Il y a à travers les cils des éclairs de laque noire Qui rendent ses regards bien plus que païens Et vous ne savez que fixer, de cette peau ivoire Ou de ses lèvres rouges, ou de ses belles mains.
La goutte de cristal dans le creux de sa poitrine Offre des arcs-en-ciel à chaque pulsation du cœur Et vous savez bien que ce qu’en vous elle devine Restera discret car de l’amour de vous elle a peur.
Si d’autres gorges ont reçu comme scapulaires Ce même bijou qui faisait de vous leur fier amant Il n’y en a qu’une qui troublant vos nuits solitaires N’ayant jamais dit oui provoqua de noirs tourments.
Oh ne prenez pas maintenant ces faux airs de martyr Il fallait qu’un jour une belle ose enfin vous dire non Et sur vos mélancolies n’allons pas nous appesantir Demain ou après-demain vous aurez oublié son nom.
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