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StayinOliv
25/3/2016
a aimé ce texte
Un peu
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J'ai bien aimé les deux premiers vers, moins les deux suivants ( car un papillon ne peut être sauvé par une lampe, la plupart du temps la lampe le crame ), et ensuite je n'ai plus compris la direction du poème, ni à qui narrateur s'adressait. Dommage, il manque de clarté, et ce n'est pas la lampe qui a réussi à m'éclairer.
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Mourmansk
25/3/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai bien aimé cet éphémère, et plus particulièrement les deux premières strophes.
C'est concis mais efficace, comme un expresso du matin. C'est un concentré de poésie. Bonne continuation, Mourmansk |
Anonyme
18/4/2016
a aimé ce texte
Un peu
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Je vous ai bien suivi dans les deux premières strophes après j'avoue sincèrement ne pas avoir compris où vous vouliez en venir, c'est bien trop hermétique.
Même après plusieurs relectures, les images ne me sont pas parlantes du tout. Je sais l'éphémère impalpable, indéfinissable, c'est sans doute pour cela que votre écrit me reste insaisissable. J'aurais aimé être un peu "guidé". Ce commentaire est du 28/03/2016 (correction sincèrement au lieu de sincère) |
Anonyme
31/3/2016
a aimé ce texte
Un peu ↑
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"je t’ai vue sans nombril
donner le sein aux sources" Cette strophe est très belle, elle a un rythme et des sonorités qui devraient se retrouver dans le reste de ce texte court. Malheureusement le reste est pour moi un peu en dessous, un peu plus plat et comme justement le poème est court, ça le rend trop peu accrocheur. Il faut je pense retravailler en ce sens, parce que que vous avez là une très bonne idée. |
Lulu
2/4/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'aime beaucoup ce poème tout dépouillé pour sa richesse, sa densité. On se représente une belle connivence via ce "tu" à qui l'on s'adresse.
Je trouve ce "mot doux" superbe, touchant. Il évoque un beau rappel "t'en souviens-tu ?..."c'était ce matin"... La première métaphore du lièvre pose le ton, doux à souhait, et les images qui suivent nous font entrer dans une certaine intimité "je t'ai vue sans nombril / donner le sein aux sources" ; très beau. J'adore ce genre de poème, car il dit peu en suggérant immensément. Je ne relève pas tout, car j'ai tout aimé ici. On est dans un éphémère qui dure grâce à l'écriture... On est imprégné un long temps après, comme si ces mots nous avaient été adressés. Bref, c'est très bien, et, encore une fois, très doux dans la musicalité. Bonne continuation ! |
Anonyme
3/4/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Superbe ! J'ai été happée par ces quelques mots tout simples et bellement décalés, cette évocation d'une femme "sans nombril", ignorante de sa beauté et de son pouvoir, engluée dans sa tristesse, que célèbre son amour ébloui. Voilà du moins ce que je ressens.
En rererelisant, je me rends compte que vous parvenez à concilier (à ma lecture) les impressions d'une passion pour la vie, l'hommage d'un vieux compagnon (cela vient je pense de la maturité des images), et celles du lendemain d'une rencontre d'un soir, où le narrateur demeure comme frappé par la foudre, sidéré par l'éternel féminin. Je trouve cela très fort ; si je devais me risquer à construire une histoire sur ces quelques vers, je verrais bien un homme amoureux comme au premier jour. Si telle était votre intention, je vous félicite d'avoir su l'exprimer purement par allusions, avec une telle économie de moyens ! Si je me trompe, eh bien vous avez réussi à me faire me raconter une histoire qui me plaît... Ah, "l'éphémère" du chapeau contredit mon impression. Bon, ben tant pis, c'est juste l'hommage rendu au "coup d'un soir" semble-t-il. J'échafaude une autre histoire, celle tout aussi classique de l'amant de passage qui restera marqué toute sa vie par sa brève rencontre. Je suis tout à fait d'accord avec vos choix formels, ni majuscule ni presque ponctuation, les mots nus, épars, chacun dans sa force native. Un bémol sur la rime "épousée"/"exténuées" : bien qu'elle soit pauvre, elle apporte selon moi un poil d'artifice, de m'as-tu-vu, dans un texte d'une sobriété étonnamment expressive. J'aime beaucoup l'ensemble du poème. Je voulais y distinguer un ou deux vers qui me touchaient particulièrement, et puis non, j'aurais le sentiment de casser quelque chose dans son harmonie. Bravo ! |
Teneris
3/4/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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J'ai trouvé ce poème très touchant, plein de grâce et d'une impression de bonheur simple magnifiée par l'onirisme des images. Les sonorités doucement lancinantes soulignent agréablement cette sensation de réalité rêvée, parée d'un brin de mystère et de beaucoup d'amour.
J'ai par contre un peu moins apprécié la première strophe. Il semble y avoir quelque chose qui m'échappe dans l'image du lièvre et des pleins phares, car ces deux vers ne m'ont pas vraiment inspiré : je suis resté sur les mots, sans entrer dans leur signification. La suite est, je trouve, beaucoup plus réussie, nous entraînant dans un dédale de songes chaleureux au détour de chaque mot. |
Myndie
18/4/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Terlub,
J'aime beaucoup « l'éphémère » de ce texte dont je perçois le symbolisme, sans savoir véritablement si celui-ci est voulu ou non. J'aime cette notion d'attirance mortelle, ce moment où l'on découvre le terrible dans le beau, où la symbiose avec la lumière se transforme en drame. Mais n'est-il pas admis en poésie que la nuit est femelle, que le jour est mâle et que l'amour les réunit ? Alors, pour innocentes qu'elles paraissent, les images du papillon piégé et du lièvre affolé, comme d'ailleurs l'ensemble de vos vers, sont empreintes d'un érotisme certain, que renforce l'ombre de la « brève épousée aux mains exténuées ». Je perçois l'éphémère de ce matin comme un souffle, celui de l'amant apaisé. Jolie lecture, merci. Edit: Je rejoins entièrement le ressenti de Socque et j'aimerais ajouter ce petit passage d'un bouquin de Yann Queffelec " Pour ma part, je ne crois pas un instant qu'un texte, génial ou non, ait besoin d'être soutenu par une intention. Règle d'or en littérature : ne jamais s'expliquer. Pourquoi l'auteur a t-il écrit ça? Pour s'en débarrasser pardi! Pour se vider la tête d'une épine irritative que le talent peut transformer en violon, quand la prétention n'en fait pas une scie". |
Pimpette
18/4/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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"je fus le jeune lièvre
de tes pleins phares" Dès l'attaque on est vraiment en poésie.... le reste suit, simple et intense!!! Il y avait longtemps un aussi beau cadeau du matin.... J'attends le prochain! |
Robot
18/4/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai beaucoup apprécié cette courte lecture. je ne saurais dire vraiment pourquoi, peut-être le choix des mots et des expressions a t-il titillé mon imaginaire.
En tout cas le titre est bien trouvé car ce texte inscrit des images fugitives mais marquantes. |
Raoul
18/4/2016
a aimé ce texte
Un peu
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Une image fulgurante et…
Pour moi, il y a deux vers nettement au dessus des autres : "je t’ai vue sans nombril donner le sein aux sources". Il y a là, dedans, tout un monde, un mystère, de la candeur et de chair, un ancestral conte, quelque chose de très fort. Le reste du texte, hélas reste trop platement narratif et animalier. C'est dommage, ça volait très haut, mais comme Icare… |
jfmoods
19/4/2016
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Rien ne ressemble plus à la vie vécue que ce rêve d'amour qui, parfois, vous submerge. C'est, en tout cas, la première impression qui me vient à la lecture de ce poème. Deux animalisations porteuses de fragilité avérée ("un papillon dans la nuit") et de vigueur retrouvée ("le jeune lièvre") entament le parcours de lecture. Le passé simple ("je fus") manifeste la fulgurance d'un événement traversé. Associée à la vive clarté, l'Aimée apparaît comme une haute figure tutélaire (complément du nom avalisant l'abondance : "de tes pleins phares", complément d'agent soulignant la dette inestimable du locuteur : "sauvé par ta lampe"). Une connivence secrète s'instaure entre la femme et les mystères de l'eau ("donner le sein aux sources", "réussir des forêts de givre"). L'expression "sans nombril" pourrait, au choix, mettre en lumière le caractère unique ou la générosité démesurée. Un paradoxe soulignant l'usure immédiate de l'étreinte ("brève épousée / aux mains exténuées") de même que le contenu lapidaire de l'entête (" L’éphémère…") semblent corroborer l'aspect purement fantasmatique de l'évocation. La question ("t'en souviens-tu ?") a l'air de s'adresser au locuteur lui-même, comme si celui-ci n'avait d'autre hâte que de fixer durablement dans sa mémoire les circonstances de l'événement (présentatif : "c'était ce matin").
Au final, le contenu du poème me rappelle forcément ce passage... "Quelquefois, comme Ève naquit d’une côte d’Adam, une femme naissait pendant mon sommeil d’une fausse position de ma cuisse. Formée du plaisir que j’étais sur le point de goûter, je m’imaginais que c’était elle qui me l’offrait. Mon corps qui sentait dans le sien ma propre chaleur voulait s’y rejoindre, je m’éveillais. Le reste des humains m’apparaissait comme bien lointain auprès de cette femme que j’avais quittée, il y avait quelques moments à peine ; ma joue était chaude encore de son baiser, mon corps courbaturé par le poids de sa taille. Si, comme il arrivait quelquefois, elle avait les traits d’une femme que j’avais connue dans la vie, j’allais me donner tout entier à ce but : la retrouver, comme ceux qui partent en voyage pour voir de leurs yeux une cité désirée et s’imaginent qu’on peut goûter dans une réalité le charme du songe. Peu à peu son souvenir s’évanouissait, j’avais oublié la fille de mon rêve." ("Du côté de chez Swann" - Marcel Proust) Merci pour ce partage ! |
Lylah
23/4/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une invitation à la rêverie, à la méditation... Quelque chose d'impalpable et de profondément poétique sans qu'on ait envie de "décortiquer" plus...
Une réussite, donc ! Au plaisir de vous relire. |