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Myndie
4/9/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Tentacule,
j'ai un seul regret : que vous ayez défloré le sujet dans l'incipit. J'aurais aimé laissé mon imagination courir et se perdre dans votre texte, s'emplir de la souffrance qui en exsude, subodorer une enfance malmenée, en imaginer la cause... Au demeurant, j'ai trouvé pas mal de qualités littéraires et esthétiques à votre texte dont le style, par tout ce qu'il contient d'urgence, de noirceur et de sincérité, me semble tellement proche de l'écriture expressionniste. Notamment, la tension que l'on sent bien présente, au même titre que les émotions éprouvées, ne relève pas de la simple description d'une situation conflictuelle, elle est mise en scène avec un certain cynisme dans chacune des figures poétiques : « Les mots se perdent comme les têtes de mes poupées brûlées et effrayées » « Derrière le voile, tout son regard s'effondre sur ses lèvres » et la fin, très belle « Alors je reste dans la flaque cassée à regarder longtemps les spirales de mes doigts tracés… Alors la solution c'est le désespoir… Alors je dois apprendre tout seul à ouvrir les étoiles de ma mâchoire… » J'applaudis à votre premier texte, bravo |
tentacule_du48
4/9/2024
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Modéré : Commentaire de l'auteur sous son texte (si besoin, ouvrir un sujet dans "Discussions sur les publications").
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papipoete
4/9/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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bonjour tentacule_du48
Dès que l'on naît, s'engage une lutte pour la vie ; avec des avantages tant mieux ; mais aussi avec des handicaps parfois, pas de chance ! Il faut faire avec, ou se battre pour se fondre dans la foule, des anonymes mais comme ici avec cette " ténébreuse " , intime à première vue... la mère, ou belle-mère dont l'amour pour l'héroïne semble absent ; la haine présente ! NB on peut compter sur nos doigts, le nombre de mamans-marâtres, qui ne souhaitent pour leur progéniture, que souffrances, chemins de croix, ornières d'où l'on ne ressort pas... un récit bouleversant que ce parcours du combattant, d'où ne sortira ni vainqueur ni espoir, que des larmes et un soir peut-être le grand endormissement vers la paix. la seconde strophe pose le décor de cet " enfer terrestre " quand la dernière avec " la spirale de mes doigts tracés... " pèse très lourd sur notre coeur qui vous lit. |
Cyrill
4/9/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bjr,
j’ai lu dans un premier temps ce poème en prose sans l’incipit et je crois que j’ai bien fait, sa lecture aurait empêché mes propres images de se former. L’entame me fait penser à une devinette à propos d’un clocher mais je ne saurais pas la restituer. Toujours est-il que le combat commence quand sonne le tocsin et c’est un départ qui donne le ton. Le locuteur, un enfant, se débat, c’est certain, mais je crois déceler une guerre intestine contre lui-même peut-être, un autre lui même : « ma ténébreuse ». Je la comprends comme son âme. « La sorcière » dit-il plus loin. Je lis de l’amour/haine, du ressentiment, des désirs de mort. C’est très fort, « hystérique comme la conscience ». Les deux derniers paragraphes me semblent le paroxysme de ce désespoir avec cet horriblement beau « La porte se referme et les claquements d'aiguilles deviennent des tentacules qui me déshabillent ». Nous avons là une forme d’apothéose de la cruauté. Les mots semblent jetés en pâture au lecteur, scandés même tant le rythme et les assonances sont présents dans cette partie. Je me pose une dernière question en lisant « Alors je dois apprendre tout seul à ouvrir les étoiles de ma mâchoire… ». Pour crier, pour mordre ? Ou pour donner… des étoiles ? Finalement je lis l’exergue et je n’aurais certes pas deviné le bégaiement, mais est-ce bien important ? Bien sur la lecture s’éclaire d’une autre interprétation mais votre texte est assez riche, je trouve, lexicalement et en émotion, pour de nombreuse lectures. Merci et bravo pour cet étrange et bel écrit. |
embellie
5/9/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Quelle est la différence entre la lettre Y et un clocher ? La lettre Y c’est la voyelle, et le clocher c’est là qu’on sonne. Voilà pour la devinette.
Mais il faut quitter ce ton léger au sujet de cette nouvelle. Je la trouve plutôt dure. « Alors la solution, c’est le désespoir ». Seule issue pour un enfant incompris ?... Terrible. |