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Provencao
7/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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" Ce poème est, je crois, une espèce de cours de drague à destination des névrotiques très très profonds."
A défaut d'y lire un poème à destination "des névrotiques" moi j'y ai lu, j'y ai entendu des crises plus ou moins majeures, très personnelles, pouvant nous guider vers une psychose.... et pourtant j'ai aimé l'équilibre de votre texte, sorti presque de son contexte, riche de formules:" Quand je dore mes idioties Comme des statues baroques" Cette peur, cette amertume que vous nous proposez nous projettent dans cette ombre gigantesque, immense qu'est la nuit qui s'en fout. C'est ainsi que j'ai perçu votre écrit, avec une sensibilité à fleur de peau. Au plaisir de vous lire Cordialement |
arigo
15/5/2019
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour,
J'imagine un drague sur internet, je suis notamment guidé par le mot "virtuellement". Le poème est court, je n'ai évidemment rien contre cela, mais le danger se situe au niveau du sens et le juste équilibre à trouver entre celui-ci et les images poétiques que l'on veut offrir en si peu de mots. En l'occurence, je me perds dans de ce poème à partir de "Quand la peur est une eau calme". Dommage, parce que le début captive superbement bien le lecteur. |
Corto
16/5/2019
a aimé ce texte
Pas
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Ah que le titre est beau.
Malheureusement le reste est trop sibyllin pour moi. A déconseiller à tous les dragueurs même névrotiques. |
poldutor
7/6/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Tartifloune
Waouh ! après x lectures je n'ai toujours rien compris à ce poème... peut être des antonymes : joie/amertume idéal/virtuel croire/rien croire ???? Cordialement. poldutor |
Vincente
7/6/2019
a aimé ce texte
Bien
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La poésie dans la tourmente.
Plutôt qu'un "cours de drague pour névrosés", j'y ai plutôt vu un dialogue avec soi-même en quelques vers qui, chacun pris séparément, semblent cohérents, mais dont les associations qu'ils composent entre eux sont bien distordues. Le trouble du narrateur y est donc sans équivoque. Par les deux premiers, j'ai pu entendre que la joie est l'amertume, comme pour dire ce qui me rend heureux c'est d'être tourmenté : névrose, tu es bien là ! Ensuite, je me plais quand je peaufine mes délires jusqu'à me réjouir de leurs excès. Névrose encore ! Et puis la perversité vient poindre "Quand la peur est une eau calme / Et que tu peux glisser dedans / Jusqu'à moi". Autant l'image, et son expression sont très bien trouvées, autant la sensation fait froid dans le dos, comme une proposition de plonger sous la glace d'un esprit dérangé... Et puis les trois derniers vers qui déclarent un nihilisme bien profond, sans issue... Tout ça est plutôt bien dit, quelques mots qui sonnent malgré tout juste dans leurs incongruités, mais dont l'on ne peut qu'espérer qu'ils auront aidé un tant soit peu le narrateur à regarder sa pensée et à s'en méfier. Sachant bien entendu que ceci n'est sûrement qu'une fiction où l'auteur a tenté de se glisser dans un personnage virtuel conversant sur le net... |
papipoete
7/6/2019
a aimé ce texte
Pas
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bonjour Tartifloune
Je pense que l'auteur fait dans la dérision, en disant " ne cherche pas plus loin, je suis celui qu'il te faut ! " Mais n'est pas " Champollion " qui veut, et vos énigmatiques vers risquent de laisser certains plus froids que le granit... |
Anonyme
7/6/2019
a aimé ce texte
Bien
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" Je te parle de ma joie
Mon amertume Et je suis idéal Virtuellement Quand je dore mes idioties " J'ai trouvé ce premier passage explicite ; ces auto-portraits très artificiels qui sont dressés lors de tchat à des fins de rencontres. " Quand la peur est une eau calme Et que tu peux glisser dedans Jusqu'à moi " Là, je suis perplexe. Je crois comprendre que ces " idioties dorées " permettent de vaincre la peur de la partenaire éventuelle (?). " Quand je peux croire Qu'il n'y a plus rien à croire Et que la nuit s'en fout " Par contre ici je ne perçois rien... Je trouve l'idée de fond intéressante ; mais c'est dommage qu'elle soit traitée de façon télégraphique. |
Lebarde
7/6/2019
a aimé ce texte
Pas ↑
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Comme l'ont dit d'autres commentaires tout cela est bien trop court, bien trop laconique, bien trop décousu et arythmique, en un mot bien trop "libre", pour m'interpeller même un peu.
En plus les répétitions injustifiées qui a priori n'apportent rien me choquent dans un texte aussi court: "quand" 3 fois, croire 2 fois. Désolé pour mon appréciation mitigée. Lebarde |
leni
7/6/2019
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tartifoune bonsoir
Je suis désolé mais je ne comprends rien à ce texte je l'ai lu plusieurs fois un mot d'explication si vous avez le temps merci Salut cordial leni |
Donaldo75
8/6/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Tartifloune,
L'exergue m'a bien aidé à comprendre le sens de ce poème, la direction dans laquelle l'interpréter. Comme beaucoup d'humains, je suis enclin à la paresse, même intellectuelle - si, si, une étude récente a montré que le cerveau privilégiait cette voie - et je comprends ceux qui n'ont rien compris s'ils ont préféré lire ce poème sans l'exergue. Ceci étant dit, toute l'évocation prend du sens dans ce texte. La forme est abrupte, surprenant. J'ai juste adoré. Bravo ! |
Raoul
9/6/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Seriez-vous un zen vu par un écran qui voit ? J'aime bien ce brainstorming. Il y a un choix sémantique intrigant qui fait naître (fenêtre, harf) des images assez parfumées. J'aime, mais ne sais pas expliquer pourquoi. Je n'ai encore aucun café dans le corps, faut dire... Ouais, c'est prenant. Un peu comme une pierre ridée ou un ludion de cabinet de curiosité. Faut le lire pour le voir. C'est ça la poésie. L'incise est top. |
Pouet
10/6/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bjr,
la présentation du texte a quelque chose de tragi-comique assez savoureux... J'avoue qu'en première lecture je n'ai pas trop accroché, en deuxième un peu plus et en troisième complètement. (Pour ma part, je n'y ai pas vu de "virtuel" façon drague sur internet, mais plutôt du virtuel de soi, du flou métaphysique, de l'absence de concret en toute chose.) Mon interprétation personnelle étant la suivante. Comment faire pour trouver "l'âme sœur" -bah oui parce qu'on est fleur bleue quand on est névrotique- comment faire donc pour trouver l'âme sœur quand on a une piètre idée de soi-même doublée d'un ego surdimensionné, quand on picole pour parler et se sentir bien mais qu'au final on picole trop, qu'on devient agressif, parano et qu'on raconte n'importe quoi... Comment s'inventer une vie quand on se fout de la vie? Penser qu'il faut se faire passer pour un autre alors que l'autre ne fait que passer? Dépasser la peur du premier pas quand on ne sait que marcher dans la terreur? Faire semblant d'être léger quand la noirceur nous plombe de l'intérieur? Accepter de se sortir de soi et de s'ouvrir à l'autre quand on ne sait que ressasser son enfermement existentiel? Se dire que qui ne tente rien n'a rien quand on n'a jamais rien tenté? Bah, on lit le texte de Tartifloune. :) Pouet, névrotique repenti. |