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Ioledane
14/5/2013
a aimé ce texte
Pas
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J'ai peut-être tort de chercher un sens à ce texte, mais je fais partie de ces lecteurs qui ne peuvent s'en empêcher.
Hélas, je n'en trouve aucun dans cette suite de mots qui semblent juxtaposés au petit bonheur, peut-être pour créer une sorte d'imagerie aléatoire ? Pourquoi pas ... mais pour ma part je n'adhère pas du tout. De plus les phrases n'en sont pas vraiment, où sont les sujets, les compléments ... Pas de rythme non plus ... Voilà qui ne facilite ni n'agrémente les choses. Nombre de mots sont très 'poétiques' (cristal, âme, lumière, ode, florales, miroir, etc. etc.) et leur assemblage original (hormis "blancheurs florales" ou "distance océanique" plus convenus), mais cela ne suffit pas. ... Mais je relis, je relis ... et me dis qu'un sens émerge, peut-être, un fil conducteur ... autour d'un couple qui ne parvient plus à communiquer ? ... Puis l'idée s'effiloche, ne se nourrit pas du début en relecture, j'abandonne. |
Mona79
15/5/2013
a aimé ce texte
Pas
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Surréaliste et commplètement déjanté. Malgré de belles images, si celles-ci n'ont pas de suites explicives entre elles, le texte devient illisible pour un cerveau normalement constitué.
C'est le cas ici et c'est dommage. Vous devez être capable d'ordonner tout cela pour le plaisir de vos lecteurs. Une autre fois peut-être. |
Anonyme
22/5/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai beaucoup aimé, et c'est rare pour un poème dont le sujet ne me paraît pas clair, mais m'évoquant l'acte d'écrire, la "Polésie". D'ordinaire ce genre de poème m'agace parce que je ne vois pas trop l'intérêt d'écrire l'écrire.
Mais là ! Je me suis retrouvée en plein "C'est des grands yeux derrière des voiles, C'est le grand jour tremblant de midi, C'est, par un ciel d'automne attiédi, Le bleu fouillis des claires étoiles." (Paul Verlaine, "Art poétique") Tous les mots, pour moi, concourent à installer une atmosphère brumeuse, nostalgique, subtilement étrangère (le corset de cerisier, les stances et les corps associés...). Je regretterais presque la présence du "lexique" qui pourrait donner trop clairement la clé, mais en fait non : il arrive tout à la fin et (je trouve) jette sur l'ensemble du poème une lueur rétrospective, douce comme "le rayon jaune et doux" évoqué par Baudelaire. Bref, une très belle réussite à mon avis. |
fugace
31/5/2013
a aimé ce texte
Pas
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Cette pioèsie libre est tellement libre qu'après plusieurs lectures je n'ai trouvé aucun sens à cette enfilade de mots et d'images, même parfois belles.
Je partage entièrement les avis d'Ioledane et de Mona. En fait, je crois que nous ne volons pas aux mêmes altitudes! Avec humour, je vous dédie une chanson de Yannick Noah: "Au niveau du sol". C'est "peuple", simple, mais compréhensible. |
Pouet
2/6/2013
a aimé ce texte
Un peu
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Un poème d'amour semblerait-il.
J'aime certains passages comme "incarcéré dans un corset de cerisier" ou "tressé aux brins du lexique nu" mais d'autres me semblent très convenus comme "front virginal", "miroir des jours" etc... Une impression mitigée pour ma part. Je n'aime pas du tout "plein de sommeil", je trouve cela lourd et d'une totale absence de poésie. |
Marite
31/5/2013
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J'ai aussi lu et relu ... ce poème ne m'apporte pas ce que j'aime trouver en poésie : harmonie entre le rythme, les sons, les images ...et pourquoi pas une histoire, une réflexion. Ici, je ne saisis absolument pas l'idée de base. Mais qu'est-ce que l'auteur a bien voulu nous dire ?
- est-ce le cristal qui chuchote ? - est-ce l'ode qui est incarcérée ? - est-ce le miroir qui est baigné ... - les lieux d'étude souterrains : je n'arrive pas à comprendre. Cela m'apparaît bien complexe, à la limite inextricable s'il s'agit d'une relation entre deux personnes. Je suis dans l'incapacité de mettre une appréciation, trop de mystères ... |
ikran
31/5/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour et merci pour ce poème.
J'aime que les règles de la poésie soient transgressées, et j'aime quand les poètes ne cherchent pas, comme dans trop grand nombre d'écrits, à utiliser les mots en partant du principe du langage défini. Il est juste de dépasser ce cap, car le langage en soi nous altère, parler c'est déja en dire trop. Donner aux mots un tout autre sens, qui ne parait pas compréhensible au premier abords, c'est donner l'occasion à l'esprit de changer. C'est une forme de libération. Pour moi, c'est ce vers quoi tend ce texte, évidemment encore une fois c'est une interprétation et parfois, souvent je vais trop loin. Je ne sais pas si vous désirez une note, j'en mets une puisqu'elles sont là pour être mises ... |
brabant
31/5/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Tchouang,
D'un lyrisme à mon avis très contenu, presque contraint ; mais j'ai aimé cette force réprimée, au bord de l'explosion, et le dépouillement lyrique donc, ce poème est en soi un oxymoron syntaxique et sémantique, soumis au principe d'économie mais frémissant. Il me semble que la "distance océanique" est grande par nature, la distance océanique se différenciant en ce sens de la distance techniquement maritime. |
Anonyme
1/6/2013
a aimé ce texte
Bien
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C'est séduisant.
Chaque vers semble précieux et recherché, et bien que ce poème pourrait friser l'arnaque je me surprends à bien l'aimer. |
MissNode
31/5/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Tchouang
Etape 1 : j'entame la lecture qui trébuche tous les deux mots, je cherche qui "chuchote", qui est "baigné" perdant tout repère et tout sens mais... pas irritée d'en être exclue : plutôt invitée à relire, une curiosité en éveil sur une question "pourquoi cette sensation agréable"? Etape 2 : je lis en restant collée aux mots, soudain un univers de clarté, léger, charnel. Et même si je n'y comprends rien, j'ai goûté d'y trouver - dans la morosité actuelle des jours - une "ode" magnifique à tout ce qui est vivant ("parfums, sons légers, arbres, fleurs, atmosphère"), et qui aime ("visage de qui je veux aimer", "nulle grande distance océanique ne nous sépare"); avec cette sensation étrange, en quittant le poème, d'avoir recueilli d'intimes confidences, sur la chute de ces deux derniers vers "on a banni les stances et les corps / tressés aux brins du lexique nu". Beaucoup apprécié les nombreuses belles images qui pullulent "cristal-âme-lumière-chuchote-ode-plaisir" - celle du "cerisier" et "ses blancheurs florales" - celle du "miroir des jours / baigné des bruits de l'atmosphère" - "distance océanique-minéral silence-souterrains" Moins aimé "père plein" : désolée mais pour le coup, les sonorités associée à mes origines ouvrières évoquent pour moi (humour) "terre-plein" et ça, + le son en PP c'est une note plutôt lourde - pas compris du tout "règle séduisant le tissu travaillé" - trop convenu à mon goût : "front virginal" |
widjet
31/5/2013
a aimé ce texte
Pas
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Le parfait genre de poésie assez prétentieuse qui me gonfle royalement. Absence de ponctuation (prendre son souffle avant), sens des plus obscurs (mais c'est tendance de nos jours, moins on pige, plus on crie au génie et à la liberté qui a bon dos), bref, de la poésie masturbatoire dont je suis peu friand (et c'est rien de le dire).
Pompeux et pompant. W |
Rathur
6/6/2013
a aimé ce texte
Bien
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Grandiloquent ne veut pas dire nécessairement pompeux ou pédant.
Cet écrit souffre de déséquilibres peut être, mais il a aussi des qualités d'invention et de recherche. Personnellement J'en ai un peu marre des exercices de bled qui pétrifient ce site. Il devient un espace à courbettes pour obtenir les bienveillance de je ne sais qui pour je ne sais quoi. La sincérité cède trop souvent à la niaiserie confite. Même si celle-ci est ponctuée parfois de quelques saillies trouducutistes comme ci-dessus. En plus d'une création inventive, on a le droit aussi de lire imaginativement ! C'est peut être d'une expérience d'imagination dont il est ici question et dont il faudrait traiter. La réalité nue ou dont les formes traitées se répètent, condamne cette expérience. Créer des ornements psychologiques qui donnent une vie esthétique aux simples perceptions, voilà des débuts engageants. |
David
11/6/2013
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Tchouang,
J'aime bien les mots en suspend avant la dernière strophe, qui parle justement de "grande distance océanique", l'entre quatrain en fait une image certaine. Je le lis comme une complainte amoureuse, une quête d'idéal, plutôt sur le modèle "tristant et Iseult" que "Romeo et Juliette", justement pour la distance réelle ou symbolique, entre les deux moitiés d'un tout idéal. Il y a une certaine tension du fait du côté nébuleux de l'expression, mais le vocabulaire est assez strict pour préserver que "chuchote une ode à son plaisir". |
Anonyme
25/6/2016
a aimé ce texte
Vraiment pas ↑
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Voilà un "Cristal apparenté" bien hermétique, j'ai eu beau lire, relire, re-relire, rien n'y fait, je ne vois que des mots conjecturer à la suite les uns des autres, qui ne me procure aucun ressenti.
A ce côté complètement énigmatique qui s'étale suffisant, comme si il s'écoutait "écrire", s'ajoute un manque flagrant de ponctuation encore une fois, une présentation absente, donne un effet sans relief. Ce qui fait que cet ensemble en sa globalité me laisse totalement indifférente. |