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Poésie néo-classique
TITEFEE : Et coulent les heures
 Publié le 20/10/08  -  3 commentaires  -  823 caractères  -  64 lectures    Autres textes du même auteur

Rêve ou réalité, où s'arrêtent les limites ?


Et coulent les heures



Les eaux vaporisées tombent de la cascade,
Sublimant l’arc-en-ciel en spectre des couleurs.
Dans le glauque bassin s’exhalent des odeurs,
Que le soir polarise en senteurs de muscade.

La Forêt, garrottée par les palétuviers,
Se bigarre de vert, des grands arbres aux mousses.
Des lichens jaune brun, pendent aux branches rousses
Où tels des papillons naissent les orchidées.

Émue et statufiée, je semble si fragile
Ressemblant à l'enfant qui tremblait tous les soirs
De voir s’évaporer pour mieux m’apercevoir
Les fées qui à ces jeux sont tellement habiles.

Un colibri bleuté pompe une liqueur rose
Au fond du fin calice au duveteux cœur noir,
Je m’endors en rêvant sans même le savoir,
Quand l’oiseau enivré soudain fait une pose.


 
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   mimich   
21/10/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai beaucoup aimé ...surtout la cascade et la forêt.les images sont superbes. j'ai pensé à la toile d'un artiste peintre qui crée des paysages merveilleux.

J'ai mesuré le temps de travail pour ciseler ces vers au rythme fluide et équilibré.
Toutes mes félicitations

   sofyan17   
21/10/2008
j'aime vraiment beaucoup, en te lisant, j'ai presque vu se dresser autour de moi une forêt vierge.
La partie que j'ai le plu aimé c'est "Des lichens jaune brun, pendent aux branches rousses
Où tels des papillons naissent les orchidées."
ça m'a fait penser a des yeux de femme
c'est assez bizarre comme image lol

   Menvussa   
24/10/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Pas facile de commenter un poème... Ça parle plus au cœur qu'à la raison... n'ai-je point raison ?

C'est un beau poème mais j'ai relevé des associations de sonorités qui m'ont un peu gêné.

"Sublimant l’arc-en-ciel en spectre des couleurs" J'aurais préféré " de couleurs" je sais qu'elles sont sensées toutes s'y trouver mais le son "dé" me déplaît.

"Des lichens jaune brun, pendent aux branches rousses" la liaison "pendent aux" "TO" n'est pas très jolie.

Il n'y a pas beaucoup de ponctuation, du coup, peut-être un morceau de phrase que je ne comprends pas très bien :
"Ressemblant à l'enfant qui tremblait tous les soirs
De voir s’évaporer pour mieux m’apercevoir" de voir s'évaporer quoi ? pour mieux m'apercevoir de quoi ?
Y a, à mon avis, un petit truc qui cloche... comme la fée clochette!
Et puis, ne faudrait-il pas dire : "pour mieux s'apercevoir" si c'est bien le verbe pronominal...
Mais bon, si je titille c'est que j'ai bien aimé, sinon je ne me permettrais pas, un poème c'est trop personnel.


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