Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
thea : C'est pour vous que j'écris
 Publié le 07/07/09  -  12 commentaires  -  1191 caractères  -  633 lectures    Autres textes du même auteur

Aimer dans l'absence...


C'est pour vous que j'écris



C’est pour vous que j’écris,
Pour vous que la mer revient à chaque marée
Déposant sur la plage
Les effluves de vos baisers
Pour couvrir mes chagrins.

C’est pour vous mon amour
Que je m’enveloppe au creux du silence
Dans l’espoir de mourir au bord de vos lèvres
Ou dans l’horizon de vos voyages
Le souffle coupé de bien trop vous aimer.

Qu’importe l’absence
Le vent me porte vos sourires
L’océan les mots pour me les dire.
Avec vous je cueille les étoiles chaque jour
Aborde étonnée les îles inconnues
Dont le mystère se dévoile
Pour abriter nos amours.

C’est pour toi que j’écris aujourd’hui,
Afin que les nuages se creusent
Pour amasser nos caresses
Et que la nuit frissonne des mots qui se donnent
Quand je suis en peine
D’un peu de tendresse.

Vois-tu le jour qui se lève,
Ma main s’est perdue au tracé de tes formes,
Mais pour toi je veux oublier
Que j’ai tort
De croire qu’un instant,
Un tout petit instant seulement
Le temps suspendu peut me porter
Blottie contre moi,
L’image intangible de ton corps.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Anonyme   
7/7/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Le passage au tutoiement signifie quoi?
Un poème d'amour simple et efficace.
Une lecture agréable.
Rien de "révolutionnaire" mais assez touchant.

   Anonyme   
7/7/2009
 a aimé ce texte 
Bien
J'aime beaucoup le passage du vouvoiement au tutoiement, qui rend plus intime , plus confidentiel l'aveu.
Les images manquent peut-être d'originalité (je pense aux "feuilles mortes " de Prévert , où la mer emporte sur le sable les pas des amants désunis), mais ce poème n'en est pas moins musical.

   Garance   
7/7/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Un beau poème d'amour !

Le vouvoiement du début marque l'éloignement, un éloignement qui se laisse oublier et permet la proximité du tutoiement.

" C'est pour toi que j'écris aujourd'hui
Afin que les nuages se creusent
Pour amasser nos caresses"

Quelle belle image !
La dernière strophe me touche aussi avec la main qui se perd au tracé des formes de l'être aimé devenu image intangible.

Certes il n'y a rien de révolutionnaire, l'amour a tant été chanté, mais l'amour reste vivant et il respire dans tes mots.

Merci pour ce moment de lecture Théa.

Garance

   Anonyme   
7/7/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
C'est beau, simple, sans artifices, ni sur abondances de termes...

Bref, c'est une déclaration d'amour comme elle se doivent de l'être parfois: touchantes.

   Lulu   
7/7/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un très beau poème d'amour. Je l'ai lu trois fois et l'ai aimé chaque fois un peu plus. J'aime beaucoup ces pensées qui débordent, ces pensées qui commandent l'écriture. Ecrire pour quelqu'un, cela rend encore plus légitime ces débordements, puisqu'il s'agit de traduire. Et la poésie, ce n'est rien d'autre que cela, une traduction où l'on cerne l'intensité d'une agitation personnelle.

Pour la forme, j'ai d'abord été gênée par le passage au tutoiement. Il m'a semblé que cela enlevait quelque chose de cette poéticité particulière que porte lui le vouvoiement. Une figure que j'aime assez. Mais, en définitive, on ressent assez bien les méandres qui relie à cet "autre" et peu importe qu'il soit "vous" ou "tu"...

Bonne continuation et à bientôt.

   Anonyme   
7/7/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Thea. Ce poème est en fait une belle lettre d'amour...J'aime la deuxième strophe , la quatrième et la cinquième. Les mots sont d'une douceur aimante et si bien contés. Un joli moment en votre compagnie.

   lotus   
7/7/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Ce que j'aime chez Théa, c'est cette façon de transmettre ses mots et ses pensées de "grande amoureuse"avec une simplicité déconcertante tout en restant dans le mélodieux et le beau car de beauté , il est question ici .
Un langage et une liberté dans l'écriture chez Théa qui m'inspirent le respect et l'admiration.

"Aimer dans l'absence" :quel joli thème.

Voilà un texte sur Oniris que j'aurais vraiment aimé écrire pour lui dire que j'écris pour "LUI" qui m'attend quelque part.
Merci Théa.

   ristretto   
7/7/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
c'est beau, c'est doux, ça fait du bien

la troisième strophe a ma préférence

un peu surprise par le "tu" soudain, qui m'a sorti du charme . mais sans doute il y a t il une raison qui m'échappe


merci

   Menvussa   
9/7/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Bonjour,

Impression générale : Texte poétique à souhait et très belle expression des sentiments.

J'ai buté légèrement sur la première strophe. J'ai l'impression que c'est plutôt pour elle que la mer revient à chaque marée. J'aurais préféré un : C'est pour moi que la mer....

Mais, c'est beau.

Comme Ristretto, j'ai été un peu surpris par ce : Tu, que j'ai traduis, à tord peut-être, par un rapprochement.

Comment peut-on dire d'un poème d'amour qu'il est simple et efficace ???

   Anonyme   
11/7/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Théa, rien de caustique dans mon commentaire, et avec le respect du à l'auteure et à son travail...:

J'ai pas accroché. J'ai survolé ce poème comme on survole une lettre que l'on aurait volée dans un tiroir qui ne nous appartiendrait pas.
Je n'ai pas compris (mes excuses) pourquoi tu passes du vouvoiement au tutoiement (ce n'est pas une critique, hein, juste que je suis restée sur le bord de la route à regarder passer la caravane...)
J'ai trouvé les images un rien cliché parfois, même si j'ai aimé quelques phrases ou fragments de phrases :

- Dans l’espoir de mourir au bord de vos lèvres

- Le souffle coupé de bien trop vous aimer.

- Afin que les nuages se creusent
Pour amasser nos caresses
Et que la nuit frissonne des mots qui se donnent (même si le retour de "mots" du passage précédent me dérange un peu)

- Ma main s’est perdue au tracé de tes formes,

- Blottie contre moi,
L’image intangible de ton corps.

J'aime pas du tout :
L’océan les mots pour me les dire.

Mais voilà, je suis convaincue par le sentiment derrière les mots... mais j'ai vraiment pas accroché. Désolée.

   thea   
13/7/2009
je donne juste une précision en ce qui concerne le vous et le tu..mélange qu'on retrouve souvent dans mes textes sur l'amour..

Ce mélange me vient tout seul, en effet le vous met la distance nécessaire par exemple quand il s'agit d'une déclaration d'amour qui met d'emblé le déclarant en infériorité..

puis a un moment donné on rentre davantage dans l'intimité et là le tu se pose automatiquement..

"Je vous aime
Souffrez mon ami que je vous aime.."déclaration

mais

"C'est pour toi que j'écris aujourd'hui
afin que les nuages se creusent
pour amasser nos caresses..."
on est plus dans la déclaration mais dans l'intimité d'une émotion par rapport à l'autre..d'égal à égal.

il n'y a plus de décroché juste l'intimité d'un espace...

Virgule

   jaimme   
20/12/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Oui, j'adore le passage au tutoiement! C'est fou comme cela change la perspective du lecteur. Je me suis d'ailleurs amusé à les inverser, édifiant!
Le poème juxtapose des moments de belle qualité (la seconde strophe par exemple, ou "Afin que les nuages se creusent
Pour amasser nos caresses", etc) avec d'autres plus connus. Le dernier poème de Théa que j'ai lu aujourd'hui (20 déc 2009) montre la distance parcourue depuis celui-ci. Déjà poétesse de talent selon les vers, l'auteur maîtrise de mieux en mieux cet art que j'admire.

jaimme


Oniris Copyright © 2007-2023