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Anonyme
30/9/2014
a aimé ce texte
Un peu ↑
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J'avais trouvé "quelque chose" à ce poème en Espace Lecture, mais avais renoncé à le commenter parce qu'il me paraissait trop délayé et univoque dans son ton ; en un mot, geignard, ce qui, à mon avis, bride sa force.
Le cœur enveloppé d'orties, vraiment ? Et l'âme enfiévrée, le voile de tissu noir, la pauvreté du froid, les anges qui parlent à voix basse... Beaucoup de clichés, selon moi, qui s'alignent et défilent comme à la parade. Je pense que tu en as trop fait. Surtout à la fin. Les larves qui rognent le foie sont bien vues à mon avis, une oasis d'horreur dans le désert des images convenues ; elles recentrent le propos. Seulement celui-ci est re-dilué dans les grandes généralités avec les femmes qui accouchent en un lent labeur ! Je me dis que ces cinq derniers vers sont de trop. J'ai le sentiment global que tu aurais tout intérêt à resserrer ton expression autour de quelques images fortes comme le sommet des branches incandescentes comme par le feu des culpabilités même si, oui, le sujet c'est la longueur de la nuit du manque : à mon avis, c'est une erreur de faire ressentir avant tout la longueur, plus ici me semble-t-il que le manque... C'est en tout cas l'impression qui me reste. |
Anonyme
1/10/2014
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour,
J'avais lu quelques uns de vos commentaires très agressifs avant qu'ils ne soient modérés, présages d'une personnalité qui se révèle ici bien différente mais tout autant empreinte de "noirceurs". Indéniablement, à mes yeux, la deuxième strophe, est la plus facile parce que la plus figurative dans le sens où on "comprend" les images. Une petite erreur de conjugaison à "je voyais" ? Pourquoi cet imparfait alors que tout est au présent ? J'ai un peu de mal à appréhender l'univers de cet enfant, du narrateur, du sommeil qui vient, de la nuit infinie, de la rêverie sur le lit, des femmes qui enfantent et leur rapport aux livres. Et à la culpabilité, à la peine ? Peut-être en forum ? |
Anonyme
2/10/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Pour moi un poème qui en dit plus que son titre.
Pour pouvoir commenter ou mieux saisir j'ai découpé en blocs de 3,2,2,2,3,3,4,2,2,6,3,3,2,3 vers...alors chaque groupe de vers me parle du regret, de la culpabilité, de la drogue, de la naissance à la mort, de la difficulté d'exister, du renoncement ou de la fuite, j'y ressens le constat d'une vie qui s'endort où le voudrait, face à une souffrance latente et continuelle qui fatigue (un drame du désir). Ceci est écrit avec de belles images, que je ne vais pas reproduire sinon je recopierai le poème. Belle (par les images) et profonde réflexion sur la vie triste parce que dans l'insatisfaction. Le dernier vers est sans espérance…la porte est fermée...moi par principe, ou pour toute autre raison, je la laisserais entrouverte parce que 'tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir'. En vous souhaitant des éclaircies… C. PS : je me suis attardé sur votre poème parce que vous aviez commenté un des miens de façon peu flatteuse, ce qui m'avait amusé tellement c'était pas cool, commentaire modéré ensuite. Pourtant en lisant votre poème j'y trouve des résonances. Ce qui confirmerait qu'on s'insupporte souvent de nos propres défauts, vus chez les autres. |
tchouang
15/10/2014
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Commentaire modéré
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Anonyme
25/6/2016
a aimé ce texte
Vraiment pas
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Je trouve vraiment dommage de ne pas trouver une meilleure présentation à ce texte, la ponctuation fait vraiment défaut. J'ai l'impression d'un tas de mots posés là, au lecteur de se débrouiller.
Dans ce texte que je trouve sombre, il en est trop fait, ça dégouline, d'images clichées en images clichées. Un texte qui souffle, le froid, le chaud, histoire de créer une émotion saisissante, pour ma part je ne suis pas convaincu du tout. C'est un étalage qui enfin de compte devient ennuyeux à lire, comme dans la dernière strophe " les larves qui rognent mon foie continueront leur lent labeur... vient ensuite (cousu de fil blanc" les femmes qui accouchent à cette heure continueront leur lent labeur ", si ce n'est pas en faire de trop, c'est quoi ... Une démonstration très très appuyée de la mort, de la vie, en des mots très théâtraux. Je n'entends pas ce genre de discours. |