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Poésie libre
thea : Crépuscule
 Publié le 07/06/11  -  7 commentaires  -  816 caractères  -  174 lectures    Autres textes du même auteur

Entre sensations et couleurs, l'attente de la nuit...


Crépuscule



J’erre sur le sable tiède
Entre coquillages blancs et rêves assoupis

Sur l’horizon désert
Des larmes bleues voyagent
Dans une nacelle de nacre et d’or

Un soleil las recouvre ses bras
D’un chandail de paille blonde

La brise danse sur un fil
Un oiseau se recroqueville

Entre mes doigts
Glisse le parfum poivré de l’immortelle
La dune se déshabille

Ne pas déranger le silence
Il boit l'océan des yeux


Espérer patiemment l’obscurité
Attendre que les ombres s’installent
Enfouissent le cri



Écouter la nuit
Se profiler jusqu’à nos lits

Est-ce que je te dérange
Où est-ce que tu m’attends

Je crois bien
Que c’est l'heure maintenant


 
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   Anonyme   
7/6/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Au début, je craignais quelque chose de trop léché, un peu gnangnan avec la nacelle de nacre et d'or, et puis l'ambiance s'est gâtée peu à peu, l'inquiétude a subtilement grandi... Une belle attention aux sonorités, un rythme maîtrisé. Chapeau.

   Anonyme   
24/5/2011
 a aimé ce texte 
Bien
Les deux premiers vers sont une très jolie invitation au voyage et donne envie d'aller plus en avant. Le poème s'essouffle ensuite car on sent que tu cherches à tout prix à trouver de belles images poétiques : "une nacelle de nacre et d’or", "un chandail de paille blonde", "le parfum poivré de l’immortelle". Néanmoins l'émotion reste présente et on te suit à pas feutrés dans ton parcours entre ombre et lumière.

   Pascal31   
25/5/2011
 a aimé ce texte 
Bien
Un poème qui, à deux ou trois détails près, est plutôt agréable à lire.
De jolies images, comme ce "soleil las (qui) recouvre ses bras d'un chandail de paille blonde" ou encore ce conseil avisé de "ne pas déranger le silence, il boit l'océan des yeux".
Dans les détails qui m'ont un peu dérangé, il y a ce "est-ce que je te dérange" suivi d'un "est-ce que tu m'attends" pas du meilleur effet, ou encore quelques métaphores qui donnent l'impression d'avoir été lues mille fois.
Quoi qu'il en soit, c'est un poème que j'ai pris plaisir à lire, et dont les deux lignes de conclusion m'ont bien plu.

   wancyrs   
31/5/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bel exemple de ponctuation spatiale ! Chaque vers est un souffle, et l'ensemble une respiration ; la mienne, je l'ai retenu jusqu'à la fin, et j'ai bu la lie de ce texte, Merci ! Voilà qui démontre que la poésie n'est pas un amoncellement de métaphores, ni un étalement d'érudition ; la poésie c'est transporter le lecteur par des mots simples. Et la,

Est-ce que je te dérange
Où est ce que tu m’attends

Je crois bien
Que c’est l'heure maintenant

Faites de beaux rêves

   Raoul   
7/6/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Ouille !
J'ai du mal avec le ton du poème, j'y ressens (sur les six première strophe) un plaisir narcissique " Wha ça c'est beau ! " de l'auteur et je ne parviens pas à me dégager de cette perception, même après plusieurs lectures.
Les très nombreux adjectifs de la première partie me gênent, j'ai l'impression qu'ils ne servent qu'à masquer la fadeur et la gratuité des images.
Par contre, j'aime beaucoup plus la deuxième partie (à partir de la strophe sept) moins artificielle, plus sentie, moins chargée du désir de "joliesse". Épurer tout le début peut-être…
Désolé, pas convaincu.

   Charivari   
7/6/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Je trouve la première strophe excellente, mais la deuxième vraiment très "fleur bleue". Ensuite, le reste du poème m'a plutôt plu. Je trouve que les effets se répètent un peu trop (personnification du soleil, de la lune, de la dune, etc), et l'ensemble est un peu trop décousu à mon goût. Cela dit, l'atmosphère est là, on se laisse bercer : en cela, le texte est réussi.

   Mona79   
10/6/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai bien aimé cette première partie poétique avec quelques clichés (nacelle de nacre et d'or) mais aussi de belles trouvailles : chandail de pailles blondes/la dune se déshabille/ne pas déranger le silence/il boit l'océan des yeux.

Puis le ton change de registre : Le terre à terre reprend ses droits et le corps réclame son dû.

C'est bien.


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