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David
27/5/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Brrr... les mots semblent évoquer la victime d'un accident de la route, dans des propos qui mélangent... trainer, arracher, fouetter, briser, les premiers verbes posent cette ambiance particulière. La toute fin est jolie aussi. |
papipoete
18/6/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Timoline,
Après l'embardée qui n'en finît pas, tout s'arrêta enfin ; herbes dans la figure et corset de ferraille, une odeur de pneu brûlé et l'huile à l'essence qui se répand et toi ... NB un " fait divers " narré de l'intérieur, qui glace le sang, avec des vers sans lendemain " vers les traces de toi qui dégrisent s'éteignent et grésillent doucement sous l'acier " . Bref comme un écart soudain sur l'asphalte ... |
Michel64
18/6/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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De l'art de traiter de l'horreur d'un accident de la route poétiquement.
C'est très réussi et ne laisse aucun doute sur l'issue fatale, malheureusement. "Puis le calme absolu d'une nouvelle lune Qui veille enfin sur toi." Bravo Timoline Au plaisir de vous relire, dans un registre plus gai, peut-être. Michel |
Anonyme
18/6/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Arriver à donner une allure poétique à la relation d'un accident, ce n'est quand même pas banal ! Même le titre est discret.
Une suite d'images, belles dans leur forme, terribles dans leur fond, qui nous font vivre cette " trajectoire " qui aboutit au drame. " Tu es comme elle Une lumière opaque L'huile sur la rosée qui perle des fougères Et l'odeur de brûlé... " |
plumette
18/6/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Timoline
votre poème m'a laissé un instant sans mot, prise dans les sensations qu'il procure. Une alliance de réalité crue, terrible et de beauté grâce à ce récit poétique d'une trajectoire dont on a bien compris où elle mène. c'est fort et j'en tremble, Plumette |
Marite
18/6/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Reçu de plein fouet ce poème avec l'impression d'assister en direct au drame. Mais, curieusement, la méticulosité chronologique des descriptions m'a semblé en atténuer toute l'horreur. Une véritable prouesse et force poétique je trouve. Comme l'impression que ces mots traduisent un vécu d'où l'on est revenu.
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Vincendix
19/6/2017
a aimé ce texte
Pas
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Ecrire un poème sur un accident de la route, je trouve cela inconvenant, pour avoir été témoin de nombreux cas mortels (dans mon job) j’estime que ce genre de drame n’a pas sa place dans la « poésie ».
Il y avait une autre façon de rendre hommage à un ami que d’employer des termes aussi « voyeuristes », compte tenu de votre écriture, je pense que vous en étiez capable. |
Sebrutus
19/6/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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J aime tout. Le titre la forme, le fond. Les jeux de sonorité, le vide. On voit ce drame au ralenti avec toute la violence et la fatalité. On connaît cette poignée de seconde maudite.
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Anonyme
20/6/2017
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Je ne trouve pas vraiment des mots, à mettre sous ce texte, j'ai eu l'impression de vivre pleinement cette "Trajectoire" dramatique. Des images plus marquantes les unes que les autres se sont imposées.
Alors que peut-on dire face à un tel événement, aucun mot n'est à la hauteur, rien ne peut venir occulté le côté terrible. Je me suis senti le spectateur "involontaire" d'une tragédie qui me dépasse et je n'ai pas vraiment aimé être confronté à ce genre de situation qui m'a bouleversé et pour laquelle je ne peux apporter aucun soulagement. |
Raoul
20/6/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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"Exercice d'écriture" difficile s'il en est…
Tout est maîtrisé, une rigueur clinique, si je puis dire, où un Icare tombe en tournoyant au ralenti, m'a fait penser aux Choses de la vie. Fort et pudique. Une mécanique tout en économie de mot et d'images très remarquable, je trouve. La poésie c'est aussi ça, voir jusqu'au delà de ce qu'on voit, au travers même, dans une sorte de "je ne crois que ce que je vois". Fort parce que sans doutes nécessaire. |
jfmoods
22/6/2017
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Ce poème, qui met en scène un véhicule automobile ("carrosserie", "flancs", "ailes", "calandre", "tôle", "L'essieu", "l'acier", "L'huile") dans un accident particulièrement dévastateur (participes passés : "Traîné", "arrachés", "lacérées", "encastrée", verbes au présent : "fouettent", "brisent", nom commun : "crevasses", groupes nominaux : "les marques de route", "l'odeur de brûlé" ), est dédié au conducteur décédé (entête : "À René-Luc.", pronoms personnels : "Te", "Tu" x 2, "toi" x 2, possessif : "ta face", image finale des proches inconsolables : "nous"). Un cadre végétal ("Aux parfums d'herbe fraîche", "la rosée qui perle des fougères") sert de toile de fond à une évocation qui présente la mort comme un ballet ("t'enlacent", "en dansant", "la transe et l'enroulement rapide"), une chorégraphie diabolique ("au sourire insidieux"). Dans un jeu homonymique déroutant, le mot "ailes" ouvre une fantasmagorie étrange, inattendue : celle d'Icare. En voulant, par inconscience, chercher ses limites, trop s'approcher de l'astre solaire, il en paya le lourd tribut ("Vers le vide", "Souvenir du soleil et sa chute soudaine / Dans l'éclair ou l'air éclatant de lumière"). Des verbes construits en tryptique ("dégrisent / S'éteignent et grésillent") semblent accréditer la thèse de la vitesse excessive comme cause de l'accident. L'adverbe "enfin" laisse planer l'hypothèse d'une vie insouciante, imprudente, sans garde-fous, tandis que la comparaison ("Tu es comme elle / Une lumière opaque") suggèrent les zones d'ombre d'une personnalité. Le lecteur pense alors, forcément, à ces jeunes conducteurs inexpérimentés qui roulent à tombeau ouvert sur nos routes...
Merci pour ce partage ! |
mitsouko
25/6/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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en d'autres temps, j'ai croisé ta plume
toujours ce style inimitable, ce jeu des mots, des sonorités..........je repense à l'accident dans Les Choses de la vie de Claude Sautet, des lambeaux de vie anéantie dans les tôles calcinées La fureur du choc tellurique ..........et puis ce calme, cette plénitude qui entoure les morts............la route continue pour ceux qui restent magnifique |
Anonyme
26/6/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonsoir,
je suis mitigée à la lecture de votre poésie. Dans l'éclair ou l'air éclatant de lumière Sur le sol, simple survol Souvenir du soleil et sa chute soudaine me semblent trop évident, trop cherchés pour les sonorités (la rime interne). Le dernier vers me parait superflu. Limite trouverait sa place en ouverture, décalé comme vous l'avez fait, mais au début du poème. Je trouve que l'ensemble est pas mal réussi sinon, au niveau de l'ambiance, du signifié. On se prend à tourner. Perdre pied. Se raccrocher. Vous parvenez totalement à immerger le lecteur dans ce que vous nous racontez. Sémantiquement, rien à dire, il y a une plume. Comme j'aurais aimé plus d'originalité. Plus d'universalité encore. Je pense que vos choix syntaxiques y sont pour beaucoup. Je vois des qui, trop. Je vois des mots choisis à l'évocation immédiate, c'est très visuel, et du coup, il faut se méfier de ce que les images envoient. La dernière strophe est parfaite. Le dernier vers déchire (sans jeu de mot foireux). Je pense que le début (la longue strophe donc) gagnerait à être épuré. Pas grand chose. Pas forcément en coupant dans les vers. Peut-être dans la disposition? Ce sont des pistes qui n'engagent que moi, hein. Je trouve que c'est encore trop évident. Que ça manque d'originalité. Il y a clairement un décalage avec la fin. On est pas sur le même registre au niveau de la valeur poétique. Oh, le reste est bon. La fin est parfaite tant dans le fond que dans la forme. Du coup j'aurais aimé que l'ensemble me laisse le même impact. Et ce n'est pas le cas. C'est un crash, une danse poétique... qui parle encore un peu trop. Cela dit, je vous relirai, je suis curieuse ! Merci ! |