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Brume
1/12/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour
Poème minimaliste qui percute avec des images fraîches et vaporeuses. Formation de silhouettes et d'ombres étranges : - " Brumes humides qui s'entortillent Spectres en guenilles " Les grands espaces entre les petites strophes nous donnent l'occasion de prendre le temps d'admirer ces ravissantes apparitions qui éclosent et offrent un spectacle de toute beauté. |
BeL13ver
1/12/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Ce poème se veut minimaliste dans l'écriture, mais n'en reste pas moins maximaliste dans le sens !
Le sens premier de l'aube cache de véritables mystères pour le reste. Pourquoi donc "Fin de l'infini" / "Début de vie" ? Il me semble que la logique est une inversion de la pensée chrétienne qui veut que la fin de vie soit le début de l'éternité. En ce sens, on peut penser à une aube de prêtre qui pratique le rite tridentin (ce qui expliquerait "Or tombé des cieux et couleurs enhardis"), devant une masse de fidèle pauvres et inattentifs ("Spectres en guenilles") ; "Matin clair/ Fraîcheur en lumière" est là pour "faire diversion". "Air qui flamboie" rappelle un cierge ou un ostensoir. "Volutes brisées/ Fantômes estropiés" évoque l'encensoir. "Fragile soie" rappelle la soie des enfants de chœur. Bref, ce texte semble vouloir dire : heureusement que j'ai fui cette église ! Une fausse naïveté que j'apprécie, un texte étrangement fort et plein de sens au-delà des apparences. BeL13ver, en Espace Lecture |
Anonyme
3/12/2017
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Vous dites dans incipit "poésie minimaliste", oui sans doute,
mais que c'est beau, et fort en émotion. J'ai ressenti ce moment magique, aux couleurs variant c'est spectaculaire, et surtout très bouleversant d'intensité, cela vous transporte intérieurement avec fracas. C'est peu mais tant ... Vos mots ici m'ont fait retrouver l'instant unique de l'Aube, d'un jour qui s'offre de nouveau à l'être humain fragile que nous sommes, si petit devant l'immensité. |
Provencao
3/12/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un plaisir de lecture en ce poeme libre et si court.
Il est des aubes si fortes, si vraies, si imaginatives que chaque circonstance pour elles donne à voir, à admirer à sublimer le magnifique. On souhaiterait même que ceux incapables de recevoir, puissent être ebahis devant le lever du soleil . La pensée de l’aube est une pensée de l’élargissement du monde, la tentative de revenir à un pur recevoir, à une sorte de passivité émerveillée, écarquillée . Il semblerait que dans ces vers:"Volutes brisées Fantômes estropiés Fragile soie Début de vie" on ne puisse recevoir que ce qu’on peut prendre, et donner. L’aurore est là, il est temps de se lever vraiment... Au plaisir de vous lire Cordialement |
Anonyme
16/12/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Petites touches impressionnistes, belles images pour nous transmettre votre vision de l'aube.
" Brumes humides qui s'entortillent Spectres en guenilles " très visuel. |
Marite
16/12/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Minimaliste certes mais une belle intensité dans ces vers libres. Merci pour l'évocation un tantinet magique de cette "Aube" qui, je suppose, a été particulièrement riche en perception et sensations pour l'auteur.
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TheDreamer
16/12/2017
a aimé ce texte
Bien
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Un thème récurrent en poésie quelque soit la forme utilisée.
D'ordinaire, je ne suis pas amateur des bouts de phrases jetés sur la page comme autant de petits cailloux, mais, ici ils font sens et les images collent avec intelligence au sujet choisi. J'apprécie : "fraicheur en lumière" "Brumes humides qui s'entortillent Spectres en guenilles". "Air qui flamboie" "Fragiles soies". Les lignes non cités me laissent plus dubitatif. |
Alcyon
16/12/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour
de belles émotions une poésie sautillante à la lecture des images originales je salue l'absence de ponctuation et l'espacement entre les vers l'essentiel est dit en quelques vers belle prouesse merci pour ce partage |
papipoete
16/12/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour tankipass,
Vous auriez voulu le faire ensemble, mais n'y seriez sûrement pas arrivé avec l'auteur de " 10 ans " juste avant votre texte " minimaliste " et le sien " maximaliste " ! Mais dans les 2 catégories, il y a un point commun, la qualité de la plume ! Vous peignez en quelques vers, touches-gouaches, les couleurs d'un jour qui s'étire à son lever, et dissipe bientôt quelques brumes humides ; et l'éther flamboie sur un ciel de fragile soie ... Avec vous, on voit dès l'aube ... le " temps qui passe " ( on vous l'a sûrement faite maintes fois ! ) de fort poétique façon . |
Gouelan
17/12/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Fin de l'infini et début des formes, de la vie.
D'abord spectres en guenilles puis fragile soie sculptée de brumes et d'or. La vie fait est simple, votre poème minimaliste la dessine ainsi. |
Lylah
24/12/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Adepte convaincue du "minimalisme" en poésie, je ne peux qu'applaudir à la concision et à la précision de ce texte qui nous invite à ressentir le caractère "sacré" d'un lever de soleil.
J'y étais... éblouie ! Bravo |
Gabrielle
25/5/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce poème peut amener le lecteur à être renvoyé aux "Deux infinis" de Pascal.
Ainsi, la description de l' "Aube" qui se fait naissante pourrait symboliser le passage d'un infini à l'autre. Merci pour ce partage. Cordialement. G. Michel |