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Anonyme
29/8/2017
a aimé ce texte
Pas ↑
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J'ai cherché "la poésie", dans tout ce foutra percutant, elle fait défaut.
C'est un texte qui déballe en long en large et en travers un certain état-d'âme, assez perturbé et au fil de la lecture perturbant. J'ai trouvé cet écrit bien trop long, il semble que plus court, il m'aurait donné un meilleur rendu. L'ambiance présente est posée de manière irrégulière, aussi par moment j'ai décroché. Il y a aussi par instant du déjà lu et relu, des jeux de mots usés, je pense que cet écrit gagnerait à être un peu débroussaillé, car il n'est pas inintéressant. |
Robot
29/8/2017
a aimé ce texte
Bien
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Images, allitération, rythme, donne par moment à cette prose beaucoup de dynamisme.
Des phrases comme celle-ci: "et ça crie, ça bafouille bredouille s’égorge s’égosille gargouille et mouille pluie battante" sont un régal car l'image s'impose et imprègne au point que l'on ressent physiquement l'expression. Un reproche cependant, une impression de fouillis dans la rédaction, peut-être faudrait-il ordonner, resserrer, et supprimer des digressions pas forcément utiles. Par exemple, le passage "cette nuit" se passerait bien de l'anaphore. Eviter la phrase excessive comme par exemple l'expression "cette nuit je suis le vide dessein de l'extérieur" qui est peut-être compréhensible par le narrateur mais il faut aussi penser au lecteur. C'est peut-être volontaire, mais on a un peu l'impression d'un récit à jet continu qui a été abandonné brut de décoffrage, un peu désordonné. Et puis, la ponctuation a été trop négligée, elle apporte beaucoup plus que ce que l'on croit. Ne pas l'utiliser est souvent une facilité. Elle contribue à ordonner le désordre de l'écriture. |
Anonyme
29/8/2017
a aimé ce texte
Bien
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J'aurais plutôt vu ce texte en prose. De ce fait la ponctuation aiderait à donner un peu d'air à la lecture et pallier la densité du texte.
Il y a de bons passages pour rendre cette atmosphère pesante des choses de la rue. La rue, ou bien ce qui se passe dans le livre du narrateur ? " frénésie du vice et clapotis chaotique des capotes " sans être bégueule, je n'ai pas trouvé cette image très poétique... |
jfmoods
29/8/2017
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Ce poème en vers libres, dont la construction et l'économie de virgules soulignent l'urgence à dire, se présente comme le journal intime d'un poète métropolitain.
Le texte s'inscrit dans un cadre nocturne délétère (images de la chute : "ce ciel vacillant", "décombres", "dégoulinante", "les bouteilles à l'amer", "l'esprit vagabonde et titube", "une anxiété abyssale"), comme dans l'intrigue interlope d'un roman noir (champ lexical du livre que l'on parcourt, prostitution : "frénésie du vice et clapotis chaotique des capotes", "les prostitués longent des trottoirs aux reflets violets blafards et bafoués", ivrognerie : "alcools à revendre", drogue : "l’héroïne d'un soir piqûre de rappel la blanche ou la marron et poudre d'escampette pour des rêves idiots", "cher dealer de sommeil", "la nuit ne verra pas le jour", miroirs aux alouettes des tripots / des casinos : "faites vos jeux", "rien ne va plus", "noir impair et manque / et manque"). Dans le dédale de ses pérégrinations urbaines, le poème déroule, en une sourde litanie, son imposante palette sonore ("crie" x 2, "bafouille", "bredouille", "s'égosille", "gargouille", "cohue", "brouhaha", "clapotis", "fracas", "apostrophe", "souffle", "harangue", "appels au secours", "crépitent", "grésillent", "suffocant", "tousse", "dernier souffle coupé", "appel de la rue", "comme une respiration mal maîtrisée", "suffoquent", "Balbutiement", allitérations et assonances : "censure susurrent", jeu d'holorimes :"les murs murmurent"). Merci pour ce partage ! |
papipoete
30/8/2017
a aimé ce texte
Un peu
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bonjour thy,
Je vois une spirale où tourbillonnent des mots, des phrases sans verbe, le verbe haut et un fouillis de sensations . NB j'imagine le héros assis, la jambe ( les deux même ) qui tremble à se démembrer, en attendant fébrilement la dope qui manque, et rend fou ! Bien que certaines envolées soient très visuelles, l'embrouillamini de votre texte m'égare, et je ne sais plus où je suis ! |
MFAYARD
30/8/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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L’attaque du premier vers m’a incité à lire ce long texte que ma paresse aurait sans doute laissé de côté au premier coup d’œil.
Ensuite je me suis un peu perdu dans le foisonnement avant de raccrocher brutalement avec la dernière strophe impeccable. |
Proseuse
30/8/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Thy,
Hé bien voilà un texte que je me suis surprise à bien aimer ! Tout est là heurté, sombre , bringuebalant de l' angoisse au mal-être, c' est un véritable labyrinthe dans une nuit blanche au regard noir ! enfin, pour moi qui aime le "rêve" ... c' était pas gagné ! Mais me suis-je dis, Proseuse, que voulais-tu trouver ici ... des p'tits zozieaux , des fleurs-bisous qui te sautent au cou ?? etc .. Bha non ! le poème s' appelle "spleen" et c' est pas pour rien, quand même ! Et je dois bien avoué que le voyage promis ... je l' ai fait !! Donc pour moi : poème réussi ! merci et à vous relire .. p't'être avec des p'tits zozieaux quand même ? .. un ou deux, allez ! :-)) |