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lucilius
24/10/2018
a aimé ce texte
Pas
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En liminaire, je considère qu'un labyrinthe (et non labyrinte) composé de galeries (et non galleries) qui indiquent toutes la même sortie, n'est pas un labyrinthe. Ensuite, et pour des règles de sécurité évidentes, les grandes galeries commerciales sont toutes dotées de plusieurs entrées et sorties balisées.
Dans ce texte tout est amalgamé, la grande surface et ses galeries commerciales. Pourtant l'auteur ne remplira son panier "que" de vin et de gâteaux (et non gateaux), de mets gras et sucrés. Il y a trop d'incohérences, d'expressions cahoteuses et aussi de fautes grammaticales pour dégager une impression favorable. |
Gemini
27/10/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Allégorie de la consommation, agrémentée d’une déconnexion du réel pour cause d’attirance par sex-appel.
J’aurais plus vu l’Hydre, pour les entrées multiples, et plus un dédale (pour le côté mythologique) qu’un labyrinthe. Quelques fautes d’orthographe « labyrinte », « galleries », « cadis », « gateau » et « pesera » sans accents, « sybilin ». Je les signale parce qu’un simple correcteur orthographique les souligne. Ponctuation raréfiée : deux virgules, bon, mais pourquoi pas plus, entre « humides » v21 par exemple ? Je ne sais pas si le dernier vers évoque la vacuité de la vie du narrateur ou la vacuité de la société de consommation. J’opte pour la seconde solution, ce qui donne une unité au texte, en rassemblant les deux thèmes abordés. Mais j’ai trouvé peu prégnante cette métaphore dragonesque. On ne parle ni du moteur qui nous y pousse ni du panurgisme qui le renforce. |
izabouille
28/10/2018
a aimé ce texte
Pas
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Je n'ai pas bien capté où a voulu m'emmener l'auteur. Au supermarché? ça n'a pas grand intérêt. C'est assez plombant en tout cas et assez confus dans ce que ça raconte.
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Queribus
31/10/2018
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Un sujet d'actualité desservi par une écriture volontairement "décousue" et des paragraphes tous différents en phase avec le thème en question avec de belles images poétiques:""le labyrinthe s'étire comme un dragon","infini de galeries aux parois infernales", "attendri par une nuque au dessin délicat","la beauté d'une silhouette au charme sibyllin"... Grand amateur de poésie "classique" qui rime, j'ai beaucoup aimé votre texte. |
Absolue
13/11/2018
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Le thème est intéressant mais se prête peu à la poésie je trouve...
J'aurais plutôt essayé de mettre ce texte en prose. La chute relève un peu l'ensemble. |
Robot
13/11/2018
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La poésie est bien peu présente dans ce récit. Si l'idée de traiter du consumérisme en grande surface est plutôt bonne, son développement n'est pas vraiment réussi.
Seul le début est engageant: "Le labyrinthe s'étire comme un dragon répugnance et délice où j'erre, absent et triste. Infini de galeries aux parois infernales qui indiquent toutes la même sortie" Ensuite c'est trés cliché, notamment le passage sur le vin et les gâteaux un peu appuyé et lourd. Je ne note pas car je pense qu'on trouve les éléments pour reprendre ce texte avec un apport poétique plus prégnant. Garder aussi "l'immensité du vide" en introduisant l'idée que c'est un vide intellectuel alors que les promoteurs des ouvertures du dimanche et en nocturne visent à remplacer la culture par la consommation. |
Anonyme
13/11/2018
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Une caricature, un peu forcée, de certains comportements de consommateurs dans les grandes surfaces.
" Mon regard ne voit pas ce que ma main saisit il s'égare attendri par une nuque au dessin délicat la finesse d'une main l'éclat d'un visage la beauté d'une silhouette au charme sibyllin. " Un coup de griffes en passant à la pub. Il est vrai que tout est étudié pour sombrer dans la surconsommation. Mais je pense qu'il ne faut pas être aussi sentencieux. Tout ceci est lié au discernement de chacun. J'ai trouvé la chute assez excessive. |
Stephane
13/11/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir Tankipass,
Un poème très bien écrit sur la société de consommation et ses ravages. Le dragon décrit ici est une grande surface où se côtoient d'immenses rayons pourvus de dizaines et de dizaines de milliers de produits. "L'infini de galeries aux parois infernales", comme vous le décrivez si bien... En d'autres termes, nous sommes tous esclaves de ces hypermarchés. Nous saisissons machinalement les produits de consommation qui rythment notre quotidien, sans nous poser de questions, comme des automates. Nous sommes les acteurs de notre propre perte et agissons consciemment dans ce sens. Peut-être alors sommes-nous devenus nous aussi un produit : celui crée par la société elle-même dans laquelle nous vivons. La fin est sans appel : "Vomi par la gueule du dragon je m'en vais. Mes yeux, que j'aimerais crever contemplent humides l'étendue de mon butin et tout autour, l'immensité du vide." Car finalement, au milieu de tout ce foisonnement, nous demeurons bien seuls... Une triste réalité... Cordialement, Stéphane |
AuteurFanatique
19/11/2018
a aimé ce texte
Bien
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La métaphore est gérée, soit, mais sans grand intérêt. Je me suis un peu perdu dans ce texte qui m'est apparu confus parfois.
Toutefois, c'est une très belle écriture, et les mots sont choisis soigneusement, bravo sur ce point. |
FANTIN
24/2/2019
a aimé ce texte
Bien
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C'est une gageure d'écrire un poème sur l'univers si matériel et prosaïque des grandes surfaces, surtout avec un mot aussi terre à terre que "caddie".
Pourtant j'ai bien aimé le contraste entre cet endroit artificiel, exclusivement utilitaire, regorgeant d'une infinité de produits, et l'insatisfaction profonde de ce consommateur obligé, plus attentif, lui, au "dessin délicat d'une nuque", à "la finesse d'une main", etc. Mais ce genre de beauté est impondérable, son prix n'est pas affiché. Elle est insaisissable. Dommage peut-être qu'il n'y ait pas dehors, une fois échappé au "dragon", une contrepartie naturelle pour contrebalancer ce besoin de poésie et de beauté resté inassouvi, et qui débouche sur le "vide"... |