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Lunastrelle
17/6/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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C'est... Dense, du moins pas dans le vocabulaire, mais dans l'histoire, le cheminement de l'auteur. Je ne sais pas si tout rassembler en un seul bloc est judicieux, du fait que le lecteur peut se perdre. C'est aussi empirique en quelque sorte, l'histoire en elle-même n'est pas dure à suivre, mais c'est surtout au niveau du rythme et de la cadence que vous avez pris pas mal de risques.
Certains passages m'interpellent, comme le début qui frappe très fort et qui accroche. Je le trouve très bien comme ça, il n'y a rien à changer à mon sens. Puis j'y sens ensuite du chaos, dans le sens spatial et niveau ressenti. Un peu comme si l'auteur voulait retranscrire le balbutiement, l'ouragan. On ne peut que s'essouffler, et se laisser en même temps porter. Tout ceci de "Celui que j’aurais aimé, si. Celui que j’ai tant aimé, si" à "Et dehors rit ma peine." "Elle m’attend comme tous les jours au saut du lit et chuchote à mon oreille les ébats de sa folle nuit." à "Tu n’as pas répondu.", j'ai une impression mitigé, de brouillon des sentiments et d'instantanés pris sur le fait, mais non triés. L'effet est séduisant, mais je le trouve un peu décousu ici. Puis jusqu'à "Tu devines ce qui t’attend ?", passe-t-on à de l'introspection, est-ce que la narratrice se parle à elle, même, se tutoie? Oui, par le miroir. Cela est bien inséré, mais cela demande encore un peu de retravail, soit dans le sens à ce que ça ne choque pas le lecteur, soit en tranchant complètement, pour faire ressortir cet aspect. Entre les deux solutions, je ne sais pas quelle serait la meilleure, à tester. Ensuite je me retrouve devant le paragraphe que j'aime le moins de tout l'écrit, je n'arrive pas à l'insérer dans l'atmosphère même. Mais là c'est une question de goût. En fait, je trouve qu'il aurait pu être résumé par ce seul vers là, que j'aime beaucoup: "Et je me serai brisée la pensée à t’éprendre." Ensuite, je me retrouve dans une nouvelle ambiance feutrée, une transition empreinte de résignation et... De regret? Tout cela pour conclure avec ce vers, qui est un miroir lui aussi, qui exprime en gros l'acceptation d'un futur sans pouvoir complètement le fermer, au contraire: "Tant d’années déjà que mon cœur n’a d’égards que pour toi." Enfin, on termine sur un rythme qui se saccade, s'accélère. A revoir aussi à mon sens, parce que je n'arrive pas à être assez bousculée pour avoir une impression de chute. Et là, je pense que c'est sur la forme que l'auteur pourrait jouer, en cassant les schémas peut-être, en revenant à la ligne comme il l'a fait à ce passage là, que j'avais trouvé bien fait: "Celui que j’aurais aimé, si. Celui que j’ai tant aimé, si Je t’ai cherché si longtemps, si longtemps sans te trouver. " Et ce, tout en employant un peu plus de mots forts... Enfin, là ce ne sont que des suggestions... La lecture m'a été agréable, et je trouverais ce texte très bon nonobstant tous ces petits trucs que j'ai pu relever, mais qui après tout ne portent que sur un ressenti personnel... |
shanne
26/6/2010
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Un texte bien écrit, j'espère que cet amant aura la chance de le lire. J'ai aimé: Pourquoi n'as tu pas de réponse ? Ton absence a pris corps en moi. De nous deux, je ne sais plus qui inspire la loi. Une prise de conscience qui est douloureuse, ne pas vouloir entendre est terrible Merci pour cette lecture |
jaimme
28/6/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un poème qui m'a touché. La première partie est éminemment forte. De belles formulations. Très belles pour certaines. Mais la seconde moitié, sauf quelques belles phrases, me semble trop longue, s'étire et s'affadit.
J'aime ce jeu du désespoir qui fait dire que l'amour rêvé aurait été mieux que... Personne n'y croit, pas même la narratrice, mais... De la grande poésie par ci par là. Un thème à revisiter sans cesse. Inépuisable. Un des seuls? Merci. |
Damy
30/6/2010
a aimé ce texte
Passionnément
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La première strophe est d'une profonde sensualité. L'espérance du corps.
Les amours virtuelles...Internet laisse passer les amours à travers les écrans. Puisse-t-il, votre aimé, avoir un clavier et lire, puis écrire... "C’est mieux presque, que d’être avec toi." C'est souvent mieux. Les fantasmes naissent au creux de l'inconscient. Les sens, la raison ne sont que la partie émergée de l'iceberg. Le virtuel permet de jouir, tout autant, sinon plus, que le réel. En tout cas, cela dure plus longtemps. Magnifique description d'un amour impossible, vécu. |
Anonyme
24/7/2010
a aimé ce texte
Bien
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"J'ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité". - C'est le vers de Desnos qui m'est revenu, après la première section du poème.
Quelque chose d'émouvant dans cette retranscription d'un bouleversement intérieur. Un coeur solitaire. Des images fortes, dont certaines ont (pour moi) le goût de l'inédit. Et puis, sûr que d'aucuns se seront reconnus là-dedans. |
David
11/7/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Thakis,
Ça m'a beaucoup plu, la fin est très réussie. Ça parlerait d'amour et de solitude avec de jolies nuances : "tu aurais dessiné sur mes lèvres un mot que mes reins prononcent encore parfois." "un autre que j’aurais voulu être toi dans les draps d’une autre." Presque un goût d'autopsie de cette amour parfois, avec le premier passage en italique notamment, et ce qui suit le début plus enjoué, après le second passage en italique justement, avec comme un diktat de la raison mais autre chose semble parcourir les vers aussi, la passion qui anima ce chemin-là ? |