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Poésie libre
thea : Pensées nocturnes
 Publié le 26/10/10  -  8 commentaires  -  893 caractères  -  268 lectures    Autres textes du même auteur

Entre l'aurore et l'aube...


Pensées nocturnes



Ah ce vent des ombres
Qui gifle la terre abusée
Cette pluie de cendre qui fait crisser la mer
Sur les rochers hagards

Ne plus vivre ces tempêtes
Capricieuses et stériles
Ne plus aimer
Ne plus geindre des composts de chagrin

Vivre
En terre vierge
Sur des pensées endormies
Quand la certitude veille
Sur un rai d’espérance qu’on apprivoise

La nuit s’essouffle
Et mes yeux lourds de peine
Inondent le matin d’un ruisseau sibyllin
Au bord d’une tendresse
Qu’infiltre l’amertume

L’aube s’installe dans la candeur
D’un jour sans teintes
Regards intimes au fond des âmes
Pour deviner l’absolu des cœurs avides

Chercher dans l'aurore
Les dernières lueurs pour danser
Sur le rythme endiablé d’une provocation
Qui invite à un sursaut de vie


 
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   Marite   
17/10/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Belles pensées nocturnes, de la bonne et vraie poésie libre je trouve. Une poésie qui se comprend et se ressent immédiatement. L'auteur nous fait traverser cette nuit avec de belles images :
"Ah ce vent des ombres
Qui gifle la terre abusée
Cette pluie de cendre qui fait crisser la mer
Sur les rochers hagards
... ... ... "
J'ai aimé. Merci à l'auteur pour ce bon moment de poésie.

   bulle   
19/10/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai tiqué d'entrée sur le "Ah ce vent" d'entame que je trouve trop abrupt, voire superflu. Peut-être à cause de l'interjection ?

Mais aussitôt après, j'ai plongé dans les lignes et me suis laissée porter par les mots.

De belles images, sur un rythme lancinant que je trouve juste et bien posé.

Le 4ème passage m'est un plus, fort d'évocation :
"La nuit s’essouffle
Et mes yeux lourds de peine
Inondent le matin d’un ruisseau sibyllin
Au bord d’une tendresse
Qu’infiltre l’amertume"

Un agréable moment pour moi.

   Anonyme   
20/10/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Ah ce vent des ombres ... que je connais bien aussi ...
J'aime les émotions présentes dans ce texte, plein d'âpreté et pourtant non dénué d'espérance.

J'apprécie particulièrement certains passages :
"Cette pluie de cendre qui fait crisser la mer
Sur les rochers hagards"
"L’aube s’installe dans la candeur
D’un jour sans teintes"
"Chercher dans l'aurore
les dernières lueurs pour danser", très belle image.

J'ai moins aimé les "composts de chagrin", même si j'en vois l'écho positif un peu plus loin avec la "terre vierge".

Enfin certaines expressions me paraissent un peu plus convenues, manquant de réelle force poétique :
"Ne plus vivre ces tempêtes
Capricieuses et stériles"
"Et mes yeux lourds de peine
Inondent le matin d’un ruisseau sibyllin"
"Regards intimes au fond des âmes
Pour deviner l’absolu des cœurs avides".

Cependant au final ce texte me "parle", alors merci pour cette lecture appréciée.

   melancolique   
26/10/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Salut Thea ;
Un beau poème par lequel je me suis laissée emporter ...
'Ah ce vent des ombres' me gène un peu comme premier vers
Pour le reste il y a de belles images :

"Quand la certitude veille
Sur un rai d’espérance qu’on apprivoise"

"Inondent le matin d’un ruisseau sibyllin
Au bord d’une tendresse
Qu’infiltre l’amertume"

J'apprécie alors ce poème , merci pour cette délicieuse lecture

   brabant   
26/10/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Théa,

La nuit, dit le dicton, porte conseil...

Encore faut-il avoir vécu mille et deux nuits pour que le conseil porte...
"Ne plus vivre..
...
Ne plus aimer
Ne plus geindre..."

La nuit permet alors de rebâtir :
"Vivre
En terre vierge
Sur des pensées endormies"

Ne pas permettre au jour de ramener le chagrin, "l'amertume".


L'aube termine la nuit et l'aurore précède le jour. C'est dans l'aube encore noire, à la recherche de sa blancheur, qu'il faut chercher "la candeur" et dans l'aurore qu'il faut installer le "sursaut de vie".
Vite, car l'aurore est déjà rose, le jour va se lever.


Joli message d'espoir, de renaissance, qui se décide enfin à secouer torpeur et tritesse.

   Anonyme   
27/10/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
La première strophe est magnifique.
Après je perds le fil. Je ne sais pas si c'est une poésie sur l'amour et le désenchantement du cœur ou, plus prosaïquement, des vers sur "le martyr" que fait subir l'humain à la planète. Je suis dans l'expectative.
La dernière strophe, d'un point de vue rythmique et sonore, est la moins réussie, surtout avec ce vers : "Sur le rythme endiablé d’une provocation", pas moins de neuf sons différents pour les voyelles et semi-voyelles avec des consonnes dures qui n'apportent rien de convaincant à l'ensemble ; et thématiquement ce "rythme endiablé" évoque un peu trop le "rock'n'roll", et la "provocation" est un mot sans finesse, à la connotation trop directe.

   Lariviere   
8/11/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Une poésie assez triste, mais réussie. Le ton est désenchanté mais le rythme est apaisé, presque entrecoupé de hoquets, ou une reprise de respiration pour quelqu'un qui débite machinalement, plutôt qui essaye de le faire, on sent dans l'ensemble comme une résignation et la vie n'est plus suspendu à l'espoir mais au "rythme endiablé d'une provocation"...

Pas grand chose à dire sur la forme. Elle me plait. Bien construite. C'est calme. Pas trop d'audace dans le style, mais c'est maitrisé. Ca parle. C'est l'essentiel.

Le passage que je préfère :

"L’aube s’installe dans la candeur
D’un jour sans teintes
Regards intimes au fond des âmes
Pour deviner l’absolu des cœurs avides"

Merci et bonne continuation !

   PierreLune   
30/12/2010
Bonjour théa ce poème reste dans la veine D'eau Troubles j'ai retenu ce vers : Ne plus geindre des composts de chagrins lequel indique ce trop plein de misère morale .Pour arrêter l'hémorragie "mieux vaut vivre en terre vierge". Et ces trois vers qui remuent énormément mon coeur: Et mes yeux lourds de peine
inondent le matin d'un ruisseau sibylin
Au bord d'une tendresse
Qu'infiltre l'amertume.
Vraiment depuis que je lis les différentes poésies sur le site, les vôtres me bouleversent tant que je ne songe aucunement à les "dissèquer"avec l'intellect. Et celle-ci ne fait pas exeption à la règle.
Alors grand merci thea d'abreuver ma sensibilité


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