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Poésie libre
theluna4real : ☆
 Publié le 24/11/23  -  8 commentaires  -  611 caractères  -  171 lectures    Autres textes du même auteur

Je l'appelle « la petite mort », celle qui s'introduit dans les fissures de notre cœur quand nous sommes seuls.




« Je suis morte », je dis aux étoiles.
« Comment ? » me demandent-elles.
« Je ne sais pas, un jour j’ai commencé à dépérir, comme la peinture qui s’arrache avec le temps, comme le bois des charpentes pendant un incendie.
Puis un matin, devant mon café, il ne restait plus rien,
juste quelques cendres, que j’ai écopées dans le cendrier. »
Elles ne répondent pas.

« Parfois », je dis à la fleur qui pousse sur mon chemin. « Parfois, pendant une fraction de seconde, les ronces qui lacèrent mon cœur poussent des roses, et à travers la douleur je vois la beauté. »


 
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   EtienneNorvins   
11/11/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Tout cela est inattendu mais écrit avec un naturel presque souriant qui va droit au coeur ! C'est déconcertant : comme les cendres, cela prend au dépourvu, vous laisse interdit - incertain de ce que vous avez lu ; cela interroge sans répondre - et c'est précisément ce que j'aime dans la poésie.

Restent toutefois quelques approximations qu'il faudrait corriger dans la dernière partie - "je dit à la fleur"... / pourquoi un point après 'chemin' ? / 'des ronces' et non pas 'les ronces' ?

Mais ce sont là des détails.

Merci du partage !
[En EL]

   Lebarde   
15/11/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
Je dirais: réflexions du jour ou instant de solitude ou petit dialogue avec les étoiles, ou encore qui suis je ou que fais-je ici?
Et puis le coté optimiste transpire, ouf!
"à travers la douleur je vois la beauté."

L'atmosphère est là, la poésie ...peut-être?

Pas trop fan quand même devant la brièveté et la symbolique inachevée du propos.

En EL,

Lebarde

   Polza   
24/11/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
Bonjour Theluna4real,

C’est la fin de votre poème qui me fait le commenter. Cela ne veut pas dire que j’ai trouvé le reste inintéressant !

Je trouve que votre texte aurait mérité d’être plus long, avec plus de détails, de formule poétique à me mettre sous la dent. L’histoire est trop brève pour que je rentre vraiment dedans.

« « Je suis morte », je dis aux étoiles ». Je me suis demandé pourquoi vous n’aviez pas la formule « dis-je aux étoiles » qui me semble plus pertinente, mais ce n’est que mon avis.

« un jour j’ai commencé à dépérir, comme la peinture qui s’arrache avec le temps… ». « s’arrache » me gêne un peu, je vois plutôt une peinture qui s’écaille ou s’effrite, mais s’arrache, cela me plaît moyennement.

« Puis un matin devant mon café, il ne restait plus rien, juste quelques cendres, que j’ai écopées dans le cendrier. » Elles ne répondent pas. » Je ne suis pas spécialiste en concordance des temps, mais j’ai trouvé ce passage étrange. Avec « il ne restait » je m’attendais à « Elles ne répondaient pas » et « j’avais écopées ».

« « Parfois », je dis à la fleur qui pousse sur mon chemin » Idem que la première remarque, pourquoi pas « dis-je » ?

« ronces qui lacèrent mon coeur ». Il ne manquerait pas un « les » pour faire « les ronces qui… » ?

« et à travers la douleur je vois la beauté » Le passage le plus réussi de votre poème à mon avis.

En résumé, avec un peu plus de travail, je pense que vous pourriez proposer quelque chose qui me convienne mieux en tant que lecteur, mais peut-être le texte est exactement comme vous le souhaitiez après tout ?

   Provencao   
24/11/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour theluna4real, bienvenue

"Elles ne répondent pas. "
J'akme beaucoup cette phrase comme la seule discipline valable.

Le plus difficile semble être le risque de ne jamais rencontrer l'essentiel qui est en soi....

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Eskisse   
24/11/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Bonjour,

J'ai bien aimé la candeur qui émane du dialogue avec les étoiles.
Cette mort inexpliquée est d'autant plus étrange que la voix du narrateur subsiste. Cela créé un paradoxe intéressant. Comme une voix d'outre-tombe.

un petit bémol pour : "poussent des roses" qui me paraît mal construit

   papipoete   
25/11/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
bonjour theluna4real
Je n'avais pas vu cette parution !
Aux étoiles,
- je suis morte
- comment cela ?
Et un dialogue s'installe entre l'astre et l'humain...
NB moi, je vous ressemble à parler à tout ( animaux, végétaux et un peu aux gens... ) et votre poème en cela me touche.
Le dernier ver est magnifique !
" pour rigoler ", je croyais que Petite-Mort signifiait tout autre chose...
mais dans le sens qu'à travers vos lignes, lui donnez sied tout-à-fait à " comme la peinture qui s'arrache avec le temps "
faire si court, et dire tant de choses est challenge réussi !

   Myndie   
26/11/2023
Bref et percutant.
J'aime ce que m'apporte la spontanéité de vos vers : le ton enfantin du personnage un peu lunaire que sa propre mort désarçonne :
« « Je suis morte », je dis aux étoiles. »
et en même temps un sentiment de légèreté et la sensation de saisir au vol des poussières d'événements qui se dissipent comme la cendre et le plaisir d'accéder à beaucoup de beauté par un minimum de mots.
Si la formulation du premier vers ne m'a pas dérangée, celle-ci en revanche me paraît maladroite « les ronces qui lacèrent mon cœur poussent des roses ».
Au final, j'ai bien aimé votre façon de poétiser le dernier voyage sans trop vous prendre au sérieux, en faisant juste une extrapolation fantaisiste qui n'a rien de morbide ni de macabre.

   ALDO   
28/11/2023
Mais c'est fraîcheur sous les étoiles !

Une petite fille qui fume, met le feu à sa vie, à la syntaxe aussi, à la
voute ...à tout ...

Et comme on aime les bémols: "à travers la douleur je vois la beauté"
Un peu 19e siècle ...

Pourquoi pas? ou une dernière espièglerie...pour la fleur du chemin...


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