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Cyrill
18/11/2022
a aimé ce texte
Bien
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Par sa construction : "qui sommes-nous...", puis la suite d'impératives "donnez-nous...", "versez...", je trouve à ce poème le ton passionné et l'emphase qui convient aux prédicateurs. Bien que peu enclin à écouter les prêches, j’ai aimé lire ces vers auxquels je trouve de la personnalité, une certaine force qui cependant m’a semblé se perdre un peu dans les interlignes.
Je salue particulièrement des images incarnées telles que : " le ciel habité et la mer qui nous manque", "Versez dans nos bouches le poème ininterrompu". |
Donaldo75
22/11/2022
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Je n’ai pas bien saisi ce texte ; est-ce de la philosophie enrobée dans une prière ? Je vois le mot « poème » dans l’un des vers mais je reste circonspect quant à la nature de ce que je viens de lire et je ne suis pas persuadé que le mot précité s’applique à ces lignes. Ce n’est pas forcément hermétique en termes de propos, le fond ne semble pas crypté mais soit c’est trop court pour un prêche – avec plus de matière, il y avait probablement de la place pour des envolées lyriques – soit c’est trop sec pour un texte à multiples sens ou niveaux de lecture. Vu que je n'en ai pas saisi l'essence, je ne vais pas pénaliser l'auteur avec une appréciation négative, ceci d'autant plus que je ne sais pas si j'ai aimé ou non, en tout cas je ne peux pas dire le contraire et vice versa.
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Miguel
22/11/2022
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Qui est le destinataire de ce poème ? Si c'est Dieu, alors la question initiale n'a pas lieu d'être : nous sommes ses créatures. Si ce n'est pas Dieu, on ne voit pas bien qui ce pourrait être. Et il me semble que ce que le locuteur demande, c'est au genre humain lui-même de se le donner.
Quant au poème, il n'est pas versé dans la bouche comme une potion, c'est au contraire la bouche qui le verse à l'oreille. La fin garde pour moi tout son mystère. |
papipoete
22/11/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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bonjour Tangle
Un texte que même un athée déclamera, les yeux levés au Ciel. " donnez-nous notre pain quotidien... " ou comme ici de l'amour dont on manque alors que la haine sévit sur la Terre entière, malgré toutes ces figures de bonté ! NB c'est un peu ce que j'interprète dans vos lignes, où seul " Dieu des hommes blancs, rouges et noirs " put se fouler un peu ? Moi, je lui en veux beaucoup, quand il ne cloue pas le bec à la méchanceté, ou bien met un platane en travers de la route... Bon, moi j'aurais été plus prosaïque pour dire tout cela, mais c'est ici votre façon... |
Provencao
22/11/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Tangle,
" donnez-nous l’amour, donnez-nous le chant donnez le ciel habité et la mer qui nous manque " Sans prendre position sur ces questions, la composition de votre écrit; comporte à mon sens des résonances significatives de Dieu ce qui évidemment jette une lumière toute particulière sur le rôle et la fonction de l'écrit lui-même. Il me semble que vous nous suggériez une sorte de réflexion prédicatrice. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Anonyme
22/11/2022
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Ce que j’ai aimé :
__________________ Rien. Ce que j’ai moins aimé : ____________________ L’ensemble. Je n’ai vu ni poésie ni écriture digne de ce nom mais comme je n’ai pas la prétention d’être la détentrice du bon goût, je laisse aux autres le soin d’aimer. Ma Conclusion : _______________ Je sais que je vais paraître dure à l’auteur mais je n’ai pas envie d’être hypocrite, j’ai lu quelque chose de très médiocre. |
Lotier
22/11/2022
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Ce texte m'a tout l'air d'une prière, adressée à quelque instance supérieure (muse, divinité…). J'y vois une prière de poète désespéré, englué sur sa page blanche, comme le suggèrent les interlignes trop silencieux, le poème aussi d'un occidental déboussolé (« mondains ») devant l'avenir d'un monde incertain (« donnez le ciel habité et la mer qui nous manque »). La fibre poétique est dans cette désespérance. Ce poème a tout d'une auto-maïeutique, d'un texte faussement bâclé pour éveiller une parole plus dense et souterraine… mais quelle est-elle ?
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Raoul
27/11/2022
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
Les Muses sont en grève, ce me semble. Dommage que ce texte ne sorte pas des clichés poétiques ("chant/poème ininterrompu/ciel habité") lyriques. Cette vision du poète passeur du sublime naturel , seul, face à la mer, songeant à l'être aimé objectivé en lèvres... parait simpliste. Curieusement le texte me semble totalement désincarné – remarquez, il est la démonstration de la nécessaire convocation de Clio et de ses camarades. CQFD –, de, par son écriture blanche. Je ne suis pas très convaincu. Désolé. |
BlaseSaintLuc
19/12/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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Court, peut être, mais pas si sûr tant l'intensité dégagé ressemble plus aux immenses brasiers , certes ce n'est pas un feu de paille,le pavé est lancé à l'invective " qui sommes nous mondains, misérables mortels? "
C'est Baudelaire derrière la feuille qui tremble! En vérité un grand moment de poésie, avec si peu de mots, toute une littérature, son sang , sa sueur, son incertitude . Merci. |
Marite
26/12/2022
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Bien hermétique pour moi ce court poème. Je m'interroge même sur le fait qu'il soit présenté comme tel. Réduites au minimum dans l'expression, peut-être des pensées et réflexions, sans doute intenses et justifiées sur notre monde actuel, qui auraient gagnées à être plus élaborées afin de toucher davantage de personnes.
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Lavekrep
30/1/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
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Critique d'un vieux c.. borné et dénué de toute imagination
Bonsoir Tangle, une poésie peut-elle être sans rime, sans métrique ? Même quand je lis un poème en prose j'ai besoin, pour le moins, d'un soupçon de musique. je n'ai pas du tout accroché mais le titre de cette critique explique peut-être cela. À vous relire, Lavekrep Codaraque |