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lucilius
30/10/2018
a aimé ce texte
Pas
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L'idée de recueillir les émois internes d'une "gueule cassée" après guerre est originale. Il n'y a cependant pas pour moi assez de contraste, d'indignation, de révolte ; juste un regard résigné et un apitoiement sur soi-même qui n'est absolument pas conforme à ce que j'ai connu aux Invalides.
Le titre : "c'est fini ?" entérine cette perception. Mon jugement est donc orienté en conséquence. |
Lulu
3/11/2018
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour,
J'ai trouvé ce texte d'une belle qualité vraiment touchant. L'emploi de la première personne "je" renforce l'efficacité du discours pour nous rappeler ce que fut l'horreur de la guerre dans les tranchées. J'ai aimé l'anaphore qui pose un rythme certain et équilibré de cette forme d'énonciation. Le parallélisme développé au sein des quatrièmes vers de ces quatrains accentue ce rythme et donne une belle force poétique au récit "Verdun m'a rendu sourd, mes tympans sont brisés" ou "Les gaz ont pris mon air, mes poumons sont noyés"... J'ai aimé l'image de Morphée… "Morphée n'a plus de bras, mes rêves sont fauchés" qui renvoie, là aussi, à un réalisme de ce qui a pu être ressenti par les poilus. C'est un très bel hommage, et un poème sensible qui ne peut que toucher. Bravo à l'auteur pour ce travail d'écriture, et merci à lui (à elle ?). |
Anje
3/11/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Classique.
J'aime bien cette construction avec ces fins de strophes qui énumèrent les blessures pour finir par "ma vie est tranchée". Il me semble que çà ajoute du tragique et c'est bien dans le ton de cette grande guerre. Par contre, vingt rimes sonnant en "é"... Avec plusieurs rimes internes (semaille/mitraille, déchirures/fourrure, drapeau/nouveau), il n'eut pas été trop difficile de varier un peu et de briser cette sorte de monotonie. Des vers de douze et de treize syllabes. Un potentiel certain mais peut-être un manque de temps pour l'écriture. |
Miguel
5/11/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Ce poème ne respecte pas les règles de la poésie classique, que son auteur semble ignorer. Il est bien construit, avec cette sorte de refrain du malheur qui termine chaque quatrain. Mais certains vers sont maladroits.
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Bidis
6/11/2018
a aimé ce texte
Passionnément
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Magnifique, poignant et réaliste. Bien écrit, évidemment. Et qui colle pile poil au thème qui plus est.
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papipoete
7/11/2018
a aimé ce texte
Passionnément
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classique
ils ont dit : la guerre est finie, retrouvez vos campagnes et embrassez vos compagnes ! chantez et respirez à pleins poumons ! et dormez enfin dans de beaux draps bien propres ! Mais la guerre m'a pris tous mes sens, et je ne peux plus marcher ! Que sera désormais ma vie ! NB combien de " gueules cassées ", alors que la paix était enfin là, gagnèrent cette guerre de survivre défiguré, estropié, sourd, gazé, et leurs nuits hantées à jamais par l'horreur ? des vers magistraux tels " pansez vos déchirures au corps de l'être aimé ".......... " Morphée n'a plus de bras, mes rêves sont fauchés " J'ai revu cette semaine " la chambre des officiers ", à laquelle je songe en vous lisant . Techniquement, je suis désolé de vous dire que votre poème, ne respecte pas les règles du " classique " . rimes non alternées rimes singulier/pluriel.......masculin/féminin métrique irrégulière ( 3e vers mesure 13 pieds ) césures fausses ( 6/6 ) sur les alexandrins Mais ce poème qu'on qualifiera de " contemporain ", est magnifique, si vrai, on est auprès du pauvre soldat ! papipoète |
Anonyme
23/11/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un joli poème assez évocateur de ce que pourrait être le quotidien d'une gueule cassée. J'imagine qu'ils n'étaient pas tous plein d'envie de vivre et que la vie après guerre devait parfois être sombre et déprimé pour eux.
Quelques facilités ou lourdeurs: "La guerre a pris mon âme et ma vie est tranchée" "Verdun m'a rendu sourd, mes tympans sont brisés" mais c'est du bon travail et qui respecte la consigne du concours. |
Anonyme
23/11/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Il y a des soldats qui ont eu la chance de se sortir indemnes - physiquement - de cet enfer.
Il y a ceux, comme il est écrit ici, qui ont gardé les meurtrissure sur leur corps ; qui ne sauront et ne pourront plus envisager une vie d'après. La façon d'en parler est sobre et résignée car ils ne savent même plus à qui en vouloir... " Morphée n'a plus de bras, mes rêves sont fauchés " l'image est originale. Ce texte se situe bien dans l'esprit du sujet. |
Corto
23/11/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Si la poésie a pour vertu d'évoquer un contexte, des vécus, des émotions à partager, aucun doute ce texte est réussi. Ici on voit bien le phénomène collectif et joyeux que représente l'armistice, et face à lui la souffrance des soldats meurtris dans leur chair et dans leur esprit: ils finiront leur vie pas tout à fait détruits mais exilés de leur condition humaine. La question sous-jacente que le rescapé se pose est "fallait-il vraiment survivre à l'enfer?"
Beau texte donc, qui nous fait revivre avec effroi la réalité de cette période. Merci. (de la part d'un commentateur qui a retrouvé et remis en forme le "journal de guerre" de son grand-père durant la bataille de Verdun) |
pieralun
23/11/2018
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Des vers avec un contraste trop important à mon goût.
Oublions les erreurs de prosodie relevées en amont. Premier quatrain: des passages poétiques, vers 1 et 2, mais « retournez travailler » ou « mes jambes sont broyées » relève plus de la prose que de la poésie. Second quatrain: laissez votre fourrure !!!?????? Troisième quatrain: 3 jolis premiers vers et patatras le 4eme! Quatrième: respirez la fragrance de l’aube et la rosée: très joli, les gaz ont pris mon air !!!😟 De belles envolées mais attention aux atterrissages, dommage. |
LenineBosquet
23/11/2018
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
outre les fautes de prosodie et la ponctuation aléatoire, ce qui me gênent dans votre poème ce sont les rimes en "é". C'est lassant et trop facile. Ceci dit votre poème a de la tenue, chaque quatrain commence par les réjouissances de l'armistice et se finit par les dommages de la guerre causés au narrateur, dommages physiques pour les 4 premiers, à l'âme pour le dernier. C'est une bonne idée mais je regrette qu'elle ai été traité trop légèrement sur le plan de la technique. Ah et bien qu'un commentateur l'ai dit juste avant moi, ce"fourrure" m'a sauté aux yeux tellement je n'en ai pas saisi son usage ici. Merci. |
Cristale
23/11/2018
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Une recherche de style assez bien pensée mais je trouve dommage que l'irrégularité des vers et certaines lourdeurs ne donnent pas le ton qui ferait décoller la poésie attendue.
Le mode assonance en monorime n'est pas du meilleur effet. Les remarques concernant la prosodie ont été relevées, je n'ajouterai rien sur le sujet. Du potentiel auquel manque juste un peu de travail. |
Donaldo75
24/11/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
Le risque, avec ce thème grevé par le poids de l’Histoire et tous les symboles attachés à cette période, c’est de tombé dans le piège de trop raconter ou de vouloir discourir. C’est ce que j’ai constaté à plusieurs reprises en Espace Lecture et qui malheureusement confirme mon impression. Ici, ce n’est pas le cas ; il y a un vrai ton, une musicalité, tout en exposant l’horreur de cette guerre et de ses conséquences. En plus, le dernier vers est plus qu’intelligent, utilisant la symbolique de l’époque avec le tragique de la situation. Bravo ! Don |
plumette
24/11/2018
a aimé ce texte
Bien
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Dans les quatre premières strophes, j'ai apprécié l'anaphore qui introduit chacune avec ce ils qui s'oppose au je de chaque dernier vers.
Mais les contraintes de la rime donne parfois des tournures un peu alambiquées. Je n'ai pas compris le mot fourrure, j'ai trouvé un peu trop explicite le "je suis gueule cassée" Le thème du poème m'a touchée, je me suis demandée s'il s'agissait d'un homme différent à chaque strophe ou si le locuteur était toujours le même ! S'il est unique dans l'esprit du poète, alors n'est-ce pas un peu trop? Plumette |
hersen
24/11/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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L'anaphore permet une énumération, comme pour ne pas lâcher l'affaire. Cela renforce une insistance à dire.
Ce qui me frappe est que j'entends des "braves gars". C'est ce qu'ils étaient avant, ils ne demandaient rien, et se retrouvent avec leur vie tranchée. Pour toute leur vie. Un texte qui parle. |
LylianR
26/11/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai surtout aimé la forme du poème : les impératifs auxquels répond la voix du poilu. Ce contraste est parlant, saisissant et émouvant.
"Ils", au pluriel, comme une voix non identifiée est opposé à "je", singulier, la voix du soldat, revenant de guerre, épuisé, cassé. J'aurais apprécié qu'une ligne soit sautée entre les trois premiers vers de chaque strophe et le dernier pour marquer davantage l'opposition. |
Castelmore
27/11/2018
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Très sensible à la construction, au rythme, et même aux lourdeurs comme au mode assonance en monorime...
Ce texte décrit l’horreur de situations individuelles un monde gris, sans joie, sans avenir pour ces hommes malgré la victoire! La forme me semble ainsi parfaitement adaptée, et a très certainement dû demander un grand travail . Bravo à l’auteur |
ANIMAL
21/6/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Magnifique. J'adore ce texte qui oppose la joie générale de voir arriver la fin de la guerre aux souffrances personnelles des survivants mutilés.
Bien sûr, c'est fini mais pas pour tout le monde car ceux-là sont condamnés à vivre avec la guerre en eux. Et c'est tellement bien rendu par ces vers rythmés qui semblent danser avec la mort. Cette construction qui fait que chaque dernier ver de quatrain s'oppose aux trois précédents pour casser l'ambiance délirante de la victoire donne une force considérable au poème. Il ne manque pour moi que l'évocation des drames psychologiques qui ont aussi fait leur lot de victimes mais le dernier quatrain peut se lire dans ce sens. Un bel hymne à ceux qui ont laissé leur santé dans les tranchées, ce qui donne une saveur toute particulière au dernier vers. C'est beau. Félicitations. |