Grisaille est sa couleur, Le ciel au-dessus des toits pleure Les dernières feuilles d’automne ne sauraient me le dire Je ne sais si ce vent est pour elles délivrance ou martyre.
Comme si elles voulaient se préserver de toute douleur Seules les fées se calfeutrent et demeurent invisibles L’hiver sera là bientôt, le froid coupant sera terrible
Alors Je ressens en moi un vif et vrai contentement ! J’aime savoir sous la neige, la nature qui enfin se repose La terre qui durcit ne pense plus à aucune autre chose : L’humus doit préserver les graines en devenir fidèlement
En ce nouveau printemps qui est promesse simplement Au rosier buissonnant la plus humble et fragile des roses Quand Se Défroissera sa corolle en son corselet enclose À même la feuille je boirai la goutte de rosée goulûment
L’envers du printemps c’est l’hiver
À même la feuille je boirai la goutte de rosée goulûment Quand se défroissera sa corolle en son corselet enclose Au rosier buissonnant de la plus humble et fragile des roses En ce nouveau printemps qui est promesse tout simplement
L’humus doit préserver les graines en devenir fidèlement La terre qui durcit ne pense plus à aucune autre chose ! J’aime savoir sous la neige, la nature qui enfin se repose Alors Je ressens en moi un vif et vrai contentement
L’hiver sera là bientôt, le froid coupant sera terrible Seules les fées se calfeutrent et demeurent invisibles Comme si elles voulaient se préserver de toute douleur
Je ne sais si ce vent est pour elles délivrance ou martyre Les dernières feuilles d’automne ne sauraient me le dire Grisaille est la couleur, Le ciel au-dessus des toits pleure
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