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wancyrs
23/7/2012
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Pour moi, le titre ne colle pas bien au thème. Si j'ai bien compris, nous avons un homme qui tire un trait sur hier avec beaucoup de philosophie, mais aucune trace d'ivresse poétique. Peut-être fallait-il par quelque procédé poétique nous montrer l'enivrement par les mots, par les images, afin d'oublier celle qui est partie ? Peut-être est-ce la forme classique et ses contraintes qui ne permettent pas cet exploit ?
J'aime bien les deux quatrains et le premier tercet. Le dernier tercet est moins fluide et trop "racolé" ; dommage ! |
Anonyme
24/7/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une poésie sur le présent (seule valeur de l'homme selon Marc Aurèle) et les effets apaisants qu'il provoque sur celui qui sait le saisir. Un thème tout à fait original que je trouve excellemment traité, avec une juste retenue, beaucoup de délicatesse et des mots simples. On note dans le premier quatrain un début à la Hugo (un ton à la 'demain dès l'aube') une expression toute faite, mais qui évoque Rimbaud (mon cœur en bandoulière); une faute de césure au vers 8, quelques rimes bien justes (mais fausses) : (bandoulière/hier, pensées/avancer, ciel/elle), tandis que la répétition de "Le soleil s'est levé", premier et dernier vers, produit son effet.
J'ai particulièrement apprécié le vers 11 "On se fait tout petit devant le bleu du ciel" ; lucidité salutaire sur notre insignifiance dans un monde où la confiance en soi est devenue telle qu'on se demande si elle n'est pas responsable du réchauffement climatique. Dommage seulement que l'ivresse (jeu de mot du titre) soit simplement mentionnée, alors que dans la douceur du texte aucun mot ou image ne la fait ressentir. |
Raoul
26/7/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Alors que je commençais la lecture, je me suis dit "Houlla" -parce que oui, je me parle à moi même ;o)…- craignant le(s) cliché(s) éculé(s), et puis, au final je trouve que vous vous tirez fort bien de cette tradition du paysage état d'âme.
De très beaux vers, souvent, explorent des nuances de ciels, des nuées de pétales (cerisiers japonais?) avec un jeu de synonymes assez futé. Cette présence permanente de la nature -qui ici évite le cortège des nostalgie bucoliques- dans les vers en 6/6 m'évoque et me rappelle certains haïku, ce qui est plutôt original dans un sonnet. J'aime particulièrement les vers 1,3,5,8… et le dernier tercet qui reste pudique et explique le pourquoi du poème. J'aime aussi la simplicité, l'évidence et la précision du vocabulaire dans son ensemble. Réserves sur la rime nuages/âges m'a paru un peu téléphonée, et la métaphore du "vent sur le visage" pas assez travaillée. J'ai bien aimé le tout. |
Pimpette
20/8/2012
a aimé ce texte
Bien
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"On se fait tout petit devant le bleu du ciel"
Tout le texte ressemble plus ou moins à ce vers charmant et donne bien du plaisir sans être fracassant... |
Marite
20/8/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Très curieux, je me suis retrouvée dans ce poème ou plutôt, j'ai retrouvé une scène de mon passé. Tous les mots sont justes et ce n'est pas l'ivresse du poète qui y est décrite mais la découverte du chemin qui va peut-être y mener.
J'ai beaucoup aimé : - " J’ai fermé le portail de ma peine d’hier, " - " L'oubli des quatre coins du monde " - " Peu m’importe demain car ce jour vagabonde." Et aussi "... le silence des âges" En fait il faudrait que je cite tous les vers car l'ensemble, thème et rythme, ont été poétiquement traités. Le rythme des alexandrins se marie à la cadence des pas du marcheur et du penseur. |
Miguel
20/8/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Ce sonnet néo classique est plein de charme, de vraie poésie, c'est-à-dire d'invention. Plusieurs vers ont été justement proposés à notre admiration par d'autres lecteurs. Mon préféré est le vers 3. J'aime ce ton à la fois optimiste et meurtri de convalescent, cette pâleur souriante, cette méditation sur les choses qui nous vient après une grande douleur.
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Charivari
20/8/2012
a aimé ce texte
Un peu
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C'est pas très original, mais plutôt plaisant. J'ai apprécié çà et là quelques jolies images , le coeur en bandoulière, la pluie de fleurs, et le "On se fait tout petit devant le bleu du ciel" délicieusement naïf, dans le bon sens du terme. Par contre, je trouve que plusieurs vers coincent un peu, comme "où se perdent pensées" (manque un article), le vent sur mon visage me dit d'avancer (la césure de l'hémistiche se fait sur "visa/geu, ce qui est un peu malsonnant), quant au dernier tercet, je n'ai pas bien compris quelle est la seule richesse, si le miroir, l'ivresse...
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brabant
20/8/2012
a aimé ce texte
Un peu ↓
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bonjour TheKid,
J'avoue m'être un peu perdu entre le soleil, l'oubli, le vent, le silence des âges et cet amour perdu. Le vagabondage du poète m'a paru trop métaphysique pour que ce "elle" non éthéré s'impose. "elle" ne supporte pas la comparaison, simple causeuse de peine, l'ivresse du poète lui accorde sans doute trop d'importance. Pourquoi la chanter encore quand il chante si bien le monde ? Ce sonnet m'a néanmoins été sympathique. - j'aurais écrit : "... fermé le portail sur...". - "où se perdent pensées" m'a paru lourd. - le bleu du ciel me semble devoir renvoyer à un lyrisme fracassant plus qu'à un silence des âges. - que sont les pétales dorés en relation avec le miroir de chacun et l'ivresse du poète ? Les deux vers m'ont été obscurs. |
melancolique
20/8/2012
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonsoir,
J'ai apprécié la lecture de ce poème, les mots sont simples, et le sujet n'est pas vraiment original, mais il y a de jolies choses. J'ai aimé particulierement: "On se fait tout petit devant le bleu du ciel," Pour le titre, je ne vois pas dans ces vers une vraie ivresse, peut-être que quelque chose m'a échappé. Au plaisir de vous relire. |
LeopoldPartisan
21/8/2012
a aimé ce texte
Passionnément
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simplicité et efficacité. Tout ce à quoi j'aspire. Il y a des jours où l'on semble touché par la grâce et l'évidence des mots qui s'ils peuvent sembler facile, n'en sont pas non moins aussi juste que porteur et prometteur.
Ne gâchons dès lors pas notre plaisir à vous dire bravo. C'est un peu comme certaines chansons ultra mélodieuse de Beatles ("Eleonor Rigbby" ou "All you need is love") ou de U2 (with or without you) voire et ne croyez pas que je me moque car je les adore "Les mots Bleus" de Christophe ou Bopper en Larmes de Laurent Voulzy ou encore mais la pour les spécialistes "Kidney Bingos" ou "Out door Miner" enchainée à "I am the Fly" de WIRE http://www.pinkflag.com/ |
TheKid
27/8/2012
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Commentaire modéré
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Anonyme
29/8/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un sonnet irrégulier, mais on est en droit de se permettre ce genre de liberté en néo. De la simplicité, de la légèreté, une douce luminosité et une forme de sagesse retenue. De jolies images pour cette promenade où on emporte ce qu'on aime dans son coeur en bandoulière. La mélancolie est sensible mais pudique. Le second quatrain m'a paru moins fluide, moins harmonieux que le reste du poème et pourrait encore sans doute être amélioré. L'ensemble n'en reste pas moins un très charmant poème qui dénote une sensibilité délicate.
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Anonyme
10/10/2013
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour TheKid
Je ne trouve pas dans ce poème ce que j'ai découvert dans les autres. Non, vraiment, même après plusieurs lectures. Difficile de dire ce que je n'aime pas, le sujet, les images assez plates, un peu trop poète poétisant, manque de fraîcheur, de générosité, de légèreté aussi mais bon le sujet, l'humeur tristounette ne s'y prêtent pas. Pas d'envol à la lecture J'attendrai les suivants. Merci |