échapper.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   papipoete   
11/6/2022
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
bonjour Tangle
Je voudrais, signifie qu'il manque ceci, cela...du meilleur pour moi et les miens, pour le peuple de la Terre.
NB cette déclinaison du désir de la naissance à la mort, via quelques étapes centrales de la vie ordinaire, brasse comme dans un grand estomac du bon comme du mauvais ; et un peu déboussolé, je songe au moment présent qui passe, et m'offre cette " lumière " sans prix qu'est la PAIX

   Absolue   
11/6/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Tangle,
Je trouve la structure intéressante et aérée. Je préfère les deux premières strophes aux suivantes, plus chantant. Ça sort de l'ordinaire, ça parle de passion, alors j'aime☺️. Merci.

   StephTask   
13/6/2022
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Une poésie libre à la structure originale. Cependant, certains “et” me paraissent inutiles, d’autant plus que le ponctuation après vos verbes à l’infinitif s’impose d’elle même (j’aurais surtout supprimé le “Et” avant “la couleur”). J’aurais préféré “la lumière qui brûle ma peau”. Le verbe isolé à chaque 3e vers de strophe est pour moi une bonne idée, car il balise le poème en lui donnant un rythme, certes saccadé, mais je trouve que ces silences mettent en valeur les mots. C’est pourquoi, sur les vers les plus longs, il faut apporter plus de fluidité. J’aurais préféré “entre les mains aimées (une pause) sous des lèvres humides”. Je n’ai pas bien compris les “hommes faits femmes” qui sonne mal. Et la fin me fait trop penser à “brûler, brûler, brûler” de Lisette Lombé. Le “y” rend le vers plus lourd, j’aurais donc évité toute répétition.
Mon sentiment est mitigé mais je me suis toutefois pris au jeu.


Oniris Copyright © 2007-2023