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Anonyme
23/7/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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C'est vraiment très beau, respire la sincérité, la félicité et finalement avec une extrême pudeur la douleur de la fin, de l'achèvement. J'apprécie particulièrement cette manière d'exprimer la tristesse, la désillusion, le sentiment de perte sans gesticulations ni hurlades excessives. C'est ainsi que le sentiment se transmet le mieux.
Beaucoup de très belles images et aussi quelques maladresses ou obscurités dans l'expression ("Quand mon regard moqueur du vent qui te léchait...Je voyais un poème au léger de ton cou"), quelques erreurs techniques (lachés/léchait ne riment pas). Quelques corrections seraient nécessaire à ce très joli texte gracieux, tendre, expressif pour le rendre remarquable. Je suis sûr que vous aurez à coeur de le parfaire, il le mérite. Je voudrais aller jusqu'au TB+ mais en l'état et en me réservant la possibilité de modifier mon appréciation, je reste sur un B+. Faîtes-moi plaisir, corrigez ces petites imperfections. |
David
29/7/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
C'est très joli : "(... ) et moi je devenais, Ton Avril allongé sous le toit de l'été," Et en même temps c'est chaud-bouillant relativement, enfin bon, ça flirterait un érotisme dans la suggestion. Il y a le double sens du préliminaire, un trajet, une discussion, d'un côté, et de l'autre, un orgasme avec ce "quand tu venais…quand tu venais.". Le jeu des césures n'est pas mal non plus, mais je pense que j'irai trop loin en supposant que la césure participe à cet érotisme, dès fois elle est au milieu, dès fois elle est au tiers... houlà, j'arrête tout de suite ce commentaire. |
brabant
10/8/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour TheKid,
C'est simple, c'est beau, on envie l'élu. Cela irradie de bonheur et de légèreté. Mais pourquoi "Souvenir d'été" ? Pas d'un seul été tout de même !... De l'été d'une vie sûrement :) Bon, il y a l'hôtel : Amour volé ? Ici l'on aurait volé une perle, un collier de perles en poème : "Je voyais un poème au léger de ton cou" C'est sûr l'élu n'est pas un voleur, il se remémore les premières rencontres avec l'être aimé : Ah ! "Quand tu venais" ! Bon... pas trop aimé : "... mon regard moqueur du.../... la chaude mienne.../ ... Tu citais de Nerval......" ; mais il y a de la licence poétique dans l'air... et le charme a fonctionné, persiste et signe. Merci pour ce lever qui ajoute à mon nuage de lait qui s'enroule en écume sur mon café :)) Lol |
Laroche
10/8/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour, poète. Le sonnet est pour beaucoup, hélas, ici comme ailleurs, une forme antique, vénérable, et ... congelée. Vous qui avez à dire, utilisez-la, cette fichue forme qu'ils voudraient maintenir dans le congélateur; utilisez-la et utilisez-la "mal", c'est-à-dire avec ce courage libertaire qui permettra peut-être à ces 14 malheureux vers d'échapper au funeste destin que lui réservent ces "puristes": osez les rimes approximatives, usez d'un lexique prosaïque, détournez-vous des images recherchées qui leur plaisent tant, pour exprimer de façon directe des sentiments forts, comme ici l'amour, le désir, et aussi le manque de courage, l'indécision face à la femme aimée.
Votre poème me fait penser à la fois au "Je ne songeais pas à Rose" de Victor Hugo et à la chanson "Nathalie" que chantait Bécaud, et la mention de la chanson doit être perçue comme un hommage aussi élogieux que le poème, car Pierre Delanoë a écrit là un chef-d'oeuvre. Une seule chose me chiffonne dans votre sonnet, c'est le "de" Nerval; il me semble que j'aurais mis plutôt "du" Nerval; mais je ne suis pas de ceux qui croient bien faire en se permettant de suggérer des réécritures aux auteurs; cela c'est mon travail de prof de lettres, et ici j'interviens comme lecteur. Un lecteur, donc, qui espère vous suivre et vous témoigner encore sa sympathie pour ce que vous écrivez. Cordialement. Marc Laroche |
Anonyme
10/8/2013
a aimé ce texte
Bien
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Une tentative de sonnet ?
Peu importe, je l'aime mieux comme tel ce poème, c'est à dire : pas parfait mais sincère et frais je pense. Je relève juste un passage qui n'est pas terrible : "la chaude mienne" juste pour avoir la rime. Ce n'est pas top. Mais dans l'ensemble, j'apprécie cette lecture. |
Anonyme
14/8/2013
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De belles images dans ce sonnet...!
Mes compliments et mes encouragements! Le marin poète |
Ioledane
16/8/2013
a aimé ce texte
Bien
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Du soir qui tombe au soir tombé, un texte plein d'une mélancolie douce-amère, porté par quelques images fortes, mais non dépourvu d'une simplicité émouvante.
"et moi je devenais / Ton avril allongé sous le toit de l'été" : magnifique ! De même que la répétition finale et lourde de regret : "quand tu venais ... quand tu venais". Un bémol pour "la chaude mienne" et "Tu citais de Nerval" (habituellement on ne cite pas le "de"). Des césures bien placées auraient sans doute servi ce texte en lui donnant une plus belle fluidité. |
Anonyme
10/10/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour TheKid
Dans vos poèmes on n'y traîne pas pour rien, il y a toujours une perle à remporter dans ses bagages, c'est vraiment très joli, c'est frais, léger, très agréable. La perle, celle que j'ai ramassée : Ton Avril allongé sur le toit de l'été, très belle image. L'ensemble est chantant, guilleret Merci |